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DES CARTES


de 50° 50’; & en rapportant, les différences en longitudes, que les Astronomes & les Géographes orientaux, admettententrecetteVille&leslieux où, ilyadesobfervationsdecegenre, onla trouveengénéral, encoreplusgrande ; cependant onaplutôtprisfurcette Ville, plusque moinsen longitude, &sil’ons’écarte, delaconnoissancedes temps, furcepointde18’enmoins, onne s’éloigne, delalongituded’Erzerum, admifependantlong-temps, danscelivre, quede6’aussien moins.

D’IfpahanàAlexandrette, decetteVilleàAnemur, delààSatalie&deSatalieàlavillede Rhodes, ilyarefpectivement, felon7données biencombinees, 16009’, o : 3048’, 1 : 1°27’, 6 : a°49’, 3 ; d’oùl’onadéduit, ltslongitudesde cespoints, qu’onainfcritsdansla Table : ona aussiconclu, leslatitudesd’Anemur&deSatalie, d’après7indicationsbiencombinées. Onfeferoitcontentéici, despointsdéterminés, furleborddelaMer Noire, jointàceuxque l’onvientd’arrêter, furlacôtedelaMéditerranée, pourassujettir ladefcription, del’Asie mineure ; maisonavoitencoredeuxVilles, Cogni&cAngora, situéesloindescôtes, furlesquellesona faitdescombinaifons. Pourcelaona mené, fur sixdesmeilleurescartes, unedroiteligned’AnemuraucapPifello, &l’onavu, quelamoindre distancedeCogni, étoitde7milles, àgauchede cetteligne ; onatrouvédemême, queladistance perpendiculaire, d’Angoraàcetteligne, étoitde 30milles, aussiàgauche. Les hauteurspolairesde cesVilles, fedéduifentchacune, de6indications aumoins, &cetélément, aveclesdistancesàla ligne, tracéed’Anemur aucapPifello, ontfait obtenir, les longitudesdecesVilles. Pourfixerlaposition, deDiarbekir, onafait ufaged’un moyen, le moins recherché, leplus límple, dontvoicil’extrait.Suppofant200parties, d’AlexandretteàTrébizonde, onatrouvé, d’après 4 ou 5desmeilleurescartes, 105decesparties, d’AlexandretteàDiarbekir, &1197, deTrébitondeàDiarbekir ; demême, ladistancedeTrébizondeàTauris, étantde200, onatrouvé153 decesparties, deTrébizondeàDiarbekir, & 226, deTaurisàDiarbekir : on verradanslafuite, queTaurisesta, <ço°25’, delongitude&338°07’, delatitude ; ladistanced’AlexandretteàTauris, étantpareillementde200parties, ilya6777, decesparties, d’AlexandretteaDiarbekir, lk 1327, deTaurisàDiarbekir : ladistanced.Alexandrette àIfpahan, étantauss1exprimée, par 200parties, on atrouvéqu’ilyavoit, 637^, decesparties, d’AlexandretteàDiarbekir, &141, d’IfpahanàDiarbekir ; 11Partie.

