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Page:Encyclopédie méthodique - Beaux-Arts, T02.djvu/678

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un pot de terre verniflëe plein d’eau bomllatite. On y joindra , par intervalles , gros comme deux noix d’alun de Rome en poudre, dans la ruppofition oià l’on employera gios comme une noix ff indigo : telle efi : à-peu-piès l’échelle des proportions que l’on doit obfervcr. On mettra le pot fur le feu. La matière ne tardera point à gonfler. Dfaut prendre garde qp’elle ne s’élève hors du vale ; pour éviter cet inconvénient, on laremue avec une cuiller de bois , en l’éloignant de temps en temps du feu. Quand elle aura jette fix ou fept bouillons , on la laiffera refroidir & repofer quelques heures ; on jettera la majeure I N D

partie de l’eau comme inutile ; on verferale d^ pôtfurun filtre ds papier foutenu par un linge ; on l’arrofera d’eau chaude pour enlever tout l’acide vitricliqje de l’alun. Quand l’eau aura été pafTée au travers du filtre , on ramaflera la fécule qui fera refiée dcffus , pour la faire broyer fut le porphyre. Si l’on a mis tout l’alun néceffaire , & que le lavage en ait bien emporté l’acide , & n’en ait laiffé que la terre qui s’eft incorporée avec l’imligo , les crayons feront aufli friables que le blanc de Troies. ( Traité de la pcintun au pajlel. )

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