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M, endroit où les mailles font différentes ; c’eft la-fégarié.

N j culaignon ou fonds de ce filet. ji fig. 2 eft une drague ou chaufle. AB défignent les deux extrémités du bas de l’entrée de ce filet j l’intervalle eft garni de plombs. A ces deux endroits AB font ordinairement deux grofles pierres. La partie fupérieure de l’entrée du filet eft amarrée fur un matreau CD y fait d’un bois léger. Des extrémités CD partent deux funins , qui vont fe réunir en jF à un petit cable , lequel fert à traîner la drague. Il y a deux petits funins, de -^ en 7^^ & de JS en iff ; qui communi(juant aipfi aux deux grand» , font que le bas eft traîné également comme le haut. La ligne ponduée IK défigne un épar , qu’en quelques endroits on attache ainfi fur les funins, au lieu d’employer à la tête mêtpe du filet le nutreau ou épar CD^

Planchb LXXXI.

On voit dans la fig. i des pêçheui^ occupés i tirer à terre la drague.

Fig. 2. Sorte de drague nommée chalut. Ceft ici le chalut de Bretagne , Poitou & Saintonge i fauf de légères différences félon jes endroits, Les lettres AKA défignent la bouche du filet , dont on apperçoit le bas en J5C , à travers des mailles du deffus ; X eft le haut. BB , deux fu^ jiins qui fervent à traîner le chalut de dedans le bateau E y o ils font attachés en FG. On voit en ce une perche dcftinée à entretenir la bouche de ce filet toujours ouvert. Il y a des lièges COL D. Quelques pêcheurs mettent des boutsdehors EIj pour y amarrer les halins afin de les tenir plus écartés.

I^c chalut , fig. 3 , a fon ouverture amarrée fur ime perche pliante ABC ^ dont lei bouts font amarrés fur une perche droite AB ABC vres , qui fc joignant en D au halin E , facilitent le tirage.

On voit , fig. 4, un chalut difpofé pour être traîné par deux bateaux.

Planchb ; LXXXI I.

Fig, I . Bateau à la voile, traînant une chauflè. Fig, 2. Sorte de chaufîè, dite drangiielU ou drangtlUy traînée par deux bateaux. Le chalut , fig. 3 , a en AB des genouillettes de bois pliées pour recevoir une grolTc pierre ; comme on le voit plus fenfîblcment en C. On voit dans la^^. 4. une différente conflruction de clialut ; F en eft le «orps ou fac. Il fc termine quarrément en G , où font deux cablièrA attachées aux angles. L’embouchure eft mon • tçe fur deux genouillettes de bois en confole, comme celle qui eft cotée A : elles font aflcmblées par la traverfc de bois B , dont les bouts excèdent les genouillettes par dehors, pour s’cmbolter dans une pierre C, Les genouillettes font percées en Z) : on paflTe dans ce trou le funifi £", qmi fert à traîner le chalut.

Planchb LXXXIII.

fom ;pitant de points d’où partent des manci&u- 1 du filet. jdi fig. 1 eft un chalut ufité en Normandie. On toit en BB^ la partie fupérieure de Touverture , encapelée fur un bâton. Trois manœuvres ÇÇD , fervent à traîner le chalet ; celle D part du milieu du bâton ; les deux autres font frappées fur des anfes de fer, KK : el|es fe réunifient en £, à un funin F . Le bas de Touverture eft marqué des lettres MM. G , extrémité" du chalut, qu’on ferme avec un lacet. Il y a ime bouéo en U,

Fig. 2, Armure de la drague ufîtée à Cancalle, pour prendre des poiflTons plats. Fig. 3. Drague, furnômmée angloife^ ^ycê la genouillette qu’on voit en petit à la bouche Fig.