Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/201

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

I90 M AN analogue k fes mouvements naturels, puiique la jambe de devant du dedans avance contre le pli par-deflus celle du dehors, à cette féconde leçon du travail, le cavalier cft obligé d’employer aufîi plus d*art pour fe conferver perpendiculaire au cheval « & cependant obferver le parallèle exaâ de fes hanches avec Tadion artificielle des épaules que fa main dirige du dedans fur le dehors. C*efl tilors que les élèves, quoique le haut du corps tourné fur le dedans, forcent TaiSette du milieu du corps, & Textenfion du bas du corps fur 4e dehors à Teffet de pefer avec leurs chevaux fur la jamoe de devant qui fournit le point d*appui. C’eft encore à deflein de fixer les mêmes points de réunion, Îu* en recommande agx élèves rafTiette fur le deans 9 pendant que le cheval travaille la hanche ou les deux bouts en dedans ; car, autrement, le cavalier déplacé de deflus le centre, aui fe reâent du contour de rarrière-main, roule oc tombe forcément fur le dehors dans le vuide que forment les hanches apportées fur le dedans.

Conclunoos : tout air de manège, dont la figure incline le centre du cheval fur le dedans j décide Taffiette du cavalier fur le dedans ; & fur le dehors, lorfque la direâion entraine le cheval fur le dehors. Par ce moyen, non-feulement on &cilite le paflaee des jambes qui chevalent, en appuyant le double poids des mafles combinées de 1 homme & du cheval fur les jambes qui fervent de bafe, mais on eft encore difpenfé d*employer la moindre contraâion pour fuivre les mouvements artificiels du cheval, puifque les trois divifions diftinâement articulées du corps de Thomme prennent, fuivanc les circenftances, une tournure & une propenfion calquées fur les quatre divifions mobiles du corps du cheval.

Stconde façon Je mener le Cheval la hanche ou let deux bouts en dedans ^ les rênes réunies dans la main du dehors, en s^aidant de la main du dedans^ •

Pour ne pas entreprendre înconfidérément Ip troifième air terre* à terre les rênes réunies dans la jnain du dehors, en s’aidant de la main du dedans » il eft à propos de fe précautionner d’une récapitulation fuccinâe des effets qui viennent de produire la même répartition des mafTes du cheval f ar les rênes féparées, & fur— tout de fe rappeller, qua cette féconde façon de mener, tant qu’on fuit la première pifte de gauche adroite, la main droite fert à gouverner le dedans, & qu’on dirige le dehors avec le petit doigt de la main gauche : au lieu qu’en revenant de droite à gauche, c’cft la main gauche qui conduit à fon tour le dedans, tandis que le dehors obéit à l’index de la main droite, qui çomtnande à la place du petit doigt de l’autre main. Or, le pli formé d’après la tcnuon de la rêne du dedans, on a préparé la troifième leçon du travail, & par la preffion modérée de la même rêne du dedans, & par le fouden très-marqué de la rêne du dehors : Tadion e/l iffw dç U preffion de la M AN

rêne du dehors unie à Técan de la rêne du dedans ; Repaflbas aâuellement touts ces calculs, en ayant les rênes réunies dans la main du dehors, mais aidons-nous de la main du dedans.

De cette féconde manière, aptes avoir amené le cheval dans la main, l’avoir commodément aflîs «  fuffifamment ployé, aufii-tôt l’entrée dans un an* gle ouvert à gauche, on eflaie de balancer les épaules du dedans fur le dehors, afin de répartir bien certainement les hanches du dehors fur le dc^ dans. Si Télète inftruît prévient alors le confeil de moins prefler la rêne droite, baiflée dès l’origine fur l’épaule du dedans, que de remonter la rêne gauche jufqu’à la hauteur du foutien, lobéiâance du cheval ne fait pas languir après la préparation attendue. On ne peut s’y méprendre, en analyfanc le placement à terre des jambes i & 4, dont le cheval avance celle du ^dedans au milieu de la pifle, fur la crête de laquelle il dépofe celle du de «  hors. L’heureufe fenfibilité des cuifies du cavalier, fruit dHine affiette à toute épreuve, l’avertit du mo* ment favorable, où l’aâion doit fuccédçr à la pré—’ paration, & bientôt les mains dirigées de gauche a droite demandent & obtiennent la fin du premier pas caraâériftique de la hanche, autrement des deux bouts en dedans. En effet la preffion de la rêne gauche, apportée fur l’épaule du cheval pendant l’enlever de b jambe-^, conduit bien la jambe de devant du dehors ^ c6té de celle du de* dans, mais c’eâ l’écart de la rêne droite qui, par fon oppofition conditionnelle, avec toutes les parties qu’on lui confie, empêche évidemment la jambe 3 de s’égarer fur le dedans, puifmie le cavalier ne doit jamais déplacer fa main confervatrice qu’il n’ait déjà jugé, &ne foit enfuite phyfiquement affuré du repos final & méthodique 4e la jambe de derrière du dedans.

Prendre un Coin qui fe préfente À gauche. Veut-on prendre avec exaâitnde les coins ou* verts à gauche, il faut attendre que le cheval, ap «  (>uyé fur les jambes a & 3, foit au moment d’en «  ever celles i & 4, afin de lui renouveller les temps pulfatifs des rênes primitivement tendues du dedans fur le dehors, & pour que le bipède de devant entre feul dans l’angle, il n*eft pas douteux qu’en obfervant une proportion fcrupuleufe entre la preffion de la main droite & le foutien de la main gauche, le cheval ^ toujours excité par l’impulfion des jambes égales de fon cavalier » étend & pouffe la jambe i jufqu^au fond du coin, & retient en même temps la jambe 4 en face du point faillant de l’angle. L’élève prouve inconteftablement combien il e& pénétré des démun/hations établies lors de la prife des coins à gauche par le moyen des rênes féparées ; quant aux rênes réunies dans la main du dehors, il en chaffe ^Bcore les épaules avec la preffion de la rêne du dehors, & cependant qu*il emploie artiflement Iç foutien de la même rêne pour s’oppofer à l’ea*