Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T01.djvu/301

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bles & renaissantes i ! lésqûëllës entretiennentï’é's-

pri| dé discorde entre lës cours", & : f antipathie ; ’ entré les riàtìóhsí ’•'•-.

La vmébáiaricepolitique est çèlkque tientla ju-sti- i • ce/Les princes he doiVënt.àlà nation, dpnt .kpro-’. téctionlëurëstconfiée, que Ja liberté.8zlasuretè. De ces deux choses’, lá première’/remplît tòiit Pob’et de la balancé politique intérieure ; la’ seconde est "celui dela balance politique -extérieure :,’ mais çettè/derhière ne.dëmandequë les mêmés.meíu- "res ;/qùí consistent à laisser faire’ à."chacun, ses "affairés librement s fans lésion du. droit du tiers, l’étráhger ’est Je tiers pour, le ;reghicole ; il .aJes mêmes drpîts ; qu’il «ri use dôrio également.avec liberté, 8c que cette Jiberté soit fous ;notre protection’, par-tôut ôù’/é.ik peut s’étendre -’ :. nous frirons dès-îors/poùr .alliés ìà ; nature /8c Fintérêt ; dé tbus-,’ ;8cv"Ja ;yyrâie/J«^í’e. ;i’p/«%e’ !Ìerá poùr, nous.

Cet article est de M. Grivel.

BALE, canton de la ligue des suisses sur les deux bords du Rhin, près des frontières de l’Allemagne & de la France. Il a huit-lieues & demie de long sur six de large.

Histoire politique du canton de Bâle. Ce pays est celui des anciens Rauraques ; les romains y avoient établi une colonie appellée angusta Rauracorum. Elle fut dévastée à ce qu’on croit, par Attila, & la nouvelle Bâle se forma des débris de sa population.

Les évêques des Rauraques ayant transféré leur siége à Bâle, en devinrent les maîtres sous la protection de l’empereur d’Allemagne leur suzerain.

On dit qu’en ! ii.io., le ! conseil dè/Bâk [étoit Composé de quatre chevaliers 8c d’eitìûit. tíitòyèh’s ! /qui n’exerçoient/aucune profession ./méçhanique ;/ /àcëttééppque^ l’évêque Lutoldepèrmitaux’b'oUi-- ! fgeoisdeformer.dôuzeabbayes outí’ibas/doaïPchá-ì cune fournirait un conseilkrrauy.tfib’ùn y.’ce qùi : d’p.tiblbítik nòmbredèsTonfeillèrsr-Chaque anriée J’é.vêqueîhommbit huit électeurs !,- deux-chanoines,, deux chevaliers’, déùx :.£mpks :;gënnlsh©mmes

8c

deux citoyens- des : tribus’pouridressérlë. tableau , de. la-magistrature de -pannéev/Lé -bourgùé-

mëstre. 8c le’grand,.tribun/étoient

.pris alternative- ;

ment dans lès deux tribus’" queefûrmóit,la ;’nb-i

".blesse, /’-/ .G/i /"/L :!’/.’/í^. :ír. í ./^.i"’ ::

! 

j Lës bourgeois .dé Bâk s’accóutumeteht. ; à Pin- • dépendance, parleurs confédérations avecd’autrês !. villes.. de Tá’ haute Allëmagrië’, : peridántla ;-con-

! 