enfuitefuruneprojectionexacte, onaposéAlexandrette, Trébizonde, Tauris&Ifpahan, parleurs vraieslongitudes&latitudes ; puisdesextrémités desquatrebafes, de200partieschacune, &avec deséchelles, relativesàcesbafes, ayantdécritdes arcs, lesquelsfontau nombredehuit ; ilsont donnéparleursinterfections, lapositiondeDiarbekir ; onenadumoinsextrait, la longitudede cette Ville.Quantàfalatitude, outrecelles, que cetteconstructionaproduites, onyajointcellesdes meilleurescartes, &cellesquefournissent, lesGéographesorientaux ; telsquefontles Etwals&le Resine, Ulugbeig&Nassir-Eddin ; cetteVilleparoît danscesderniers, fouslenomd’Amed : voyez danslaTable, lapositiondecetteVille, déduite decetravail.LeDocteurSimon, aobfervécette latitude, de37054’, elleparoîttropgrande ; au lieud’ajouteràionréfultat, ledemi-d1amctredu Soleil, nel’auroit-ilpasretranché ? cetteméprife réduiroitlalatitude, a37022’, laquelleparoitroit mêmetropgrande.LesEtsrals&leRelime, ne l’indiquentquede, 36052’; cettehauteureût-elle étéobfervée, avecungnomon, dontl’ufageest très-ancienenAsie, ellenepourroitêtretrop foible, qued’environ13’, &cettelatitude, feroitde 370o<f’; quoiqu’ilenfoit, onpréfèreici, celle de3702.Pourfelivreràl’Astronomiepratique, lezèlefeulnefuffitpas, ilfautde1habitude, ilfautuneadresse&uneattention, dont chacunn’estpasdoué ; fanscesqualités, onobtient desréfultats, quelapostériténepeutratifier. Quanddesvoyageurs, rencontrentdesgnomons, dansleslieuxoùilsséjournent, cesgnomonsleuroffrent, parl’ombredeleurfommet, lahauteurdubordfupérieurduSoleil, moinsla slèchedupetitfegment, dudisquefolaire, quireste nécessairement, au-dessusdufommet, &quiéclaire letermedel’ombre ; cettehauteuresttropgrande, environde13’£oude13’f, fuivantlesíaisons, &felonlad1stanceduSoleilàlaTerre:l’été, lalumièreduSoleilétantplusforte, laslèchedu petitíegmentdiminue, &alorsondoitretrancher, àfortpeuprès, 13’f, delahauteurobíervée, pouravoircelleducentre; l’hiver, lesrayons duSoleil, dansnosclimats, s’affoiblissentdavantage, enparcourantunpluslongefpace, dans l’atmofphère, laslèchedupetitíegmentaugmente, 6cl’onnedoitalorsfoustraire, que13’-j, ouà fortpeuprès, delahauteurobservée, afind’avoir celleducentredel’astre : aureste, cettequantitéfoustractive, dépendunpeu, delamanière dontl’Obfervateur, fixelapénombre. Lesvoyageurs, nefontpasordinairement, munisdegnomfn, &ilsn’enrenc.ontrçntpasíòu-j. Ç

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DES CAkTES.

è1e fO• 10’; & en nppo ! tant, les différences en longitudes, que les Afuonomes & les Géographes orientaux, a<4nettent entre cette Ville & les lieux 0~1, il y a des obfervatiorti de ce genre, on la trouTe en général, encore plus grande ; cependant on a plutôt pris fur cette Ville, plus que moins en longitude, & fi l’on s’écarte, de la connoia"ance des temps, fitr ce point de 18’en moins, on ne éloigne, de la longitude d’Erzerum, admife pendant long-temps, dans ce LiTre, que de 61 auffi en moins.

D’l(pahan à Alexandrette, de cette Ville à Anemur, delààSatalie&deSatalieàlavillede Rhodes, il r a refpeélivement, felon 7 données biencombinees, 16°09’, o : 3°48’, r : 1., 171, 6 :

1.0 49’, 3 ; d’olt l’on a déduit, ks longitudes de

ces points, qu’on a infcrits dans la : Table : on a auffi conclu, les latitudes d’Anemur & de Satalie, d’après 7 indicatiOQS bien combinées. On fe feroit contenté ici, des poinu détermi•és, fur le bord de la Mer Noire, JOint à ceux que l’on vient d’arrêter, fur la côte de la Méditerranée, pour affujettir la defcription, de l’Aue mineure ; m ;  ; is on avoit encore deux Villes, Cogni & Angora, fituées loin des côtes, fur lefquelles on a fait des combinaifons. Pour cela on a mené, fur ftx des meilleures cartes, une droite ligne d’Aocmur au cap Pifèllo, & l’on a vu, que la moindre difiance de Cogni, étoit de 7 milles, à gauche de €ette ligne ; on a trouvé de même, gue la di fiance perpendiculaire, d’Angora à cette hgne, étoit de 30 milles, auffi à gauche. Les hauteurs polaires de ces Villes, fe déùuifent chacune, de 6 indications au moins, & cet élément, avec les difiances à la ligne, tracée d’Anemur au cap Pifollo, ont fait obtenir, les longitudes de ces Villes. Pour tixer la pofition, de Diarbekir, on a fait ufage d’un moyen, le moins recherché, le p’us fimple, dont voici l’extrait. Suppofant 100 parties, d’Alexandrette à Trébizonde, on a trouvé, d’après 4 ou ~ des meilleures cartes, 105 de ces parties, d’Alexandrette à Diarbekir, & 1 19 —î, de Trébizonde à Diarbekir ; de même, la dificncc de Trébizonde à Tauris, étant de 100, on a trouv~ 1 B de ces parties, cl~ Trébizonde à Diarb~kir, & 116, de Tamis ù Diarbekir : on verra dans la fuite, que Tau : is efi à, ~o0 15’, de longintde & à38° o7’, de latitude ; la di ! lance d’Alexandrette à Tauris, étant parcil : cment de 1 :)0 parties, il y a 67, 7•, rle ces parties, d’Alexandrette ; Diarbekir, & Ill. f, de Tamis à Diarbekir : la difiance d’Alcxandrctre à I(Qahan, étant au ! li exprimée, par 1ooparties, on a trouvé qu’il y avoit, 6 3 b lk ces partie.>, cl’Alcxanerette à Diarbekir, & 1.p, J’l~>ahanà Viarbdcir : 11 P.mie.

