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Page:Encyclopédie méthodique - Géographie ancienne - Tome 2.djvu/69

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GRÆ GRÆ 61

A cinqnante stades d’Olympie étoit Heraclea, .village des Eléens, sor le fleuve Cythirus (i). A la source de..cè fleuve, il y avoit une fontaine, -dont.les eaux étoient bonnes pour les. lassitudes èk les douleurs .rhumatismales. En allant à Elis par la plaine, on trOuvoit, à çent vingt stades, la yille.de Letrini, éloignée : d’Elis de cént quatre-yingts stades (2,) : au’temps de Pausaniás, il n’y restóit que quelques maisons ’& un temple. Ests avoit une lice (c. 23) avec un bois de platanes, : toute cette enceinte se nommoit Xystus. i Cette ville étoit sort ornée. Dans la citadelle il y avoit un temple de Minerve. Lé fleuve-.Lariffus ( c. 26), bornoit au nord l’Elide, qu’il séparait de TAchaye. L’auteur ajoute qu’autrefois TElide alloit jusqu’à lamOntagne Aràxus «n lë promontoire Araxum. ì ’-.’" ’ ' ^-N. B. Ici finit la description de l’Elide. ’ ;.,>-* "" .. : :’..’ '-.-__, 8^. De- l’Achaye. L’Achaye occupoit la partieseptentrionale du Péiôponnèse ;,,6k.s’étendoit jusqu’à la Sicyonie : elle étoit bornée au nord par le _golse de Corinthe. . : .,. ; -. ;’.' La ville de Dyme (c. 17 )-étóit à" quarante stades du fleuve Laryffus. Auguste Tavoit réunie au domaine de Patras. A>f-. - "A quarante stades :au-delà de Dyme, le fleuve pierus sojetoít dans la mer (3JT Olenus avoit existé .fur les bords de ce fleuve, niais ce né sot jamais qu’une très-petite ville, abandonnée depuis longtemps. .’_.". - II y avoit quatre-vingts stades du Pierus à Patra ou Patras, où se trouvoit l’embouchure du Glauchus (4). II y avoit une citadelle. Cette ville avoit été fort ornée par Auguste. -..-• . Phara avoit été réunie par Auguste au domaine de Patras (c. 22). II y avoit cent cinquante stades de distance entre elle ; 6k soixante-dix jnfqu’à la mer ! Le fleuve Pierus (5.) passoit. prés- de ; cette ville. Sur les bords de ce fleuve" il y avoit une belle plantation de platanes. A quinte stades de Phara il y avoit un bois de lauriers, consacré à Castor &.Pollux. .••• " ! ;- (1) M. d’Anville écrit Cytherius : c’est, je croîs, une faute du graveur. (z) Donc il y avoittrois cens stadesd’Olympie á.Elis. (3) M. d’Anville a écrit Peyrus ; c’est :tout au plus Peiius. ou Peiros, en suivant le grec ; Mais on supprime ordinailement l’une des deux voyelles,- &. c’est Pierus. ( Voye{ ce mot. (4) M. d’Anville a écrit AÍZ’/ÍCAUpJour indiquer le fleuve qui couloit auprès d’un temple. Mais comme il étoit de- - meure sans nom pendant très-long-temps, íl me semble qu’il devoit être peu considérable. (5)Quoique Pausaniás ait écrit plus haut Peiros ; comme il dit ici qa’Olène se trouve à l’embouchure de ce fleuve, pour rendre l’orthographe conforme, j’écris’par-tout ’Pitrus, ’ :.-. ;. ;’.,.’.' . ... :- ., :’-'-\ --. Tritia (6), étoit à-cent Vingt .stades de Patra, Auguste Tavoit aussi mise dans la dépendance de Patratj).