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Page:Encyclopédie méthodique - Géographie ancienne - Tome 2.djvu/46

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Phaestos, Rytic (î)’, très-bien peuplée ; enfin, les cent villes dont s’enorgueillît cette ílé.

Rhodes, partagée entré trois -peuples, ceux de Linde, d’íalysse èk de Camire. Les îles de Symé, Nifyre, Carpathe, Casos, Cos èkles Calydnes.r On vo’yoit-dans la Thessalie, Argos Pélasgique, Alos, Alope, Trachine, Phthie, èk le canton d’Hélas (2), fécond en belles femmes, qu’habitoient les Myrmidons, les Achéens èk les Hellènes. Phylacé, la fertile Pyrrhase (3), consacrée à Cérès ; Imone (4), riche en troupeaux ; Antrçme, sur la mer ; Ptéléon èk ses champs couronnés de verdure." -..--’... Pbérès, vis-à-vis du marais de Boebéïde (5), Boebe, GlaphyreS (6) èk Iolços, qui est si bien bâtie. Méthone, Thaumacie, Mélíbée èk la haute -Olízone. Tricca, Tefcarpée Itome (7), (Echalie (8). Ormenium, la fontaine Hypérée ; Astérie (9), les blancs sommets du mont Titane (10). . Argissa, Gyrtone, Orthe, Élone èk la blanche Oloosson. . Gyphos,la froideDodone èkles campagnes arrosées par le délicieux Titarèse, qui se jette dans le Pénée ; èk les rives de ce fleuve, èk les forêts du Pélion. Telle étoit donc la Grèce au temps d’Homère, ou, du moins au temps de la guerre de Troyes : on voit qu’il n’y comprend ni TEpire, ni la Macédoine. Cependant il parle de Dodone ; mais il l’attribue à la Thessalie. Peut-être dois-je ajouter les sept villes qu’Agamemnon offrait de donner à Achille en échange de Chryseis : Çardamyle, Enope, Hira, Phères, Anthéia, Apia (11) èk Pédàsos, que Ton croit avoir été depuis nommée Méthone. Géographie de la Grèce, selon Strabon (12). Strabon paraît devoir comprendre la Thrace (1) On ignore fa position. (2) II y a en effet une ville de ce nora. Mais il semble qu’Homère parle d’un canton. On sait que les Hellènes avoient d’abord habité la Thessalie. (3) Homère est le seul poète qui en ait parlé. (4)Eustathe&Etienne de Bysance disent que cette ville étoit quelquefois appelée Sitone. (5)OulacBébéïs. (6) Position ignorée. (7) C’est Ithome de Thessalie. (8) Aussi en Thessalie. J’insiste sur cet objet, parce que ces deux noms se tiouvent aussi en Meffénie. (9) On ignore la position i’Afiérion. Selon Etienne de Bysance, elle se nommoit de son temps Pirefia. (10) On ne connoît qu’un lieu de ce nom : c’est en Sicyonie. Seroit - ce l’une des montagnes sur lesquelles avoient combattu les Titans ? (11) Nommée au temps de Strabon Thionia. (ii) On sent bien que je ne dois pas donner ici une dans fa description, puisqu’il y comprend tout le pays, qui, au nord, s’étend depuis les nation» illyriques, par la Macédoine, jusqu’à Bysanceé A Test des nations épirotes èk îilyriennes étoient placés successivement les Acarnaniens, les Etoliens, les Locriens Ozoles, les Phocéens, èk enfin les Béotiens, qui touchoient à Tisthme de Corinthe : après la Macédoine, étoit la Thessalie. : PÍXOPONNÈSE. La presqu’île de la Grèce la plus. méridionale est le Péiôponnèse, joint au continent par une isthme de quarante (13) stades. - La forme du Péiôponnèse "est celle de la feuille du platane (14). Sa largeur est à-peu-près égale à fa longueur ; il a 1400 stades depuis""Çhelonades ( ou Chélonites ), jusqu’à Tisthme. Les Eléens èk les Messéniens en occupent la partie occidentale, èk leurs côtes sont baignées par la mer de Sicile. L’Elide (selon Strabon), s’étend au nord jusqu’au golfe de Corinthe èk au promontoire Araxum (15). La Messériie s’étend vers la mer d’Afrique. Après TÉlide (dans la partie septentrionale) ; est TAchaïe", sor le golfe de Corinthe ; viennent ensuite les états de Corinthe èk de Sicyone. A Test de la Meffénie est la Laconie, ensuite l’Argolide, jusqu’à Tisthme. Au milieu est TArcadie. Élide. Ce pays comprend toute la partie maritime du Péiôponnèse (à Touest ), depuis la Meffénie jusqu’à TAchaïe, ayant à Test la partie de . TArcadie, où se trouvent Pholoï, les A^anes èk les Panhafii. Elle étòit autrefois divisée en plusieurs parties ; elle le fut depuis en deux : celle qui appartenoit aux Epéens, èk celle qui appartenoit à Nestor, fils de Néléé (16). La ville d’Elis fut bâtie depuis k guerre de Perse. La partie de TElide qui avoit appartenu à Nestor, fut divisée en Pisatide, comprenant le territoire traduction de cet auteur ; mais une analyse la plus courte qu’il me fera possible : encore n’est-ce pas pour faire connoître de quelle manière il traite íbn sujet. mais ce qu’il en dit, c’est-à-dire, nommer d’après lui les lieux qu’il /ait connoître. (Strab. Gèog. L. vin). (.13) 11dir plus bas cinquante. (14 ; Pline dit la même chose en ajoutant propter angulot receffus. (15) On voit que cet auteur comprend dans l’Elidë une partie de l’Achaïe ; qu’il ne fait commencer qu’au promontoire Rhium, où se trouve le détroit par où l’on entre dans4e golfe, entré Rhium au sud & Anti-Rhium au nord. _ (16) Cette division est celle d’Homère. Strabon le cite. II observe que du temps de ce poète la ville d’Elis n’étoit pas encore construite. Le pays n’avoit que des villaget» On appeloit certe partie la Coele-Elide, xsi\n H’\ií. OU l’Elide creuse. Casaubon observe que d’autres ont divisé l’Eíide tacreuse 6cxnmontagneuse, *oT\.» &o’ftirtj.