D1g 1ze b

enfuite fur une projeaioa enéle, on a pofé Alcxan—. drette, Trébizonde, Tauris & Ifpahan, par leurs vraies longitudes & latitudes ; puis des extrémité$ des 9uatre bafes, de 2.00 parties chacune, & avec des echelles, relatiTes à ces bafes, ayant décrit des arcs, lefquels font au nombre dt huit ; ils ont donné par leurs interfeaions, la pofition de Diarbekir ; on en a du moins extrait, la longitude de cette Ville. Quant à fa latitude, outre celles, que cette conftrullion a produites, on y a joint celles des meilleures cartes, & celles que fourniffent, les Géographes orientaux ; tels que font les Etwals & le Refme, 1Jlugbeig & Naffrr-Eddin ; cette Ville paroît dans ces derniers, fous le nom d’Arp cd : voyez dans la Table, la pofition de cette Ville, déduite de ce travail. Le Doéleur Simon, a obfervé cette latitude, de 37° 54’, elle paroît trop grande ; au lieu d’ajouter à fon réfultat, le demi-diamètre du Soleil, ne l’aurait-il pas retranché ? cette méprife réduirait la latitude, à 37° : 1.2. 1 , laquelle paroitroit

même trop grande. Les Etwals & le Reline, ne l’indiquent que de, 36° p’; cette hauteur eî1t-dle été obfervée, avec un gnomon, dent l’ufage eft très-ancien en Afie, elle ne pourrait être trop foible, que d’environ 13’, & cette latitude, (eroit de 37° of ; ~uoi qu’il en foit, on préfère ici, celle de 37 01. Pour fe livrer à l’Afironomie pratique, le zèle feul ne fuffit pas, il faut de l’llübitude, il f<mt une adreffe & une attention, Jont chacllll n’efi pas doué ; fans ces qualités, on obtient des réfultats, que la pofié ; ité ne peut rat ; tier. Quand des voyageurs, ren~o ::trmt d ;  ; s gr : omons, dans les lieux où ils féjournent, ces gnomons leur offi-ent, par l’ombre de leur fommH, la hauteur du bord fupérieur du Soleil, moins la flèche du petit fegment, du difque folaire, qui re fie néceffairement, au-deffus du Commet, & qui éclaire le terme de l’ombre ; cette haut c u~ efi trop grande, enTiron de q’±ou de IJ’f, fuivant les f~lÎfons, & felon la difiance du Soleil à la Terre : l’été, la lumière du Soleil étant plus forte, la flt : che cl tt petit legment diminue, & alors on doit retrancher, àfortpeu près, 13’f, de lahauteur obtàvée, pour avoir celle du centre ; l’hiver, les r~ : yon~ du Soleil, dans nos climats, s’affoihliffcnt d ;, var : tage, en parcourant un plus long dpaœ, , bns l’atmofphère, la flèche du petit lègment augmente, & l’on ne doit alors foutlraire, que 1 3’~, ou à fort peu près, d, · la hauteur obf ::rvée, afin d’avoir celle du centre de l’afire : au refie, cette qu ?.ntité foufiraélive, dépenJ un peu, de la man : ère dont l’Obtèrvateur, fixe la p.. : nombrc. Les voyageurs, ne font pas ordinairement munis de gnomtn, & ils n’en rt : Açomr, nt p ::~s ! ( : n, ; ’

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Original from

UNIVERSIDAD CO PLUTENSE

DE ADRID