Aller au contenu

Page:Encyclopédie méthodique - Beaux-Arts, T02.djvu/580

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

570

F O K ?

en manière de balcon aurour de l’armature , & devenir une parue néceffaire dans la conilruction du moule de poréo. Les barreaux de cette grille, efpacés à un pied & : demi de dilbnce l’un de l’aurre , étoient fixé : à deux pied.’, do hauteur, àîaqi^elle ils dévoient ê-re mainren’.'î par des barres de fer, pofees horifontalement fur ces mèines barreaux dans tout le pourtour.

On établit enfuice dan : la fofle une charpente frinci paiement doftinée à poTer d’à -plomb les trois pointais de l’arnjature. Elle confiflolt en quatre tréteaux ou chevalets de trois pieds & demi de long , qui fuient placés par le traver ;. &rur les deux grands coLes du maffif de pierre, deux de chaque côté, vis-à-vis , t^ : à huir pied ;: de diftance l’un de l’a'Jtre , cette diftancs prife à leur l’ommet. Ils étoient retenus par des tirani de fer af-achéa dans le haut par un bout , ër fcellés par l’autre bout dans le mur voifin. Sur ces quatre chevalets , & vers re’-'trêmité qu. ;.’approchoît le plus du point milieu du maffif, furent mifes en travers, à la hauteur d’environ fept pieds , qui étoit celle dei’dit. ; tréteaux , deux pièces de bois longues de onze •pieds Sa demi ; une fur chacun , & toutes deu ;. affujetties avec des équerres de fer. Trois pièces de bois tranfver l’aies, de neuf pieds de longueur , furent pol’ées en fens contraire fur les deux précédentes traverfes. On fit au milieu de chacune, 8c fur une des faces latérales, une entaille de quinze à feize l’gnes de profondeur, dans laquelle vinrent fe loger d’eux-mêmes les trois pointais ; & pour s’en rendre abroluinent ïnaître pendant le temps qu’on etiiploieroit à les pofer d’à-nlomp, on les retint aux endroits où fe fail’oit la jonftion avec des collets de fer, fjui , embraffant étroitement les trois pointais, étoient attachés à vis fur les pièces de bois tranfverfales. Ces pièces de bois pouvoient fe ïiiauvoir à volonté ; auflî jufqu’à ce que les pointais qui y étoient fournis & qu’elles dlrigeoient ftiffent mis parfaitement d’à - plomb dans tous les Cens, ne cefTa-r-on de les faire agir, en les promenant fur les deux pièces de fcois qui leur fervoient de fupports. Quand on fut affuré de la jurte pofuion des poinials, on arrêta les traverfes avec des équerres de fer. Les trois pointais furent fcellés dans le maffif, & ils y étoient enfoncés de la profondeur d’un pied.

Ces pointais étoient des piliers de fer quarrés, de trois pouces & demi de gros, & d’un peu moins de treize pieds de haut, ’ans compter .la partie enfr.gée darsle maffif. Ils furen : affermis vers le pied par quatre barres de fer plat, de deux pouces de largeur , fur fix lignes dîépaiffeur , !k dy quatre pieds de long ^eur , qui s’appuyoienr fur chacune des faces du pointai. Ils étoient liés au pointai par un collet de fer à F O N

tro’s pîeds dé diflance du nud du maffif, Si fci-llé.’i par le pied dans la pierre. On établie dans la foffe trois tréteaux de fer de huit piedà de ior.g & hauts d dfx pieds, pour Icrvir de. fupj,ori3 à quatre barres de fvr tianfverfales donc l’ui’age lera indiqué dans la fuite de cet article. Ils furent placéb à la droite uc fur la gauche à deux pieds Hc demi de d ;ftaiice des murs de la foilé qu’ils parcouroient en longueur. Des barres de fer fcellées dans la muraille les cortenoient par le haut, & ils étoient butés en tête & en queue par des fers difpofés en d-agonale & arrêtés fur de petits malfift de pierre qui j à cette intention, avaient été mis au fond de la folî’e dans les parties latérales,

La charpente dont on s’étoit fervi pourl’allignement des pointais étoit encore fur pied. On min en place la grande travérfe» de fer qui de-.oit traverfer horizontalement le cheval delà tête à la queue. Sa longueur étoit de treize pieds -, elle avoir trois pouces Se demi de gros ; elle s’élargifi’oit aux endroits où elle étoit percée pour recevoir les pointais, & confervoit fort calibre dans le refte de fa longueur. On y brafa du côté de la queue du cheval une petite barre de fer, longue de dix pouces, &’ de même calibre que la traverl’e , qui , par cette addition , prit en cet endtoit la forme d’un T rem erië. La petite barre étoit percée de deux trous fur fes extrémités^ afin de pouvoir y appliquer dans la fuite, & retenir avec des écrouj, une pièce de fer qui , montant d’environ deux pieds en contre- haut, fervît à porter l’armature du noyau qui defcendoit dans la queue du cheval.

Dès que la grande traverfe eut été pofce , on ajufla dans la partie fupérieure de cha’cjus pointai des fers en manière fi’equerre, & d’aatres fers en manière de potence, fervant de fupports aux équerres , & tous bien aftermis contre le» pointais. Chaque potence, dans la partie inférieure, à l’endroit où la bride la tenoit liée avec le pointai , s’appuyoit fur une hoche pratiquée à deffein dans la tige du pointai , & fe reployant un peu au-deffus en forme d’équerre. La potence laiflbit un vuide en :re elle & le poir.tal , où fe logèrent commod.ment deux barres de fer , de deux pouces de gros , qui , dans la fuite, aidèrent à Ibutenir le noyau dans la partie la plus baffe du ventre du cheval. Le>? fix équerres, encore plus particulièrement deftinées que les potences à porter des barres de fer, qui, en d’autres places, avoient à parcourir, de la même manière que les deux barres de fer précédentes, l’intérieur du . ;orps du cheval, fe rcplioien ? àcer effet, ou formi Ht des coudes vers les extrémités de leurs brain :aes. Ceux de ces coudes qui, de part ik. d’autre, joignoient la lête du ppintal , dévoient rec^voijr I