- .,. .. ;,., ;, ’_..._ .-„, ; ... . E" allant.par mer. de Patra.à.< Mgmm,.òn remontoit }e promontoire de Rhium, éloigné de quarante stades. A quinze’ stades au-delà étoit le port de Panornie. -A’ :pareille ; distance de. ce dernier étoit celui que,,Ton, n,omm.pit le- mur.de-Minerve. .. ... . : .,-1 .-,....,...- - -.- ••.- — _•’ - ’ --’> " -- -0----- - Erineus, port, en étoit éloigné de quatre-vingt- ; dix stades- : :a soixante au-delà étoìt’Aìgïum(S). - A peu de distance de Patra étoit le fleuve Milichus. "’ ',- : En avançant on trouvoit Charádrus (9). .A Test du Charádrus. étoient les ruines d’-Argira ; èk, à la droite du chemin, une fontaine de mèmé riOm : v ’ : i :- : "-, :• - ’ :. : : :_ : _ ’llêSeleinnusÇe je.pit’àla mer vers cet endroit (10). Le Bolinoeus étoit-à’ peu dé distancé : la ville dé Bolina avoit existé sor ses bords ."(--•). Aprèsle’fleuvéêtòií le promontoire deDrepanum. En s’avançant un peu dans le grand chemin, on trOuvòit-les’ruíhès dé Rhy’pa/’ A trente stades de ces ruines’étoit Aîgïum. - ies fléúvés Phàáix 8c Megah’úas -arrosoient le territoire de-cétte : ville, : ;èk ;seréndoient dans la mer.- ’ - ’ : : • -’ ; " "",- : i ; : -" . ; ""’ - - -yÈgiurii ( c. 23 ), renfermoit plusieurs, monumens curieux. Sur 1 lè rivage (’c. 24), il "y áyoit une . fontaine dont Teau étoit très-- agréable au goût." C’étoit dans cette ville que s’àflembloient les Étatsgénéraux de TAchaye., ’",’• -, ’"',_’ Le Selihus étoit. un’pëíip]us’loîn,,àiTést. Lè’ bourg d’Hélice étoit à quarante’stades à’A£- ’ gïum. Ç’ayoit été’ Une ville ; mais, détruite par un . tremblement’de"terre, le territoire ávoit :p’assé à ceux d’JEgiurn’."’ . ’ " \ "" -’ '. Eh quittant HetïceSi^li’cotp.fÇn, trôjiyoit, sor la droite, lá ville" de Cerynéa’. Elle Occupoit !une hauteur au-"dessus du grand chemin, Tóùf près etoit (6) M :. d’Anville a écrit \Tritad- ;comme ’Strabon (Polybê, &c. ".".. ’.,,s-i’.,. . ; *,.-,V, (7)-A la fin :de cet articlè-,i’ábbé’Gédóy’n,dit" : :û voilà » toutes les villes de l’Achaye que l’oniróûye eh Terré- » ferme ». Expression impropre qui feroit entendre, que celles dont on va parler font situées dans les îles. Mais le grec dit : les villes qui font éloignées de la mer ; encore la’ville’d£ Patra n’étoit-elle pas dansl’iritérieur dèsterres. ^ (8) Leíhémin ecoit-plús court’par têr’re. Les traducteurs disentde quarah’tést’á'dès.-Jë-c-róis que l’on’pourroit dire,qu’ilsëTéduità.^uar_tnt’e' ;státì_’s'.,’f : ?’-. ;" - (9) 11faut .queM’./d’Arivillèait èu-déscònnôissahcésbien : j-articulièresfur celocï :l-poûravoir-fait¥ojhbërle-ilíi//>7 !iiíà l’ouest, passantpar le sud de Pa/rce. S’il s’y trouve unerivièr’e'- je’-croiróis’plûtôr. què’è'eftlè G/á_cí«í, & que lé Melichus tomboitdans la mer, à l’est de la ville. Car’ Páúsahias pâroît décrire la -coté simplement & y trouver, d’abord le Milichus, puis le Charádrus. -(10) On cròyoit’ :qu-il suffisoit de.’-sé baigner dansées fleuye pour Oublier, rbbjet de-son amour. _ : " "’ (IÏ) M, d’AnvilUécrit-îoKj !<c ; c-est-uheméprise,.