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PAGANELLO, espèce de goujon de mer, qu’on met au rang des poissons à nageoires épineuses.
PAGEL. On pêche ce poisson en Langusdoc. Ce poisson est, pour, la forme du corps, assez semblable à la dorade ; il est charnu, sa tête est assez grande & comprimée sur les côtés, sa gueule petite, bordée de grosses lèvres ; le devant des mâchoires est garni de petites dents pointues ; sur les côtés est un double rang de dents molaires qui ne sont point arondies en dessus comme celles de la dorade, ni aussi grosses ; ses yeux sont brillans, grands, l'orbite ayant environ neuf lignes de diamètre à un poisson, de grandeur ordinaires ; l'iris est argenté. Le pagel a communément treize pouces de longueur sur cinq pouces neuf lignes de largeur verticale ; il pèse environ une livre & demie, les plus gros au plus cinq livres.
PAGRE, poisson de mer, & à écailles, de la famille desJparus, qui ressembleà plusieurségards à la dorade par la fórme de son corps, qui néanmoins est plus raccourci. H aie museau moinsobtus, ce qui fait que beaucoup Tont confondu . avêc la brême dé mer ; fa gueule est de médiocre grandeur ; les dents de devant sont pointues Sc pas grandes ; celles.du fond de la gueule, ouies molaires, sont larges Sr-plates par— dessus.._S.es yeux font grands, k prunelle noire, Sríiris . blanc, tirant un peu à ía nacre ; au rêste il ressemble à la dorade ou à la brême de mer, par le nombre, la position 8c la forme des ailerons ëc des nageoires ; même par l’aileron de ía.queue qui est fourchue. La couleur de ses écailles est vineuse-, ou d’un rouge obscur^qúi.tire au jaune où à Torangé. Ces couleurs s’éclaircissent enapprochant du ventre-j qui est blanc. Les pê^ cheurs prétendent qu’elles changent quand le froid se fait sentir, qu alors lë pagre^devient, blanc, -& que ses couleiírs.changentauíGà mesure que ces poissonsgrofiîssent. Les pagres vont par troupes. Ils craignent le froid ; SrPline dit qu’après les grands hivers on en prend beaucoup qui sont aveugles. Quoi quil en soit, ils se tiennent Thiver dans les grands fonds, SrTété ils’ « s’approchent » durivage poûrj. suivant Oppian, paître les plantes mannes— ; néanmoins on trouvé des insectes dans leur estomac. Lorsquei’air est chaud, on eri prend sur k grève Sc près du rivage ; mais. lorsqu’il fait froid, il saut les aller chercher dans.les endroits où il y à une grande profondeur d’eau. La chair du pagre tient un peu de celle de k dorade. ; elle n’est-ni molle ou visqueuse, ni dure Sc coriace ; son goût-est agréable quand cn lé pêche dans de bons fonds 8c lorsqu’il est nouvellement péché. .’..’… PALANGPLE ; terme" provençal, qui signifieune cordegarnie de lignes ou bresseaux", Sr d’haims où museleaux ;. cette façon de pêcher se nomme dans TOcéan pécher aux cordes. PALEE, poisson, qui ressembleà Ja"traite ou au saumon. 11a le méme. nombre d’aileronsSc de nageoires ; ! elles sont"placées de même, mais ce poisson:ne pèse jamais au-delà de trois livres ; il eîl plus plat que-le saumon, sa bouche_est pjus petite; il ne se nourrit que de vers 8c d’insectes. On pêche la palée dansiesiacs —deNèuchâtel 8c de Brienne. ’ -• .’.
PALOURDE ou PELO.URDÉ’",’coquillage bivalve qu’on pêchéTuries côtes du Poitou, de la Saintonge Sc du pays d’Aunis. On èn mange aussibeaucoup à Marseille 8c à Toulon. —La-couleur de sa coquille est d’un blanc sale, tirant sur ie jaunâtre ; en quelques endroits, elle est large d’unpouce ;, Sr longue d’un pouce 8c demi:Cette coquille est ordinairement enfoncée dans un fond.vaseux. .-,
PANCHOT, poissondu genre de la sardine, qui se pêche eri Espagne sur lá côte de Galice. II a Ia tête plus àpplatie quela sardine Scdeux aiguillons près de l’anus. PANTENO, c’estune espèce’deverveux qu’on met tout-à-fait à Teitrémitë des bourdigues, pourrétenir les anguilles. PAON MARIN. C’est un poissonà nageoires épineuses, II est orné des plus belles couleurs, vert-, bleu-, —,’noir & rouge. L’aileron• de-fa queue s’étend ën"éventail. Les couleurs les plus .obscures font fur le’dos. ; :.
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