jiifqu*à la poîiite de l’œil, de 2 pouces rs& ; ea*
forte que la longueur tot^e de la branche efl dans
ce cas de 5 pouces & demi » ce qui donne a : h : :
7 : 4 ; mais il faut fçavoir que Texoérience a appris
que fi on augmente ou diminue la longueur a du
bas de branche d’une quantité f » il faut alors au
contraire diminuer ou augmenter la longueur h de
l’œil de la moitié de la même quantité, c^eft*à^dire
? ie fi ori fait G R sssa zÈiq^on aura RI = : ^ iq :
^ ^, ce qui donne cette loi générale pour le bras de levier, CR : RI : : tf± : j : t-rpiq ; ces deux Ipngueurs moyenne de a pouces & 3 1 pouces des deux parties ^ la branche prifes entre beaucoup d’autres, & ce rapport ^général & confiant entre les deux parties dé la branche du mors, m’em été données par M. Lerminier, éperonnier du roi, oui joint a l’invention de beaucoup d’objets relatif a fon état & au principe raifonné de fon art, la plus grande perfeâion dans la pratique. On remarquera que la bfanche da mors eft toujours un levier de la féconde efpéce t dont le poids P eft placé en R entre le point d’appui I & la puifiànce F, & quelle que foit fa forme angulaire, droitç ou courbe, il produit toujours le même dFet. Si on donne enfuite difierientes valeurs à l’angle f C H =r /i, que hit la difeâion de la râne avec l’horifi >n depuis zéro jufqu’à 90 dejré$, » c’eft-Mire, der puis la utuation horiiontale juiqu’à la pofition Ver. ticale, on aura dans ces deux tables des rapports entre les quatre forces P, F, Y, H, fuivant les trois pofitions ou direâîons diflirentes des branches du mors ou dç la longueur djB la tête du chefval avec une ligne horifontale ; fçavoir celle I C en avant {fig. 21) & dont l’obliquité avec l’hor rifon eft de 4f degrés, ce oui donne pour ce cas, m ss 45* — /2 ; enfiiite ccllç I B {fie. aa) ou le nez à terre & la plus naturelle » dont Pobtiquité avec l’horifon eft de 90^ » ce qui donne m = : • 90® —r— « ; enfin celle ID {fig.iji) en arriére, & don ; la dij^âion avec Thorifon eft « u$ de ^ j* ^ ce M o R
qui donne m S5 1 3 j^ —- « ff.
Les deux pofitions où le nez du cheval eft eii avant ou en arriére incliné de 45^, ont été choifics ainfi, comme étant une direâion moyenne entre toutes les autres que}peut affeâerTanimal. En forfe que c’eft pour plus de généralité qu’on a donné ces trois jpofittons différentes à la tête du cheval ; car la foûtipn droite ou perpendiculaire à l’horifon {fie^ 22) eft la plus ordinaire que donne la nature, Se l’angle n que fait la direâion de la rêne avec Thor rifon eft toujours à-peu-près de 45 degrés.. La fig » %£^ qui maraue huit dinérentes inclinaifons delà rêne avec rhoâfon, eft conforme à la table des rapports.
La loi qui exifte entre les 4 forces P, F, V, H ; repréfentées par les nombres de la table ci* jointe » eft fondée » comme on voit, fur les vrais principes de la ftatique ou de l’équilibre, & purement fliathématiques ; par conféqnentla feule chofe que je me fois permiie dans l’examen de cette queftion, a » été feulement la connoififance de la réuftance de, l’animal,.qi ; (f j’ai foppofée équivalente J^ un^idf donné, qu’on peut toujours connoitre par l’expérience y QC par conféquent fervir de bafe ou d’onità de mçfure comme immédiatement donnée pir 1^ nature. Enfin je me propofe encore par la foite de f » orter mes vues fur d* « utrçs objets intéreflkns de ’équîtation.
liota^ Je dois dire qyie j*at été excité à travailler fur cette matière par M. le Baron de BDhan, meftre^ f^e-camp de cavalerie, par M. le chevalier de Vive • ÏPoy, capitaine de cavalerie, 8(. fur-tout^ par M ; le chevalier d’Auvergne, colonel de cayalerie, commandant Téquitation ^ l’école royale militaire » auteur de plufieurs mémoires excellents, & qui joint aux qualités dignes de ff naiftapce, beaucoup de connoiflânces, même en matière abftraite ; ce$ deux deriiiers font de célèbres ècuyers (de ce^ établifiTement roval ^connus de |0p ; ç la f ranp^ ^ & m^mp che^B ràrangerj^