Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/45

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34 A R R bcrté dans ravaôt-flttin , fuiviie de la difcontinu»* tion motivée du mouvement , que rarrière^maia communique au centre.

Cêmment on marque farrét. . ^

Vent-on arrêter Ton cheval , il faut affiirer les {’ambes tombantes également , afin de fixer la co«  onne de derrière aSex près du centre pour qu’il

  • puiffe ibutenir le reflux de la colonne de devant »

qu*on ramène alors ^r le point milieu , en portant le haut du corps en arrière , 8e non-Teulement en retenant la main , le deflus du poignet bombé » atnfi «ue Tavant-bras foutenu , comme il eft en* feigne pour le demi-4rr/r , qui doit annoncer teutes les évolutions du cheval , mais en la rapprochant en* ^coreun peu du ventre. Auffi-tfttles forces réunies de la main & des jambes égales du cavalier rap-Ïortent en même raifon les deux cofonnes vertecales au centre, & le cheval , qui reçoit une oômbinaifon abrolument femblable à cellQ du raffembier 9 ïe remet dans Téut où il étoît un in&mt avant que d’entrer en aâion. Dés qu*on fent le cheval totalement en place , on diminue par degré les puiflânces de la main & des jambes ; mais il £ittt avoir attention nue i*une ne doit pas abandonner le cheval avant 1 autre. Autrement » fi le relftdiement de la main prévient ceîui des jambes , la colonnade devant mife en liberté^ pendant que la preffion des jambes commande encore la cotonne de derrière, force le cheval & renouvellerle Ïoit en avant. Par la raifon contraire , fi les jambes tt cavalier font les premières à quitter prtfe , la4 colonne de devant empiète fur la colonne de derrière inconfidérément abandonnée , & le cheval fécule*

Le RtCttUr. .

. On a lu dans Tanalyfe des mouvements du che* val que Tune des trois combinaifons qui lut font naturelles s*appelle le reculer. G>mme on lit enfiiite , dans la defcription du pas, que le cheval qui marche enlève & pofe tranfverfiilemem fes quatre fambes les unes après les autres, en commençant toujours par une jambe de devant ; on a droit d’en conclure que le cheval qui recule , en fui vant dans la pofition & rarrangement de fes jambes le même ordre tranfverfikl qui préfide à la formation du pas , doit conftamment encamer cette évolution rétrogradée par une jambe de derrière.

Ce que cft que le Reculer.

Dès lors Taâion du reculer peut fe nommer le pas en arrière » poiîque le cheval éloigne d’abord de fon centre tfne jambe de derrière , qu*il rem* Ïlace à finftant par la jambe de devant oppo» t , à laquelle il £itt fuccéder Tautre jambe de derrière, qui tire après elle l’autre jambe de devant* De manière que fi le cheval entame le pas en ar- I riére par la jambe ) » c’eft la jambe a qu il rappro* che de ion cencre^après quoi la jambe 4 va rejoia- I A R R

dire fii voifme la jambe 3 , & la jambe t vient clorre le premier pas du reculer.

Cùmmeiu on recule un CkevaU

Ceux qui feront frappés de lV»ppofition parfaite qui exifte entre le marcher & le reculer , trouveront facilement les woyevm propres à cette der^ nière évolution, à moins qu*iis n’aient tout-à-fàic oublié la méthode donnée pour ébranler un cheval au pas* Mais , nour pea qu’ils fe reflbuviennent qu’après avoir réuni les deux colonnes au centre , c*eâ en rendant la main & preflant dan» les jambes égales , que l’extenfion de la colcmne de devant , . aidée de la rétwgradation de celle de derrière , dé* çide le cheval à former le premier pas en avant» lorCqu ils voudiom faire reculer un cheval, duement raflembié,ils li’héfiteront pas à diminuer la pre(^ fion des jambes , & à doubler la tenue de la main 9 afin nue ce foit aâuellement la colonne de derrière qui s étende du point milieu à fon extrémité , tandis 3ue la colonne de devant fe reploie , au contraire # e fon extrémité fur le point milieu. En confé» quence , du moment où on, juge le cheval fuffifam* ment raflèmblé , foit qu’il doive cette heureufe difpofition à Yarrét , foie que le cavalier la lut faiTe pràidre à defifein d’exiger le reculer, on écane également les deux jambes : alors le cheval laifle ’ échapper fa colonne de derrière , qui emmène né* ceffairement avec elle une des deux jambes qu’elle dirige. U faut attendre patiemment que le bipède de derrière fe foit ébranlé , avant que d’effayer k reculer le bipède de devant. Mai^ à peine le cheval a-t-il cédé , qu on ne peut trop fe hâter de faire refluer la colonne de devant fur le centre, en ajoutant aux temps du haut du corps , de la main , du poignet & de i avant-bras inaiqués à arrêt ^ celui de remonter le long du corps les quatre doigts ramenés à-la-fois au ventre. Les forces repouflantes , qui panent auflitôt de l’avant-main , ont d’autant plus de prife fur le point central , que Téloi-Snement d’une jambe de derrière le prive d’une e fes étales. Ai^ le cheval , qui apporte fous lui la ïambe de devant qu’il doit mouvoir tranîverfalement après l’écart de la première jambe de derrière , chafle-t-il promptement l’autre jambe de derrière , dont celle de devant oblique finit le premier pas du reculer.

Lorfqu’on n*a plus la volonté , ou qu*on n’eft plus dans la néceflité de reculer , il faut rendre la main & rapprocher les jambes’, qui doivent fe reflerrer avec la même égalité qu’elles iè font écar^ tées. An moyen de cette double opération , qu’on fait être contraire à celle du reculer , le cheval re«  nouvelle l’aâion du marcher. L’élève hii lai/Te exécuter quelques pas de fuite « Qu’il termine par un fécond temps d’^rr/r, d’après lequel U fe prépare à defcendre de cheval.

Dtt^ demi’Arrè

Avant laformatiOAdu premier pas il eft nécef*