Page:Encyclopédie méthodique - Géographie moderne, T03, P1-RIE-TER.djvu/90

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I VU I VJ"’tV • s~Ar· OUo.n , fes abbayes de Tours & de Cluni , de m ême que les ducs de Bourgogne , le ~omte de Forez , les fires de Beaujeu. A la r éunion du Mâœnois à la ~ouronne par S . Louis , le b aillage de Saint -Gengoux fut transféra 3 Mâcon : mais le œmté de M âcon ayant é té donné en 1359, au ~omte de Poitiers, fils du roi Jean, le baillage de Saine-Gengoux f nt r ét-abli , & il ne refia plu~ à M~~on que !on ancie n reff-ort. Le roi Jean, à fon retour d’Anglete r re , ayant fait Jean fon fils duc de .Berri & d’Auvergne , çelui-ci r enonça au comté de Mâcon, d onc le roi confirma les privilé ges & le baillage. Saint-Gengoux fut ford & fa~cagé en 15 66, par les Huguenots, commandés par Pon~enax, & la ~ille r éduite en cendres. On v.oit dans l’églife , qu1 efi belle_, une infcription fépulcrale de 1280. Elle a pr_1s fo n nom d’u ? ancien feigneur qui y re.ju t nadfanoe , & qUJ fut en 66 3, avoué ou proteéleur de l’abbaye de Bè~e , par le ttres d e Clotaire III. Il périt ~r les anifi~es de fa f e mme, qui avoit profité de fon abfence pour fe livrer au d éfordre. Voy~{ Gt :NGOUX-u -Roy AL ,(Saint). (R.) , SAINT-GEORGES. V oyt{ TERRE ( balfe ). SAINT-GEORG.BS (Nuits) , climat de la c~te de Bourgogne , au voifinage de Vofnes , connu par {on excellent vin. (R.) SAINT-GEORGES , abbaye de France, au diocère d’Angers. Elle efi de l’ordre d e S. Auguftin, & du revenu de 8ooo liv. (R.) · SAINT-GE ORGES -D Es-Bois, abbaye d é France, au diocèfe du Mans, ordre de S. Auguftin. Elle eft du revenu de 7500 liv. (R.) ’ SAI NT -GEORGES -DE -LA -MINE. Voy~{ MINE (S. Georges de Ia ). SAI~T-GEORGRS. Voyt{ GEORGES (Saint). SAINT-GERMAI N , abbaye d e Fran~e, au diocètè d’Auxerre. Elle efi de l’ordre de S. Benp 1t, & vaut 48ooo liv. (R.) . SAINT - GERMAIN’ ou SAINT-GERMAIN- EN- ~AY.8 , viJle de l’He de F r ance, fituée fur une montagne aux rives de h Seine , à une lieue & demie de VerfaUles , 4 lieues & demie de ~aris , & une demi-lieue de Marli , ave~ une rnaiion r oyale confidérable par fon étendue, par la b eauté de iès appartemens , la falubrité de P,a.ir c1u ’on y refpire, la beauté d e la vue dont on y jouit , & la commodité d’u ne imme nfe fyrêt qui le joint , & où n os rois vont prendre le plaüir de la chaire. La ville de Saint-Germain doit fon commenc. ement au roi Robert, ’lui y fonda, il y a plus de fept cents 3ns, un prieur é , fous le vocable de S :tint-Germnin d’Auxe rre. · Charles VI y bâtit un château oi) fut reléguée en 1414 , la dauphine , fa bru , fiJI~ de Jean , duc de Bourgogne , p.dnc.e1fe aimable autant que venueufe. Les Angloia i’c n emparèrent fuua le Jnême • • - • SAI· ,,. roi : Gharles V.II la ret~ra de leurs mains. Lo1.1is XI donna Je château nJacques Coitier, fon médecin, (fUÎ en fut dépouillé par ar rêt du parlement. Fran~ois I releva l’an~ie n château : Henri IV’ éleva le nouveau v ers la rivière j il étendit les jar dins fomenus par de belles terraffes : Loui&· XIII, qui l’habicoit fouv ent , l’embellit encore : Louts XN , qui y naquit le 5 feptcmbre 1 :638, a jo :ua les cinq .grands pa...·illons qui flanque nt le$ encoignures du vieux château. Cette maifon, oa mourut Louis Xlii, fe glorifie d’avoir donné nai !fance à trois d e nos rois, . ~enti II , Ch :ules IX. & Louis-le-Grand ( la ville a fondé un panégyricfu8 qu’elle fait prononcer tous Jes ans en J’ho nneur de ce prince). Elle a iervi de retllite à l’infortuné Jacques II, qui y ftnit fes jours agités en 1701 , à Marie St :tan ta fillE’ , décédée en 17a , & ~ Marie d’Efi ià femme, mor te en 1718. Madame de Caylus , d3ns fes Sou.vmirs , dit que cett~ reine l>hoit fait haïr en Angleterre par 13 hautelrr autant que par là n~ligio n, qu’elle profeffoit en italieJme, c’cfi-à -dire , qu’elle y ajoa.uoir une infinité de petites pr :uiques, par-tout, bien plus e n Angleterre qu’ailleurs, mal placées. Cette • princcffe pourtant avoit d e l’efprit & des qualités qui l ui attirère nt u ne efiime & un attachement de la p art de Madame de Maintenon,. qui n’a fi.ni qu’à leurs v ies. Le .château vieux efl : entouré d e fo- !féa t,r ès- 1 . profonds. Il e.fi ~ourt ; né d’une· baluftrad~ , & il ie .terminoit e n terraflè, à llquelle on vient de fubfiauer un c.ouve.rt en ardoiie qui le dépare. . Le château neuf c.onfuttit fur la croupe d e la montagne , a été démoli dans ces derniè res années par M. le comte d’Artois, à qui il avoit été donné . . , Antoine Hamilton , irlandois , a vécu longtems , & eft mon à Sai nt-Germi.Ïn-en-Laye , en 1720, âgéde 72 ans. Il avoit fuivile roi, Jacqlfes en 1688 , étoit ami du duc de Nevefs, de Boileau, de Maleûeux & de Chapelle. II a très-bie n écrit en françois , en pro fe & en vers,. & avec beaucoup de facilité. On a imprimé tou. !ll iè. s ouvrages e n fi x volumes in-a. Il.le tint e.n cenç ville, en 1562, une alf~mblée • gén érale d~s députés de tous les parlemens du. royaum e , convo1uée par le chancelier de l’llôpital : c’efi la feule fois qu’on ait ain !i réuni. . rqus les magifirats de la France pour en appaiièr les troubles. Le fruit en fut l’édit d e janvier , qui fixoit le fort des protefians , & leur permettoit de s’a.flè mb lcr h ors d es vilJes. Cet édit excita ’un m urm ure .général parmi les catholiques , & acheva de p erdre le chan~elie r dans l’efprit d11. ~re. _ , L e cler gé a t e nu pluGeurs aJfemblées en. cette villé ; la pre,m ière en 1 67~ ; la dewcième en 168o ;. la troifièmc en 168 5 ; la quatrième en I 690 • 11..

cinquiè.fllF en J. 691 , & la iix.ième e_n 1 700..

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