Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/209

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19 ?  : M{ A N.. « ntamer au dieval dfcôit : ^.rêtCr^^ncolurc, d*ègaules, de corps, de l^ndie^r^n de fe ménager aflez de temps pour mettre lé cheval dans la main ; i’afleoir par gradation fur les hanches ; bref, afin de lui donner le pli Air le dedans. Comme notre élève a fouvent éprouvé que la foupleffe eft’le vrai diapafon de 1 obéiflanc « du cheval, il doit attendre qpe le fien foit à ce degré de légèreté reconnu pour être le germe de la finefle & de la foumiffion. Alors on mène la hanche, ou les deux bouts en dedans y iufqu’à la hauteur du pre<snier coin « & au lieu de trava’dler à prendre ce icoin 9 on demande Texécution de la tête au mur, en opérant une fuite motivée de temps prefles, écartes, puis foutenus de la rêne du d^ors, dont on modine la yaleur progreflive fur la putflànce auxiliaire de la rêne du dedans quelquefois écartée ; Ijuelqnefois modérément Ipreilee ; mais çonftamment tendue. Le cheval ébranlé b tète au mur jcliemine, preroièrc ; nent avec le chevalpr de la )ambe de devant du dehprs, que fçconde à l’inf^aat récart obliqye’de la jambe de derrière du d&p dans. Enfuit^ il retire la jambe de devant du dedans de deflbus celle du dehors « & la pofeà côté d’elle. Qaiatrièmemçnt, & e/ifin, il enlève la jam]be de dcrrijère du dehors qu*il étçnd au-deflus de fa parallèle, & que, du même ^emps^ il avance derrière fa tranfv.crfalç. On fait fuivre a^ cheval le tracer des piAes, non-(eul^menjt avec la tète ; mais fitïcore avec les trois autres divifions Qiobiles des épaules, du corps, des hanches, obli^ueçient tournées fur le dedans, fuivant ce principe, lairant-main a, & doi^ toujours avoir une aâio ; î primitive fur rarrièr^-main qui tfa, & fle peut janjai^ >voir qu unp a^ion imiiative^

Paffag^s des eôins.

Le fouvcnir de ce principe en rapelle « n a « tre analogue à la prifé des coins* Ce dernier enjoint aux acadéroiAes de ne faire paflcr dans les angles que les feules jambes avcfc lefouelles le cheval traie la piAe. Puifque le plan oblique de la tête au mur engage le cheval a placer un peu pins au milieu de la piAe la jambe de devant du dehors que celle du dedans qu’il appuie continuelinent auprès de la crête, il en réfulte qu’à cet air, on effeflue la prife des coins en augmentant la valeur des temps de main ci deffus adaptés aupaffage exdufif des épaules dans les mêmes angles. CeA donc aûuellement la oreflîon renouvellée de la rêne du dehors, précédée & fuivie par le foutien de la même rêne, & encore aidée par la tenfion fixée de la rêne du dedans, qui pouue d*abord la jambe de devant du dehors dans Us coins prefqu’à rexclijfion de celle du dedans, & qui l’en cbaffû enfuitjî auffi privaiivémenr. Changements de main.

Les élèves n*ont pas le choix dans les différents chanRcments de main. 11 n’eA que celui fur deux fic6 J4iii piiifle valailemcpt divifcf la leÇon delà M AN’

tête an mur. Enfeignons à préfent la manière donc on rencluine à la quatrième leçon du travail. La réfolution prife de changer de main, avant que de U communiquer au cheval efquiflila tête au mur, il hut néceAairement travailler à repouAer l’avant— main du dehors fur le dedans « afin que’les épaules abandonnentia parallèle qu’elles ont en.face, & qu’elles arrivent les premières au niveau de la diaeonale. £n annonçant que c^ piàliminaire s’appelle dévider les épaules, l’équitatioç iodique les moyens de réufHr. En effet, puifqu’un chf val placé vis-àvis du mur ne peut le préfenter diagonalemefft à la carrière qu’il veut craverfer, fans diligenter fes épaules plus que fes hanches ; de foa côtô, le cavalier ne peut efpérer cette aâion privit^ée de la part du bipède du devant, à moins que de renou* veller les temps de maîa qui viennent d’ordonner rentrée dans les angles, aiofi que leur fortie » plu* tôt avec la jambe de deirant du dehors qu’avec celle du dedans. Lorfque les épaules revenues fur le dedans y priment les hanches, on ouvre le changement de main que le cheval parcourt fur deux piAes, & qu’il ferme d’après la méthode ci-deràac établie, conçue & fuivîe.

VArrêu

Nous avoQs dèia fait nombre d*obfervat ! ons particulières à i*arrèc de9 dîA^cents airs de maïuège* Leur |-éfultat préifentç le redre^èmcnt du cheval ^ qu’onaTintention d’arrêter, comme une préparation expreAe & ipdifpenfable. On confomine cette pré «  pararion par le feu} fait de la clôture du changement de main ; ainfi « nul doute qu*il faut faîfir le cheval à fon retonr fur la première pifte, pour lui, marquer le teq^ps d’arrêt de la tête au mur. Pofitiom du Cavalier f€ndâsi$ U Ufon dt la tlu au mur.

1^ portion qu’on doit adopter pendaijt la marche de ce qiiatrièmeair terre-à-terre n’eA pas iiouvelle. On fe dàcîdevà la prendre étendue fur le dedans, auffitôt c[u’on penfe an chevaler des jambes du dehors, qui ne peut avoir lieu ou’autapt qpe les maAçs combinjées de l’homme & dn cheva} portent à plomb Oir les jambes du dedans.

JDe la eroufê au mur.

Les écvyeffs envifagent la croupe au mur moins comme un air de man^e, qu’ils n’en conAdérent la figure comme une ver Aon de la tête au mur. Il eA cenAant que le feul intitulé de cette dernière leçon avertit les élèves qu’elle ne diffère d’avec la précédente que par la fituation abfolument invetfe du cheval 5 eu égard toutefois à fa direâion actuelle, puifque la combinaifon interne des maffe^* atttA mie leur répartition externe « font communes à Tun oc à l’autre de ces deux airs terre-à-terre. Ce que c*effl que U croupe au mur.’ Pour qu’un cheval marche la croupe au mur, il faut qu*aycc le pli, fes épaules fuient obliquçmeat