’fusion des interrègnes 8clés troublesdesTchìfmes. ’ .I ls défendirënt./kur évêque contre- un "parti dé i /nobles qui/favorisoiént les ! pròje-tsr ambitieux dès i empereurs Rodolphe ! :8cAlbert !. Charks’lpk-ur i ,çédal’avo !.ca,tieen Lj’48, titre qui semblòirks rendre j. .à leur-tour ks "protecteurs de .l’évêqùëleùri maître ; i Dans,k courant !du :quator.zièmeí.siècki ilsìdôtí-" ! Bêlent une nouvelle .étendue à : leurs, .franchises. ! : ’îi’évjêquë -jean-pr-ëssé ípat- fës-Tcreanckts, leur céda en 1373 le droit de battre monnoie. Ils".for- /hîètêht ën ïffj’-'tiíì ’"tribhnál"Composé de/dix nobles -8c dé dix bourgeois , pour veiller. à Ja conservation de la paix publique^ 8c dela liberté,. ks fendes où guerres privées furent assujetties à la décision-de-cé tribunal. ; /"r y’ ’ La jurisdiction civile étoit possédée eh fief par la-prévôté’des bénédictins dû fauxbourg Saint Alban "qui la ; cédèrent à la ville-’en T388 ; k quartier de là ville aù-délà du Rhin/nomméJe Petit-Bâle, hypothéqué aux ducs d’Autriche’/fut racheté par les ’bourgeois s’il étoit déjà entouré’de murs, 8c kpont.du Rhin qui lioi’t cêttè partie-à lá cité ou grande ville ,< rendoit la réunion’ importante. Enfin en 1.306, l’évêque’vendit aux bâlòisles bailliages de Lieftal, de Wállenbourg 8c de Homberg. ’ . ; Fiers de ces progrès, ils essayèrent eh 1410’de créer un/ ammeister revêtu d’un autorité indépen». dantè ; l’évêque profita de’Pouverture du cóncile pour obtenir de l’empereur la suppression de. cet office.-Dn ne corinoîtpas exactement Pépo’-* /que de l’établissement des grands conseils dans quelques-uns des cantons, óùz ces ’ corps" exercent -cependant/lá-puissancesouveraine. Cette, incerti--tude fait •présumer- que cès assemblées ne furent d’abord ; que des représcntans ^ autorisés, à dé’«  Jibérer fur Jes .intérêts" généraux de la, commis* nauté ; ks convocations : fréquentes rendirent tés - élus. : plus’ instruits’-i Sc ’/accrurent Jeùr>influénce dansje.gpu’verhemeht.j

8c lés loix fixèrent-éhrìii

- dansçés conseils-leípouvoir-suprême, "i : - ;S- •Après-Ja"-’ -guferre de i^^/lé-peupk de -Bále irrité : contre^^les, nobles /qui ? avgient pris k, pani dû duc d’Autriche", les’bannit"de la ville. Lá noblesse :^affoiblie !- par ;cette révolution, perdit." bientôt son crédit & ses : prérogatives. Dès Tan» ,née : ijití "j ; k consulat-ou la charge de" bôur» gùemestre,passa au corps des plébéiens exclusivement. La ville serlia davantage avec lés cantons confédérés. Après avoir,pris part aux guerres de CharlesUeTérnéraire, dernier duc de Bourgogne, -8c,de la ; ligue des chevaliers de Saint George ën Sùab.e, elleaccéda ,à,la confédération helvétique j’ 8c elle-y .obtint- le "pas fur Friboùrg 8c Spkure. Les -évêques dont Pautorité en matière, civile 8c palitiquésc trôùvoit àpeu-prèsanéantie,/fixèrent leur demeure :dan_s/k tciiâteaù de-PôrentrUy. A cette ; époque,le. hoiribrè yides. tribus/fut -augmenté- dansTa grande ville, de douze, ày quinze,, 8c -celui des deux, membres pour k .petit ’conseil, 8c de six" pour je’grand que fournissóit chaque tribu, fut doubk. ;Ce5 :pÌaées.furent súr-toutoc- òùpéës par des.ì,aítisans ;qui !.paffèrent, ati-grë/dïi sort-, .-de leurs ;atteliei-s !jaux div.ers^emplcás.de-’k magistrature :gc dé la/police./ - 7 ;-/"/../

Il est difficile que des marchands & des artistes, revêtus du pouvoir législatif, ne cherchent pas à étendre leurs priviléges, ne confondent pas leurs