Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/203

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i9£ MAN ^ renouveller celle €uî conftitue le troîfièine aîr terre— | à>terre » on eft— obligé â% remettre les rênes dans la main gauche » & le cheral ployé fur le dedans au moyen de la tenfiaa qa% produit Tappui de la maîn droite, dont la croupe faille en outre fur le dedans, d*après le foutien un peu mare^ué de la main gauche, fe retrouve encore une fois à la difpofition de fom cavalier, cheminant de gauche à droite y ft dans la combihoifea de la kmche, ou é^B deux bouts en dedans »

Premier rcnvirfemtnt fépauUs, ic droite i gaucke » exécuté fur deaxpijliu

Les élèves font généreniement le facrifice de toutes ces difficultés » fi délicieufes à furmonter » lorfqu*au lieu de contre-changer de mata, ils fe réfignent au renverfement d’épaules. Cette évolution exige encore un demi-arrêt » mais elle n’entraîne point la fubftitution des rênes ; elle défend de toucher en rien au deflein du cheval ; chaque chofe enfin doit reûer pofitîvemem au même état où elle fe trouve pendant le changement de main. Conféquem ment il fufHt, pour ramener le cheval par un renverfement d’épaules » d’amortir les effets de la rêne du dehors, & de rendre la puiflance de celle du dedans plus aâive. Or « d’après la combi* naifon du changement de main de gauche à droite » qne nous exécutons ftir deux piftes, on. parvient à renverfer les épaules de droite à gauche » & fur le même plan, en extrayant de la main droite, fçavoir, la tenfion de la rêne du dedans qui donne & contient le pli ; la preffion de la même rêne qui contraint la jambe i 9 quoique du dedans, à che* valer la jambe i ; finalement le foutien encore de cette rêne du dedans, afin de faire rebroaiTer chemin à la jambe 3, qui pafle à contre-fens par-deffus la jambe 4. Dès qu^on a repoufie le cheval fur la première pide qu*il fraie de gauche à droite, oa n*a plus qu’à rendre les deux, mains, fans ôter cette fois la droite de defius la rêne du dedans. Mais, en remontant (es mains, le cavalier rétablit les rênes dans leurs véritables fondions, dont il n*avoit eu la complaifance de les deftituer, qu’en çonfidération du renverfement d’épaules de droite à gauche, qu*iL vient d’exécuter fur deux piftes. Première veltç ^ de gauche à droite, exécutée fur ffeux fijles,

Si rélève, à cette féconde façon de mener, enchaîne les quatre divifioas de la volte avec l’exaâitude prefcrite dans la première, nul doute que le cheval, attentif à la précifion de fon conduâeur, ne vienne fermer Tévolunon circulaire furie point marqué par fon ouverture^* Ainfi, fans avoir éprouvé ia moindre perte de terrein, fans déranger la pofition des mains, fans altérer la valeur refpeâive des rênes, fans changer leur direâion combinée, on éloigne une féconde fois le cheval de la pifte fur laauelle il efi de retour, en le pouffaa ( aç 4f « Y ptn^s 4ans la diagonale du premier changelirertt de ittaln ou’on lui fait définmV’éltl6Sf articuler de*< gauche à droite*

Premières fraâiotu d’une rolte, de gtuuhe i dnite i • exécutées fur deux pifieu

Ceux dont la prudence tempère Tambition, fe rcftreignent, fans aucunes caufes étrangères, aux fraâions de la volte. On fait qu’elles confiAent en demi & en quart de volte. Oa fe rappelle que la demi-ligne circulaire part du haut bout de l’une des deux grandes parallèles, & vient aboutir à la portion inférieure de la même grande longueur ; & encore qu’on doit toujours attacher le premier point du qnart de volte au commencement d’une piâe, par la raifon qu’il faut indifpenfâblement rabattre l’autre extrémité du quart de cercle fur la fia de la ptfie qu’on abandonne en fortant d’un coin. Au iurplus, qu’un élève arrondifie une volte entière, qu’Û en exprime la moitié, qu’il en efquifle le quart, jamais il ne peut réuffir qu’avec’ uae fuite réfléchie ie% temps preffés & fourenus de la ^e du dehors : fuite calculée fur l’écart de la rêne du dedans. En conféquence, on élargit la demi-volte de gauche à droite » comme on brufque le quart de volte à la même main, au moyen d’une direâion plus ou moins fentie de la rêne gauche, que le petit doigt approche de l’épanle du cheval, & quHl oppofe enfuite à la hauteur de la hanche. N’oublions pas, auffitôt le report des épaules dans la pifte qu’on va fuivre de droite k gauche, d’ôter la main droite de deflus l’ancienne rêne du dedans, afin qu’une defcente de la main gauche achève promptement la décompofitîon des maffes entamée par la deftruâion du pli. Ceft alors que la main droite, en fa qualité de main du dehors, s’empare des réaes. A l’égard du cheval, d’après ie pli qu’il reçoit de la main gauche appuyée fur la nouvelle rêne du dedans, d’après la puiflance que Tindex de la main droite communique à la rêne du dehors, il reparoit dans la combinaifon de la hanche, ou des deux bouts en dedans y Sl figurant de droite à gauche, les mêmes pas qui le portoient ea avant de gauche à droite. Prendre un coin quifepréfenu 4 droite, Secoàd chan^ fement de main, de droite À gauche, exécuté fur dfuxpijles, coupé par un çonire-càangtment de maix également exécuté fur deuxpifUs : repris enfuiu ^ & interrompu par un renverfement £ épaules encore exécuté fur dâux pifies ; enjfn enxamé par une volte, qu èien une demi-folte 9 ou fermé far un quar4 da volte.’•

Lojn que le laconifme afleâé des feâions qu’on va lire me caufe aucuii remords, j’efiime au contraire devoir élaguer dorénavant tout ce qui tient du précepte, bien convaincu que cette efpèce d’abandon indique a mon élève le degré de confiance qu’il doit avoir dans fes propres forces. Que n’eft-on pas aâuellement en état d’entreprendre feiil ? Seroit — ce la prife des coins qui te préfentent à droite }