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Page:Encyclopédie méthodique - Pêches.djvu/206

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^ -PÈG" ’ PÊG- " /. ’ ,.’-| Sesaffermir contre Teffcvt de la inarée, chaque

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pieu est retenu par une corde qui forme un étai., frappée d’un bout à la tête’des pieux, Sr de l’autre aux piquets qui sont enfoncés dans le terrein , à unepetite diítancedespieux, ducôtépar où Teau vient avep rapidité. On affermit encore les deux pieux qui terminent,les filesde chèvies, par Un étai qui est à-peu-près daas Talignementdes pieux ; Secette corde se prolonge dans toute la-longueur da Tétalier , étant bien.tendue Se attachée par une boude à la’ tête de, chaque pieu. Cette manoeuvre affermit les pieux, elle en assujettit les têtes à des distances proportionées à k largeur de Tembouchure des guideaux. On tend .à/tìix-huit pouces au - dessus du terrein’ un pareil cordage, qui assujettit les pieux’par le bas. L’embóuchure des guideaux est bordée d une corde assez fcrte-, à laquelle on pratique des oeillets pouf pouvoir les attacher bien tendues à des anneaux de fer qui sont amarrés aux pieux. Entendant des guideaux au bord de la mer, les pêcheurs mettent toujours Touverture du côté de la terre , afin de recevoir l’eau lorsque k marée baisse. On conçoit que ces étaliers doivent être solidement établis pour résisterà Teffort que Teau fait fur une rangée de filets qui s’oppose à son cours. L’embcuchuíe des guideaux est fort grande, 8e -comme’ils se joignent tous les uns aux autres, ils forment par íéur réuniònune file de manches toujours prêtes à recevoir les poissonsqui suivent le ’Courant.,- gros Se petits : mais"on les y. trouve toujours morts, quand même on les tirerait du filet peu de temps après qu’ils sont pris. Les pêcheurs préparent leurs guidesux ,’- de basse-mer. C’est aussiáe basse-merqu’ils -vont en retirer le poisson.Pour cek, comme il-ri’ya point de panier au bout des guideaux , ils délient une ligne qui ferme le bout du sac , . 8r secouent lá..manche- sur le sable pour" en faire sortir le poisson.

" .. La pêchedes guideaux à hauts étaliers est uné ,des plus considérablesqu’on fasseà. pied fur plusieurs côtes. Elle est.en usage vers le Havre ;, Caen , Separticulièrement fur les côtes de Touque &. Dive ; de sorte qu’en. Certains endroits toute -la. plage est traversée de chèvres à guideaux. - Le fort de cetté pêcheest depuisle commencement d’octobre jusque-vers k fin du mois de rpárs : on est obligé de la discontinuer quand les chaleurs se fónt ; sentir, à cause de la quantité d’otties de mer Sc.de crustacées voraces, qui se portent à la côte. - Les pêcheurs étaliers, riverainsdu.saont Saint-Michel, tendent des guideaux avec tròis piquets „ . dont deux servent à tenir Tembouchure ouverte au moyen d’anneau :- :d’osier qui sont de chaque "côté, & dans lesquels on passe les piquets ; la , quíue du guideau est amarrée fur un troisième piquet , Se ils tiennent le guideau le plus tendu. qu’il leur est possible. Par cè moyen, ils ferment., les mailles qui sont déjà fort étroites. Orì nomme çës guideaux h petits étaliers ; mais ce nom convient encore à d’autres, dont nous allons parler. , - . /- Ceux qu’on appelle en Normandie hachesvolan ; .es, ou guideaux a petits éízliers , sont ainsi nommés, parce que les piquets fet-iésquels ces filets sont tendus ne s’élèvent que de trois òu au plus quatre pieds au-dessusdu terrein. Onles appelé aussivolants , parce que.les pêcheurs les changent souvent de place Se de disposition d’une marée à l’autre, suivant Tétat des bancs desable , qui assezfréquemment íònt mouvans. . Ces piquets ne sont point retenus par des cordes , commele sont les pieux des grands étaliers. Les chaussesde ces guideaux n ont que deux ou deux brafses’& demie de longueur ; au lieu que celles des grands en ont quelquefois six ou sept. Enfin, les petits étaliers se placent fut les grèves sableuses 8e vaseuses, ainsi que dans toutes les plages où il se forme des courans. . On a donc jugé à propos de dimirsuerla longueur des chaussesdes guideaux Se d’en augmenter k largeur. Ivíaisen ies tenant larges Sccourtes, les poissonsauroient pu s/échapper : c’est ce qui a fait imaginer un moj’en très-ingénieux d’empêcher îe poisson de sortir du filet, sans former aucun obstacle à leur entrée. Òn a rempli cette intention en-plaçant un goulet avec un cerceau qui tient ouverte Tembouchure du filet. -. " Ce goulet est un filet figuré comme un entonnoir ; dont Touverture’ du pavillon est attachée au’ cerceau. La pointe de ce filet est soutenue dansTaxedu filet principalpar quelques filsdéliés , Sc pour que le poisson entre aisément dans, le filet par des fentes qu’on pratique à la pointe du goulet, ces-fils sont tendus mollement. 11 est sensible que le poisson entre fans effort dans le corps du filet par ces fentes, Se-que se trou-’ vaut à Taisedans Tintérieur du filet, il ne s’avise point de chercher à s’échapper par les fentes qui lui ont permis d’entrer. Des verveux ou verviers ,. qu’on nomme aûfifi renards, Sec. . Le verveux le plus simpleest un filet en forme ’ de cloche, Sc’ un peu conique, d’une ou deux brasses de longueur , dont Tentrée porte trois ou quatre pieds de diamètre. Le corps de ce filet