Aller au contenu

Page:Encyclopédie méthodique - Beaux-Arts, T02.djvu/661

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
GRA GRE 651


remplit d’eau , & derrière lequel on p !ace la lumière pour travailler le foir. Le bocal efl : placé entre la lumière & l’ourrage , ik fournit à i’artifte un foyer brillant , auquel il jouit de toutes les parties les plus fines de Ion travail. Fig. 5, Sceau ou cachet , avec l’on plan. Eig. 6. Boëce à contenir les poinçons. Fig. 7. Sceau avec fon manche. Fig. S. Marteau à ci fêler. Fig. ç. Gratte-bofle. Fig. 10. Pince qui fert à tîrer les cachets du fci ! 5 comme on le voit dans la vignette. Fïg. 11. Cire pour tirer les empreintes des cachets , & jugsr de l’efFet que produifen : en relief les travaux qu’on a faits en cieux. PLANCHE II. Fig. I. Plomb pour effayer les poinçons. Fig. X. Qiiarré pour travailler les poinçons. Fig. 3. Même quarré avec fon poinçon. Fig. 4. Plan du dit quatre. Fig. j. Matrice pour conferver l’empreinte des poinçons. Fig. 6. Quatre fervant à applatir les cachets qui ont été coulés. Fig. 7. Liège pour polir les poinçons lorfqu’ils font trempés. Fig. 8, Poinçon de différentes groileurs. Fig- 9. Lime plate. ^i^. 10. Liijie den)i-rond9t Fig. Fig. tî R E ’<f ;i . Lîme tianchanre. . Pince pour prendre les poisçans. GREN"É , ( fubft. mafc. ) Le grené du crayon eft la for.e de grain que le crayon laitTe fur le papier , quand au lieu de faire des hachures diftincles , on les place fi près les unes des autres qu’elles font des niaffes parleur réunion. Le grene eft bien plus moelleux que ne le feroient des hachures qui laïfleroient voir entre elles le blanc du papier. Cette oppofition du blanc avec la couleur du crayon ne peut manquer d’avoir de la le’chereffe 5c de la dureté. D’un autrcr côté un deilin qui ne feroit fait qu’avec du grené , auroit de la molleffe & feroit trop flou. II efl : bonde commencer par établir un grené , & de porter les hachures par-deflus ce premier travail. Le goût infpirera quelque fois de laiffer le grené pur ; mais on ne peut là-delTus établir des préceptes. Le grené , dans la gravure en maniere-noire , eft formé par les points innombrables que trace fur le cuivre l’inftrument appelle berceau. Dans les parties ombrées , ce g’-ené ne le remarque pas ; il produit des malTes fourdes & oblcares, que l’on peut comparera un beau velours noir. Mais dans les parties voifines de la lumière, 8c même dans celles qui ne font pas frappées de la lumière la plus piquante , l’artifte laifle voir ufi refle de grené , ce qui fait un ellet heureux d^rjs ce genre de gravurf . îî n n a î î