Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/195

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i«4 M A N la fuite des eontre*chaimements de nain , renveriement d^épauies » &c« Conféquemment, le centre du cheval , que nous avons laiffé dans la combinaiion de la hanche^ ou dei deux bouts en dedans , auffiiôt la fortie du premier coin ouvert i gauche » arrive à peine au niveau du timbre’ indicatif du premier cnangement de main de gauche k droite » aue le cavalier emploie avec le plus grand fuccès , abord les preilions réitérées de la rêne gauche , afin d’engager Tavant main à s’éloigner de la pifle Îarle cbevaler delajambe 2 aâuellement du deors. Les foutiens alternatifs de la même rêne ga«che travaillent enfuite fur rarriéremaln , juiqu’à ce que le cheval , en paiTant la jambe 4 par-denus la jambe 3 y confomme le premier pas du changement de main fur deux piites , dont Texécution , de gaudie à droite » parvient à fon vrai point de régularité» chaque fois qu’on a foin d aider une preffion de la rêne gauche » avec un écart de la* rêne droite 9 & de faire agir une preflion de la même rêne droite concurremment avec un foutien de la rêne gauche*

Si la théorie des changements de main exécutés fur deux pifles n*en précedoit pas la pratique , no tre élève fe endroit» peut $tre , dimcilement raifon du cbevaler des deux jambes gauches quM fem venir obliquement par-deffus les deux jambes droites. Mais , prévenu que les airs oii Je cheval marche fur deux pifies , n*exi(lent gu’autant qu’on mène féparément chaque bipède uir un plan diagonal ; ( condition qui , pour aller de gauche à droite , oblige les fambes % 8Ê4 à paffer par-deâus celles I & 3 ) inftruit d pilleurs que c’eft au moyen de la répartition des 24 de la m^iTe , fupponés par les jambes i & 4 > qp’ofi obtient» & le paiTage primitif de la jambe 2 , & l’écart fubféquent de la Jambe 3 »’ il tire la condufion fui vante* ru jfque ces deux dernières jambes tranfverfales fe chargent à leur tour des mêmçs 24,rçavoir la jambe 2, afin que le cheval recouvre la liberté de retirer la )anbe i » pendant que la jambe % facilite le cheraler de la jambe 4 , donc les menés jambes i & 4 f qui viennent de confommer le premier pas de deux pifies , en recevant encoVe une fois le total de la mafle , permettront aux jambes a & 3 d’entamer un fécond pas» Donc , ajou^erai-je » Texamen réflédil des quatre bafes du cheval dirigé fur deux piftes fait appercevoir dans le cbevaler de la jambe de derrière du dehors , qui clôt chaque pas de cette combinaifon diagonale, le germe d’un autre pas «dont la clôtuq» lert eocorç de principe an , Suivant , & alnft de fuite.

On ne m’accufera liurement pas d’avoir omis la pins légère occafion de faire valoir la puiflance abfolue Ses jambes du cavalier. I^eur égalité rela* tive à l’enveloppe me femble irrévocablement prouvée dans la première partie de cet* ouvrage. T’ornes les leçons , tant des éléments que du travail f démontrent cette même égalité du bas du (prps commç la ça^f^s uniyerieUe dçla fouipiffion M A N

I & de Tobéi^ance du cheval. Tout récemment Je viens d’indiquer les principauat inconvénients qui réfultent du brandillement inégal des jambes bailotantes. Le cavalier fe met dans le cas d’éprouver un autre genre de défagrément dans lexécution des airs de deux pifies , iorfqu*il néglige ou d’apporter , ou de contenir la colonne vertébrale de rarriére-main defibus le centre avec les preffions defes jambes toujours égales ; car alors un cheval le mieux drefie, autant furveillë dans la conduite de fon avant-main , qu’abandonné dans la progref» fjondefon arrière- main, ne peut éviter. de iiau* cher : c’efi -à-dire , de paflfer les deux jambes du dehors par-defiuus les deux jambes du dedans , au lieu de les étendre par - defibs ; & ce , d’après Taxiome qii’on profefle en équitation , que la main conduit le cheval , parce qu elle motive , jufqu’à l’anéantifiement , l’aâion que les jambes du cavalier lui donnent.

Prtmur coatre-changemtnt de maïn , de droite à gaut che , exécuté fur deuxpifitu

Tout changement de main ouvert fnr deux piftes , qui porte le caraâère d’une exécution auffi précife que celui oui précède , efi du meilleur augure pcrur la jufieÔe des variantes ou’oa veut lui taire luccéder. Au moyen de ce qué^j^puls préfu* mer que mon élève, en garde contre les renverff ments d’épaules, préférera de retourner, par un coiitfe-changement de main entrepris de droûe i gauche , dans la pifte qu’il vient d’abandonner , eQ changeant de main de gauche à droite , j’eftime devoir retracer ici cç que j’ai dit plus haut au fujet de cette contre-évolution.

fc Quelle q^e foit la manière dont on fe décide à n contre-changer de main » c’eft toujours interromn pre l’aâion d’un cheval qui traverfe diagonalement la carrière par un changement de main, & If Tobligeri revenir fur fes pas , en fe fervant de 1» la même combinaifon , comme s’il par^oit de la »^ifte où on avoit intemion de le mener ^. £n conféquence de cet avertifiement, avan^ que de travailler au contrechangernent de inain , il faut elorre le changement de main , qu’on intecrompe au milieu de la carrière » avec autant d’exaâitudç que ù le cheval étoit arrivé dans la pifie où on paroxfibit vouloir le conduire. On n’a Mûrement pag oublié la méthode écrite dans les autres leçons pour fermer un changement de main quelconque. On fe rappelle que cette méthode , qui prefcrit de poufièr les hanches immédiatement ji la fuite des épaules dans la pifte «ju’on va chercher , offre la deftruvSioo & la reconftruâion du pli pour Iç feul moyen d’upe entière réuflite* Or , fi nous avons la puriofité de comparer touts les rèfulcars de nos précédentes opérations, nous trouverons leur quotient toujours appuyé fur le demi-arrêt. Donc , lorfque nous défi* rons contre-changer de main fur deux pifies » de droite à gauche,^ féconde .évolution qui doit fuip vred’affea-rr^ bpr^i^ eatasiéç ^e gauche ^ droite I