. NEÛ NEK ¥aïi- itîèhcîront au maître, dont Tattelier leur aura fervì de berceau, afin qu’il puisse être payé dès frais qu’il aura été obligé de faire pour leur conservation. ’ Les cinq ,ahnées’ suivantes, ils seront obligés de k servir encore , mais pour un salaire fixé°pat la 101- Après ce termey ils seront indépéndâns, pourvu ,que leur conduite n’ait pas mérité-de reproches graves. S’ils- s’étóient rendus coupables d’un délit ; de quelque importance , ;le magistrat des ccndamneroit aux travaux publics pour un temps plus ou mpins considérable. On donneroitaux npuveaux citoyens une’cabaneavec un terrein suffi saht pour créer un petit jardin, & ce seroit k fisc qui seroit la dépense de cet établis-, sèment. Aucun règlement ne priveroitxes hpmmes devenus libres, de la faculté d’étendre la propriété qui kur auroit été gratuitement : accordée*•’-Mettre ces ; entraves injurieuses à leur activité yà leur-intelligence 3 seròit vouloir perdre le ;-fruit d’une, institution louable. • . "’.•-
Cet ! arrangement prodúiroit, "selon les apparences, les. meilleurs effets. La. population des noirs actuellement arrêtée par Je. regret ;de ne. donner le jour qu’à des êtres voués"à Tinsortunè. & àd’infamie , seroit des progrès .rapides. Elie rece. vroit les foins les plus tendres ; de’ ces. mêmes mères, qui trouvent souvent, des délices inexprimables à Tétouffer ou à "la voir périr., Çes hommes accoutumés à.d’occupation dàns Tattente d’une liberté assurée, & qui h’áuronr pas une. possessionassez vaste, pour leur subsistance, ven- .. dront’leurs sueurs à qui voudra ou pourra’les payer. Leurs journées feront plus chères que celles’des esclaves ,’ mais elles seront aussi plus" fructueuses. Une plus grande masse de travail don* nerá "une plus grande abondance de productions aux colonies, que leurs richesses mettront ,en ’ état, de demander plus de marchandises à lâ métropole. Craindroit-pn que la facilité : dé subsister, fans .agir.j fur.un sol’naturellement fertile’, dé fe passer ’ de yêtemens sous un ciel’ brûlant, plongeât les hommes’ dans Tpîsiveté ? Ppurquói donc ks habitans de d’Europe ne se bornent ils pas aux tra--vaux. de première nécessité ? Ppurqupi s’épuiscnt-ils dans ! des pccupatipns laborieuses, qui ne satisfont que des fantaisies passagères ? II est parmi ndus.mille professions plus pénibles les unes-que les autres, qui sontTouvrage de nos’ 'institutions. Les loix ont fait éclore fur lai terre un essaim de besoins factices , qúi n auroient-jamáis existé fans elles. En distribuant routes ks propriétés au gré de leur, caprice , elks ont assujetti une infinité d’hommes à la- volonté impérieuse de leurs semblables ", au point de les faire chanter & danser pour .vivre. VPUS ayez parmi VPUSdes êtres faits comme vous , qui ont ."consenti’àVenterrér.-fous des montagnes, pourvous fournir’..des métaux, ;’ ’du cuivre qui VPUS empoisonne peut-êtïe : pourquoi . :;voulez Trolls que des nègm, soient moins dupes, moins fous’que.des européens ?, Nous ne disons, rien de Ja. ppssibilité.de cultiver nps colonies d’Amérique parles blancs. Les obièrvaticns publiées fur cette .matière- ont : été contestées_ ; mais, elles méritent k plus sérieuxexamen : il,faudra bien qu’un jcur Ja Géprgie & la Caroline .méridipnak affranchissent kurs efr claves, &-,alcrs peut-être pn n’aura plus rien à répondre à ceux .qui .citeront la culture de ces deux provinces où Ja chaleur approche de la chaleur des Antilles. . :-.’ .
- ....
. Voyei l’article GUINÉE & l’article ETATS-UNIS , cù nous avons fait plusieurs remarques fur
- Tesclavage.des.nègres.
NEIPPERG, cpmtes souverains d’Allemagne : ils font issus d’une ancienne famille : npbk , mais npuvelkirient ék.vée. !auráng de cpmtes ; ils pnt été reçus !en ,1766 dans.Uné assemblée de comtes Si barons ;de la Suabe , tenUe à Ulm, furie banc des cpmtes & barons de ce. cercle, Ils pnt assigné au cercle certains biens-fonds situés à Bebenhaur feu.,’.& ; qui.n’avpient été sujets ni à TEmpire, ni iati : cercle.-Ils se sont engagés’à payer une contribution-sim’pre ; ,de ;.i .ó, florins., &ils pnt ajouté à. cette promesse une somme de 8,000 .florins , in fupplementum -sundi-yulterioris Tfialis. Vpyez,1’article S.U :ABE’(.cerck.de). ’ - ;-. .-. y .. ’_ ; r ,/NERESHEIM, abbaye princière d’Allemagne, au. cercle de Suabe, , C’est.une abbaye d hommes de Tordre de saint
- Benoît ;..èlk. est .située sur k mont
- Saint -U.lriç
dans-la prévôté impériale, de Neresheim, à-côté , de la ville, ;,de,-même, nom ;,, qui appartient, aux comtes.d’íEttingëh-Walleriíein. Elle- fut fondée • en 109 y paf Hartmann IÍI, comte de Dillingen. Si de Kybpufg, dpnt la postérité s’éteignit en 1286 : eík passa alprs sons la supériorité territoriale de la maison-- dlCEttingeri, qui Ta conservé, ainsi que le droit de protection & de vidamíe , malgréla bulle.d’exemption que k pape a accordée, à. Tabbaye-Cé ne sut.qu’en 1763 ;que les comtes d’QEttin’gen-Walkrstêin cpnciurent avec élle’ une cphventipn ,, par laquelle, renonçant à toute autorité fur Tabbayé.’," ils lui cédèrent ën toute propriété ’& indépendance un district parti- . -culier avec haute, moyenne & basse jurisdictipn, ainsi que k droit de chasse, ,&c L’abbaye s’engagea, de -son .côté ,, à céder différentes terres Si revenus aux ;çpmtes ,’ à. leur payer 40,000 florins !. Si à kur donner quittance de 42,00,0 autres Sor.
qui lui : étoient dus ; du chef de deur père./’Les agnats des comtes d’CEttingen-Wallersteinpro- testèrent formellement contre ce traité, sur-tout k prince d’CÉttingen-Spielberg, qui, en qualité d’aîné de la maison & d’administrateur des fiefs Si des .droits régaliens, porta ses plaintes au cota-, Teil aulique.de,.TEmpire ,. & demanda ,que "’ce.
