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Il y en a un autre parallèle à celui-ci dans lequel sont enchâssés les semoirs F G.

M, traverse qui sert à affermir la machine.

N, continuation du timon du milieu.

O, traverse.

H, roue dentée.

P, P, trous pratiqués dans l’axe pour recevoir les roues qui tracent les sillons.

I, bord supérieur de la trémie.

K, cône renversé où l'on met le grain.

Fig. 2. Moulin à main pour moudre le froment.

A, la manivelle.

B, cylindre à l'extrémité duquel est attachée la roue de fer.

D, c c, soutiens du cylindre.

E, roue dentelée, laquelle s'engrène dans la roue F, dont l’axe tient au rouleau qui est dans la boîte G.

H, H, deux plaques de cuivre qui ferment la boîte par les côtés.

I, vis qui sert à ralentir & à accélérer, à volonté, le mouvement du rouleau.


Planche XII.

Fig. 1 & 2. Chariot pour l’entretien des grands chemins.

Ce chariot porte sur deux rouleaux posés de front, fig. 2.

Ces rouleaux en fer fondu sont creux, & garnis de fortes planches dans l’intérieur. Ils ont environ deux pieds seize, pouces de diamètre ; ils sont traversés par un fuseau de fer, sur l'extrémité duquel portent quatre planches qui soutiennent le corps du chariot.

Les bouts des pivots tournent dans une crapaudine quarrée, de manière qu'on peut les graisser aisément.


Les rouleaux sont bas, ils applanissent & affermissent les chemins par lesquels ils roulent.

Il y a derrière chaque rouleau un coutre dont l’usage est d'en détacher la terre grasse ou argilleuse qui s'y attache.

Le corps du chariot n'est guère élevé que de deux pieds six pouces, ce qui le rend facile à charger.

La fig. 3 & son développement représentent un tombereau à gravier qui se charge lui-même.

A, B, coffre d'un tombereau ordinaire.

C, D, essieu qui s'emboîte dans le moyeu & fait corps avec la roue. Cet essieu porte deux petites roues qui ont chacune deux chevilles.

H, I, autre essieu sur le devant du tombereau, & qui lui est parallèle ; dans le milieu de ce second essieu est attaché le manche de la cuillière L.

F, G, deux petites roues garnies de chevilles.

M, N, deux leviers à l'extrémité du second essieu, lesquels sont mis en mouvement par les petites roues, & par les chevilles F.

Lorsque ces leviers sont dans la direction O, P, le manche de la cuillère prend la direction L, R.

On attèle à ce chariot un cheval dont le mouvement en avant & en arrière fait baisser les leviers. La cuillère se lève & se vide elle-même dans le tombereau.


Planche XIII.

Charrue propre à faire des tranchées.

Fig. 1. La charrue vue de côté.

Fig. 2. La même charrue vue de front.

Fig. 3. La même vue par derrière.

Fig. 4. Coupe qui montre la disposition des trois coutres.