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l’encolure. Troîfièmement & enfin » Va maiû ^^ T due détend alTez les deux rênes pour que k cheV^* puifle fe porter en avant, lorfque la preffion d^ jambes égales du < : avalier fait rétrograder au centre l’ondulation c|p la colonne de derrière > à œe* fure que les jambes 3 & 4, qu’elle dirige, fe dé^ tachent dé terre pourfulvre tranfverfaiement celles 2 & 1.

D. Enfin quelle cA la figure que prend le cheval à cha.que nouvelle opération du cavalier ? R. Conféquemment à larrondiirement de la fliain, moteur de la première fenfation que le cheval éprouve fur la barre droite, après avoir tourné la tête à droite » en donnant à fon encolure la forme d’un arc tendu à gauche, il rentre Tépaule droite, & aufTnôt la jambe i arrive fous Tavantjnain incliné à gauche, pendant que la jambe 4 s’avance fous rarrière-main portée à droite ; ainfi la condition prefcrite pour le tourner à’droice fe trouve exaélemenr reniplie, putfque le cheval préfente la figure d’un demi*cercle ouvert de gauche à droite. Enfulte, d’après le port de la main à droite, qui produit l’aitraélion de la rêne droite & la preffion de la rêne gauche, le cheval pafTe la jambe a fur la jambe i, & du même temps, la fê : e & l’encolure fe trouvent direâes aux épaules, Quoique l’épaule gauche domine encore la droite, infin, chafié dans les jambes égales du cavalier, dont la main baifiee permet lextenfion de la colonne de devant, le cheval avance la jambe 3, il retire enfuite la jambe i de defTous la jambe 2, ce qui met les deux épaules de niveau, & termine le tourner à droite par le jeu de la jambe 4, qui rend le cheval droit de tète, d’encolure, d épaules & de hanches comme il étoit pendant la préparation du demi-arrêt.

Diaprés touts ces éckîrciflements, on ne doit être embarraffé ni fur la nature des fenfations qui excitent le cheval à fe porter à.gauche, ni fur la valeur des moyens qui les occahonnent, ni fur la manière dont les difiérentes combinaifons de la main & des jambes parviennent an cheval, ni fur la forme qu’il en reçoit > ni même fur la fournure quM convient de donner à la main pour que les rênes puifient opérer relativement à la nouvelle combinai fon du cheval. En effet, lorfqu’on annonce que le tourner à droite & le tourner à gauche font redevables de letir exigence k des procédés femblables, mais inverfement calculés, n’eft-ce pas <îire qu’à cette dernière évolution, il faut donner à la main une tournure abfolument contraire à celle qui commence la première ? Or, VoppoCé de la main arrondie efl fans contredit la main cambrée. Il faut donc aâuellement, au lieu de chercher à remplacer les jointures d’où fortent les ongles par celles qui partagent les doigts 9 en bombant le dehors du poignet 9 s’attacher à fubffituer ces dernières jointures à celles qui tiennent les doigts à la main, & qui font parallèles à l’encolure du cheval, pour lors le dehors du poignet creufé^ R E N i79

comme fi on vouloir faire toucher le deiTu^ de la main à l’avant-bras. Ainfi, quand il eô queftipn d(* tourner un cfeeval de droite à gauche, on cambre la main, afin que la tenfion de la feule rêne gauche avertiffe le cheval, préparé par le demi-arrêt, qu’il eA temps de lai/Ter aller fa tête à gauche, & de mettre près rde lui les jambes 2 & 3 déclinées au foutien de la mafi ! e pendant que le jeu tranfverfal des jambes « ^ 4 eâeâue révolution projetiée. A l’égard : d<îs autres combinaifons émanées du port de la main 6l de laffiette, de la defccote de la main & deiapreilion des jambes égales, leurs t : Sets offrant, pour le tourner à gauche, des rê «  fultats en tout pareils à ceux du tourner à droite, on laiiTe aux élèves la fatisfaâion de fuivre feuls le cheval, pour ainfi dire à la pide, pendant qu’il répond à la le^pn du tourner à gauche. On fc contente d ajouter qu auffit^t que l’une ou l’autre de ces évolutions ell confommée, il faut fur-le-champ replacer la mai » telle qu elle doit être en dirigeant le cheval fur le droit, & ne plus afiujettir les jam* bes égales fur la circonférence de fon corps, qu’autant qu’on eilime leur puiifance nécefiaire pour alimenter, par prefiîon, le centre de gravité du cheval, & leur enveloppe utile à l’entretien de l’alliette du cavalier. J infime feulement d’autanc plus fur la néceiiué de faire précéder le port de la main par l’arrondifiiemenc ou le cambrer, afin d’a<> voir le bout du nez du cheval préliminairemenc amené fur le cô é où on veut qu’il tourne, qu’il eft d’expérience journalière que fa réfi/lance au tourner s’entame toujours par le port de la tête fur le côté oppofé. Lorfqu’on vient à décomporer le réfultatdece procédé, commun à touts les che-vaux, on trouve que la tête, par fuppofition, por-. Itée à gauche, en déterminam les, épaules du même côté, poufife les hanches à droite, conféquemment

  • facilite la défenfe du cheval, puifque^ diagonale*

ment campé de gauche à droite, fa jambe droite de derrière, qui dépafie le centre, lui fert d’un arcboutant contre lequel échouent toutes les tentati* ves du cavalier qui defire le tourner à droite. C’eft à cette remarque, puifée dans les éléments, qu’eft due la précaution prtfe dans le travail d’exiger le pli fur le dedans, afin d’avoir la certitude phyfique de faire chevaler à fon gré les deux jambes du dehors fur celles du dedans.

RENFERMER un cheval entre les coi/Tes, c’eft la mèrttc chofe qu’aflujettir.

REPARTIR. Faire repartir un cheval, c’eft le laifTer échapper de la main une féconde ou troi’-. fiême fois, le faire revenir fur fa pifte. Ce terme eft uiîté dans ces phrafes : après avoir arrêté ui| cheval, le faire repartir droit. Quand il ferme la demivolte^e cinq temps, il doit fe trouver fur la ligne de la paffade, droit & prêt à repartir. Il faut, après avoir marqué un demi-arrêt aux paffades furieufes, qu’il fafle la demi-volte en trois temps, & qu’au troifième, il fe trouve droit fur la ligne prêt à repartir au petit galop. Repartir à la paflâde ea