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Page:Encyclopédie méthodique - Géographie ancienne - Tome 2.djvu/79

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Il y avoit vingt -stades dé Çóronéeau mont lâpàyjlius, où étoit un temple de Jupiter Laghystiest. : ^ --’ En dêseendantdu mont Laphystïùs, dn côté dû temple de Minerve, on trouvoit lê neuvé P halants, qui se jetoit dans le lac Cephìjfis (ou, Gopaïs). Au-delà du mont Laphyf&us-le lieu le plus Temarquable ), étoit là ville d’Orchomenus-, auflî iHustre qu’aucune autre ville de la Grèce r mais qui avoit eu à-peu-près le sort de Mycènes èk de DéloSí Cette-ville étoit remplie de-monumens célèbres^ La ville-d’Halmones étoit affezprèsy.sor le bord du lac. s ’ Du côté de’s-mùnfágries-,-les Orchoméniens corïfinoient aux Phocéens ; du côté de la plaine-, ils alloient jusqu’à Lebadea. Lebadea avoit été d’abord bâtie" sor une montagne : la ^ville nouvelle sot bâtie dans la plaine. G’ést.àpeu de distance-de cétte ville qu’étoit lé Bois consacré à Tropsionius.- Tout près étoit un-petit fleuve ’ appelé Hercynà’, qui ; sortoit d’une grotte ;-èk à unè médiocre distance étoit Toraclé-de Trophonius (i). : Charoneà étoit près de Lebadea- : cette ville avoit autrefois porté le nom d’Ame. On voyoit dans la skine deux’ trophées,,qui avoient été élevés par lès Romains & par Sylla- pour "perpétuer le sou» yenir-d’ùne bataille gagnée : sor-Taxile, générál-dès troupes de Mithridate- - Au-dessus des murs dé Chéronée étoit un^monf très-escarpé ;-on -le nommoit -Petr’achos. C’étoit darra ce lieu,, disoit-on, que Rhéa avoit trompé Saturne en lui donnant--au lieu dé son fils á une piètre à-=dévorer. a". De la-Phocide.-Du côté du’ Péiôponnèse (c’est-à-dire,-auLsod’) :, la Phocide s’-éîéndoît jusqu’à la mer : mais du côté du golfe Maliaque-(Ic’està- dire, à Test)i, là Phocide’ avôit" lés ’ Locriéns- Epicnémidiens èk Opuntieris. Panopeus -(c. 4) ; ètoit la première ville que Ton trouvoit dans la Phocide efx Venant- dé Chíronée, dont élle n’étoit éloignée-que de vingt stades. EHj étoit s°rt peu de chose au temps e ? ;- Pausaniás (2)^- f 1) On trouvera, je croisV dahs le dictionnaire d’antiquités tout ce que rapporté Pausaniás des cérémonies - qui s’observoien. lorsque l’on allpit-cônsultér cet oracle, (a) Je remarque, à l’occasion de cetfe ville,-que presque toutes ceiles-de Ta=Grèce, quoique de peu-d’étendue,- avoient à- peu - près tout ce qúi se trouvoit dans les grandes. Gar Pausaniás,.après avoir dit que Panopeus est ’ u’ne ville des Phocéens,-ajoute :-si pourtant on-peur’ -nommer ville, un lieu où il n’y. a .ni sénat (df%"«), ni gymnase, ni théâtre, mforum, ç’est-à-dire, ni place polir les assembléesdu peuple ; c’est que chaíju*. ville formoit in pétit état, 61 qu’il entroit dans la constitution de, ’ chaque état d’avoir dès théâtres, des gymnases, «O Daulis étoit à"sept stades de Panopeus-.(3) r’cette’ ville étoit peu considérable au temps de Pausaniás-. Un petit canton-appelé Thromis faisoit partie de la Dáulide. Pausaniás dit que Ton-pouvoir aller de Daulis au sommet du Parnasse par un chemin plus long-, mais moins difficile que celui qui,de Delphes, conduisoit à là -même montagne (4). - Si, en sortant de Daulis on prenoit le •hemin de" Delphes, on trouvoit, sor.la gauche decétté route ",- le Phocium, édifice oh fé ténòiènt les assemblées" des députés de la Phocide.’ .- Un peuplns loin on arrivoit à un endroit où lê chemin étoit nommé. ScAi/ ?., c’est-à-dire ici, coupure ; céquë’nóús réndófls par le chemin fourche .•-’" il se separoit en deux. Ce fut en cé lieu qú’fJEdipètïia son père Laïus. Oh voyoitencoré au milieu - dtì chemin la-fépukurê de cé prince’èk du servis teur qui Taccompagnoit. • Là étoit- lé- chemin -qúi condùisoíí à Delphes jmais il étoit en pente èk très-difficile í même pour vin honlm’e à pied (5).- Delphi, ou Delphes, étoit célèbre par sorï oracle " d’Apollon, par ses richesses èk par Taffemblée dés - Amphictions.- Le níotítPamâffus étoit tout’ auprès. Eè ville dé Zjteorea étoit bâtie sor cette montagne. II y en avOtt’plufièurS autres’daris le corps du mont Par-*-’ nasse ; celui que Ton’ appeloit Corycium étoit uri des plus connus par fa grandeur èk lès sources qui ; s’y trO’uvOieht. ’ Oh le trouvoit par un chemins- ; facile, lorsque Ton avoit fáit soixante stades sor là - reítte qui conduisoit dé Delphes au. sommet du mont Parnasse (6). Dépuìs l’autre jusqu’au sommet ’ du Parnasse, lâroute étoit très-pénible. Tìlhorea étoit à quatre-vingts stades de Delphes " en’allant par le mont Parnasse, èk àqUelque dis» " tánce-de plus,-en prenant une róuteplus facile (7).-- (3)-M. d’Anville en indique bien plus. (4) Ceci me fait croire encore que’M. d’Anville eût diï _ plaeér Daulis plus près dé Panopeusv& à Test des mon»’ tâgnés que lui-même indique ; car on Voit qu’alors le chemin seroitplus aisé-,’-au-lieu que d’après la situation qu’il donne à-eetté ville, on peut présumer le chemin dis»- " i$cile 8-â-peu-près la mêmeroute, quoiquemoins longue" que celle de Delphes. Au reste, il faudroit savoir au’jusis quel renseignement il a eu sur la position de Daulis. II"’ nous-faudroit fur-tout uneconnôiffance un peu détaillée de ce local. Mais il-est’sûr, que l’on passoit une montagne pour aller à Delphes. Vòyé-i céquç je dis de la routes - (5) Jë pense donc-, 1°. que Daulis se trouvoit de l’autre côté dés montagnes où l’a placée M. d’Anville ; 2.0. que le Schistese trouvoit danslesmcmragnes mêmes ;& 30. que* c’étoit en en sortant que le chemin étoit si difficile. (6) Çefoà-diré, je crois, jusqu’à .’rendròit où’étoit bâtie Ly’corea’. - ^j).Pausaniás- observe. trés-7bien- que’ ce nom avoir • :d’ábprd été--celai du canton ; & que la ville qu’il indique .ici portoit anciennement,ce_íii-de-_y_oiii lien est : parlé spùs ce nërh dans. Hérodote (Li :riii,, ..^z)iVoyez Neon.