I VU I VJ"’tV • • • . ROU • k()UC.EMONT 1 ·pefite vi1lè -de ·Pdnei, dans · la. Gh1mpagne , au dio~èfe dé Langres , fur la rivière d’Arml.n~on, à :z. li . au- de !fus de Ravières, & à 6 au · f . ·o. de Chitillon-fur-Seine. Il y avoit une abb :l’ye de filles , de l’ordre de S. JJeno1t , fondée l’an 1147 ; m :1is elle a été transférée à Dijon l’an 1677· Long. :u, zz ; /.nt. ’17 , 48. RouGEMO NT , bJilhge confidérable d e la Suitre au canton de Rerne. Il s’ é tend d’un côté jufqu’au Valais ; de l’autre, jufqu’au canton de Fribourg, & contient fix paroiffes. ROUGNAT, bourg de France , dans le pays de Combr :1il !es, a 3 li. C d’Evaux. ROUJAN , bourg de Fr :mce , en Languedoc , dioc. & à une li. e. de Beziers. ROUILLÉ , grand bourg de France, dans le Poitou , éleél. & à 6 Ji. o. de Poitiers. ROUINDIZ , c’e fi- a - dire chduau d’airain ; plaœ très- forte du Turquefta.u, felon d’Herbelot, dans la B ibliot. Orient. ROUM , c’efi le no m que les Arabes & autres Orientaux ont donné aux pays & aux peuples que lCJ Romains & cnfuite les empereur~ ; grecs & Je~ Turc~ ; ont foumU. à leur obéiflànce ; mais , outre cette ugnificarion générale ’ les géographes pe dllns ont nom mé proprement pays. d e Roum, . celui dans lequel r égnaient les fultans de b dynlllie des. Selgiucides , dans lefquels les Turcs ottomans ont pris leur origine. D e là vient <{ue l es Perfans & les Mogols aux Indes , appellent . les Turcs. encore auj out·d’hui Roumi. RO UMAGNÉZ, bourg de France, e n Norqlandie , éleél. & près. Mortain. ROUMELIE ( la) , Voy~{ RoMANIIt. ROU MIEU (la) , bourg de France , éleél. & à 2 li. e. de Condom. ROU MOIS (le) , Rotl :omag~nfrs pger, payi de France , dans la haute-Normandie, e ntre la Rille & la Seine ; il fait parrie du diocèfe de Rouen , & Q uillt :bœuf en e fi le principal lieu. Cc payi’ abonde en bled & en fruits. L’on efrime les toiles du Roumois , dites toilrs de minag~ . La for êt de Bretonne lui fournit du bois à bâtir & à brlller. ROUPEYROUX, petite ville de France , dans Je Rouergue, au dioc. de Rodèz, élee. & 3 3 li. C e. de Villefranche, avec une lcnéchau{fée royale. Rou PEY ROUX ou TëRREH ·’UT, bourg de France, dan s le MainP., , é lea. du Mans. ROU<>A , île de b mer d’Eco !fe, au mi<ii de l’fie de W efira.. Elle a 8 milles de longueur & 6 de largeur. Ses cô.tes. {ont fertiles, & la mer d es environs efi poiflonneule. ROUSSAY, bourg de France, dan~ l’Anjou, ~leél. de Montreuil-Bellay. ROUSSELART, Ro,.~ilaria, petite ville pe la , Flandre Autrichie nne , a 4 li. n. e. d’Ypres. ROUSSES , bureau de douane françoife, pour paff’er du comtat Venaiffi.n en J>rovencc l 2. li . dN. . . ’ n. o. c tons. Géowap !Jie. Tome III. • ROU R.cross’Es ·(les) , village, lac, & rhontagne de , F ;an~, dans la Franche-Comté, fur les confins du canton de Berne. La rivière d’Orb~ , qui e ntre dans le lac des Rouffes, rudt au pied des fommets • qui le couronnent. (R.) ROUSSI, comté de s Pays-Bas , dans la partie a !Jtric.hienne du duc ;hé de Luxembourg . Des oo mtes de Rotenfels. ·elle a paifé e n 1718 à M. Maguin , confeiller au parlement de Metz. (R.) ROUSSILLON ( le) , e n latin Rufcinonenfis comitatu.s, province de France , avec le titre de comté , dans les Pyrénées. Elle cil : bornée au nord par le bas-Languedoc , au midi par Ja Catalogne , à Porie nt par la .Méditerranée 1 & à l’occident par la Cerdagne. Elle a 2. 0 li. d~t le vant au couchant, & 12. d e large ur du midi au ieptcntrion ; cc qul peut être évalué à 240 li< ;_ues l{Uarrées. Le fol y efl : d’une fertilité fin g uliè re e n grains ; fruits , vins e.xcellens , fourrages , &c. Les ~rres. y lont - m ême u gratres en certains endroit s , qu~après La moillon des bleds o n y sème du millet & autres graines fernblables , & qu’on y fait jufqu’à trois r écoltes . Les oliviers y {out multipliés au point qu’ils font la r icheife du pays. Les orangers, les citronniers y croitrent en pleine t e rre. On y élève beaucoup de mulets, principalement pour le labourage ; d es moutons dont la chair efi excelle nte & la toiion très-fine ; ~ des bœufs qu’on engraiftè, &c. Il y a peu de vaches & le lait n’en cft pas bon. La volaille y e fi très-commune , litr- tout les pigeons , les cailles & les perdrix, qui y font d’un go(a exquis. La côte fournit . du poiflon en abondance ; & près de Canet & de l’étang Saint- Nazaire·, on fait de très-bon fel , au moyen de quelques canaux oà l’ardet. :r du fole n évapore J’eau de la mer qui y entre. L’intérieur du pays n’offre point de forêts ; leboisyefi :rare,& comme il n’y apointde rivi~res navigables , on e fi obligé de l’y porter à chargede mulets. LaTet,leTee, & l’Agiyne f ont que des torre ns qui coulent dans cette province , où la. cluleut efi très-violente en é té, à cau fe des montagnes ’ qui l’entourent d e toutes parts ; ce qui r end les habitans noirs , maigres, h :1 ves & parcfieux. • Le plus grand coDmerce de cette province , efi : c~lui <ei hviles d’ oliv.es , .tes bleds & du millet . Les vin~, fur- tout ce ux de Rivcjàlte6 , (ont c_ré s-efiimés d e la France & d es é trangers. ’ Si le Rouflillon e !t pauvre & n’a point de nran ufl élures , il f.tut moins s’en prendre à la nature du t erroir qu’au géniç indolent & peu indufuieux d es habitans. · Il n’y a qu’un feul mouillage qui mé rite d’ê tre ! nommé , ~’efi celui de la Fr·an qain , fur la fron. t ii’re du Languedoc. On y mouille quelquefots à tix, quelquefois 3 quatre braffes d’eau. Les barques y fônt affez ~ l’abri des ve nts , e)tceprtS du n. o . Cjui y efi : fouvent in1ù pporcable. Le ~or( de Vendres etl pen de chofe & .l d emi-comblé· v • • 1 • 1 • • • • • • • • j • • • J1 1 t
