Page:Encyclopédie méthodique - Géographie moderne, T03, P1-RIE-TER.djvu/270

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

I VU I VJ"’tV 1· •, .. ’• , (’ ’ ,.’ . ,.. l .... l ••< ! 1• uf 1 • STA le la force des conféquences ; enfin ; ên ruinnt la bonne méthode dans la recherche de la vérité. ll mourut en 1724, de la même manière qu’il ~ovoit ·écu , en philofophe chré tie n. La reine d’Angleterre fit placer ion bufie dans · . . une grotte d e fon j :u·din dl ! Richemont avec ceuJC de Newron , de Locke , de Samuel Clarclr, &c. Mais fon fameux ouvrage , é bauche de la religion mturelle, t he religion rif~ natu re delineatcd, ~u’il mit au jour J’année de fa mort, a fait fa principal e gloire. Le d ébi t prodig ieux qu’eut en Angleterre cet o uvrage , dont i l s’efi vendu plus de di x. mille exe mplaires en peu d’années, prouve . affez Con mé rite . Il e fi fCU d’ouvrages finis qu’on puiffe oppolèr 1 celui rpt’il a donné fous le mod efie titre d’ébauche . Le deffein exécuté de m1in de maître , a no n -feulement toutes les proportions, mais a uffi co u tes les gdces de l’expreffion, dutour, delafolidité, dulavoir, & Jeh nouveauté. La traduétion fr :lll çoi fe de ce b el ouvrage a paru à la Haye en I 7"L6 , in-4o. L’auteur a eu l’art de débrouiiJe r le c :1hos des notes qui règne dans l’édition angloife ; m ai s il ièroit ~ fou haiter que fa traduétion f .1 t moi ns défeélucure pour le flyle, & fur-tout pour le fens ; car il fait touvent dire à M. WoJJaflon ce qu’i l ne dit poilU, & quelquefois le contra ire de ce c1u’il dit. Sheldon ( Gilbert) , archevêctue de Cantorberi , naquit dans Ja province d e Staftord en I S98, & mourut à Lambeth en 1677, âg~ de 8o ans. C’é toit un homme adroit au manie ment d es affaires , géné reux , charitable , d’une converfation pleine d’agrément. Il a e mployé 37 mille li vres fl :erling à l’utilité de fa patrie. lJ a élevé le m agnifique théâtre d’Oxford qui porte fon nom, 8. : y a employé 14470 liv. 11 f. 11 d. Enfin , il légua à l’univerfi té d eux mille livres 11erling, dont la rente efl : d efiinéc à l’entretien du théât re. (R). STAGNAN A , petite ville de h Turquie eui-opéenne , dans b Romanic, prts de la côte d e la m e r Noire , entre Siropoli & les bouches du d étroit d e Conflantinople. (R.) STAGNARA (lac) , lac de la Turquie en Ell- · 1’ope , dm s la Romanie , près de ~a ville ou bour r,ade de Devclro. (R.) S’l'AGNO, petite ville de la Dalm’ltie, dans h prefqu’ lle de Sabioncello, fur le golfe de VenHe , où eJ1’2 a un petit port, qui efi à 30 milles au .nord-ouefi de Ragutè , dont fon évê<.pt e · e fi filff · .l . :> lJlt. Long. 3.i , t{o ; lat. J). :L , 54· (R.) ~T :HRENBERG, dans la baffe- Aucriche, au tp 3~ ticr du bas-Wienerwald, à 9 li eues !ùd de ’ienne. Il y a un autre Stahrenberg dans la· h :n :ce- Autriche, au ’{Uanier de lfaus, ?. 11 li. ’ t·. e. de I>a(fau, La charge de grand maréchal de l’archiduch é d’Autriche , efi héréditaire d ans la .rn :üfon de Staltrenl ?erg , qui ne poCsède _plus les

!eizneuci es qui lui ont donné le nom, & qui ~ 

• • STA la qualité dE ! comte d’empire du cercle de Fran.. conie. (R.) STAIN , ou STEIN , petite vil(e de la baffe-Autriche , dans le quartier du hau.t -Manhattzb ? rg,, ~vec un pont fur le Danu be , & un péage vts-a -vtS M autern. STAIN, ou STEIN, petite ville & f c : igneurie de la Carniole fup éricurc, il 6 li.. f . de Cbgenfurt. STAlNFORD-BRIDGE, bou rg à marché d’Anglete rre , dans I’Yorck-Shire, au qua rtier oriental de cette province, & fur le D e rw ent. C’efi là que H arold, roi d~Angleterre, défit e n ro66 le roi de Norwège ; & c’efi là que neufjours après ce m ê me prince livra la bataille à Guillaume le conq uérant , & perdit la. couronne & la vie. (R.) STAINTHORPE , gros bourg d’Angleterre, dans la proyince de Durham , à quatre ou cjnq milles d e Bernard-Caille , au nord-~il. STAINVILLE, bourg du Barrois , à 1. li. f. d e Bar-le-Duc. STJl. LECK , chareau du bas- P alatinat, dans le b :üllage d e . Bacharach , où l es barques c.1u i d efcendent ou qui montent le Rhin, payent 18 droit de péage. (R.) . STAL I M ENE , ou STALlMIN 1 , & quelquefois par les Turcs Limio ; c’efi l’a,nçienne Lemnos ;

!le de l’Archipel , placée dans les cartes marines 

a quatre lieues d’AJJe magne, à l’oueft d e l’He de Ténédq~ , à fepç au fud-ouefi des îl ::s d’Imbros & de Samandrachi, h uit à l’oueft-quartau-fud du détroit des D a rdanelles, & environ à dix au f ud-el du mont Athos. Cette ile fut appellée L emn.os de fa fttu ation qui rellemble à un lac ou à un étang, gue lea Grecs appellent Mp.lln . On la nomma l~yp_{ipy lù d’une des filles du roi Thoas , q ui avoir :ttnrefois régné fur ces infi1laires. Elle étoit confacrëe ~ Vulc :tin , & en conféquence on la fu rnomml Vulcania. Homère nous dit que Vulcain la c héritloit par-detll1s ~ous ~es pays du mo ::de , & · c’efi pour cela 9ue. ce dieu eü appeilé dans Virgile le pere Lemrzim. On donne 3 cette ile cent mi ll·~ ? d’lt~Ue, ou trehte- trois lieues commun es de c ircuit. E lle efi plus é te Rdue en longueur d’orient en occiden t , qu’en largeur du nord au midi. Elle avo it ancienne ment d eu x villes , dont la cap ir :~ le étoit appellée He ph.œjiitz , la ville d~ V ul cairt , & l’autre Myrina. On ne {~it laquelle de ces deux villes cft à préfem cell e de Stalimène , & 01êm~ ql4elques auteurs veulent que ce toit le village C ochino qui efiprèsdela mer. Quoi qu’il en foie , )cs P él :tgiens ont auqcfois habi té u ne des deu x villes de cecte lle , où. ils fe r e tirèrent après avoir été c h.tlf~s de l’Attique par les Athéniens. L’ile d e .Sra lin1,t’t) e prélenre un io l fort inégal, & diver ifi é par des coteaux 8c des vallons. Ses plus hautes mohçag nes tont fituées du· càté de la Macédoine . Celle qui eil noJDmé~ Kkij • 1 • • • 1 - • •