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. PER in perchés fur Uavant ; au signal qu’on leur d’oririé, ! si en. frappant Teau d’un aviron , ils se. jettent ] !’ dans la rivière. Chacun plonge de son. côté ; 8e saisissantun poisson par le milieu du corps, I . ils retournent à la barque avec leur vproie. Le I pêcheur prend Toiseau , lui baisse k tête , passe 1a main le -long de son col,- 8c lui fait rendre le poisson qu’il a avals tout entier lorsqu’il est j petit, &.qui seroit entré dans, son jabot, si 1 on ne lui avoir pas passéle col dans un anneau : ensuite on lui donne quelques poissons pour récompense. Lorsque le poissonest trop gros, plu- "( sieurs oiseaux travaillent de concert à Tamener < à bord. ’.' • Pêches sous la glace. ... ’ : Quoique dans les pays froids,, où les eaux ’ font glacées pendant unè grande partie de Tan- . née ,,on puiiiè conserver le poisson’gelé, tant que le froid dure, on en prend cependant beau- . coup, sous k glace. ; Les filets dont, on se sert, ont souvent cinquante brasses de longueur-,’ fur’un peu moiris d’une brasse de chute ; les meilleurs font faits de bon fil de chanvre’qu’ón tire d’Europe ; Us sont bordés d’un bon bitord- qui sert de maître i on les leste avec ; des pierres ; qu’on attache au pied du filet avec, un gros fil d’écorce de bois blanc. . . ’ , •’. ^ -- ’ / Au lieu deiiége, on fait les flottes ayec des : -bâtons de bois de cèdre,- qui- ont un pied Se demi de longueur, & seulement un pouce de- ; largeur, diminuant un peu vers les extrémités. On prépare le filet, Se óri ajuste le lest Scies flottes le long de quelque rocher. Ensuite on -perce, k glace jusqu’à. Teau, faisant une ouverture de . deux ou trois pieds de diamètre. -A environ quatre brasses de ce trou , on en fait un autre,puis un troisième, un.quatrième. Sec. plus ou moins , suivant k longueur,du filet,qu’on se propose de tendre. Alors., on tend le/filet .qu’on" fait ; passer’sous la glaces au naoyen d’une perche légère à laquelle on attache une ligne de moyenne, grosseur.Sc quia-plus de fongueur- 3ue le filet. On fuit du reste les procédés or-.

inaires de la pêche.. / ’-

PË C.H EU R. Le pêcheur est celui qui fait

son-métier de la pêche :-.les uns habitent les bords des rivières Se. des fleuves, s’attachent ; à lápêche des jjoissohs d’eau douce ; lés autres , situés fur le bord dé-la. mer, s’attachent "à lapêçhe du poisson de mer. "Lèspécheursfont eux-mêmes leurs filets pour la pêche, tels que les faines, les trémails, les ." nasses, les éperviers, r&c..,’Ils.’f6nt usage de ces diverses-espèces de filets suivant les différentes -e spèces de poissons qu’ils veulent pêcher, Sc PÊGSÍ&&I.,’ . "elonla nature du terrein où Us pêâhent. Voyar .’article PÈCHES. PEIGNES ( harengs) ,poissons qui ont perdu leutS’nageoires ou beaucoup • de leurs écailles. PELARD. Le bois qu’on nomme pêlard, est le jeune chêne dont on a enlevé Tééorce pour en faire du tan. PELOTEou PELOTON. O n.nomme pelotons, des bouts de membrure qu’on cloue sor k partis de Tauge qui traversela chausséedes étarigst,’-' PENTENNE, nasse oU filet qui termine les . bourdigues ,, Se qui est destiné à retenir ies aríguilles. ... ’ " /- PENTIERE. On Hommegrandespentieres des filets qu’on établit verticalement Se par fond ; c’est póurquoiondonne ce iiom aux folles. PERÇEPIERRE ou SIGNE DE MER. C’est un poissonde k Manche Se de ía Méditerranée qui sexache entre les pierres ; il est,de k classe "dès poissons"à nageoires,épineuses. II a la’ tête petite. Seronde, semblable à ceisc-d’un singe. On remarque aussi k petitesse de son corps, de fa bouche , de ses yeux. Les dents de ses.mâchoires- .-s’entrekceiit.entr’ellés. sesnageoiressontcourtes .’j

sa peau est mouchetée, lisseSê glissante ; il tâcha

de mordre les pêcheurs. Sa chair est molle 8e a, peu de goût. '.’. PERCHE. Pêcherâ.la perche, c’estattacher une ligné garnied’un haim au bout d’une perchelégère oU d’tine canne.

' Perche volante. Les pêcheurs à la canne disent

quils pêchent à perche Volante’, quànden se pro- . menant lelong du rivage , ils font sauter ThaimSe Tappâtquelquefoismêmefanstoucher à l’eau.

, PERCHE DE RIVIÈRE, poissond’eau douca

asse,zestimé Sefort commun. On en distinguede deux espèces : Tune plus grosse que l’autre qu’on nomme gravelée, Se qu’on, regarde commela vraie " perche ; il y en aqui pèsent troísquarterons : l’autre qu’on nomme gremille,qui est petite , a sor la tête ou auprès-, des ardillons qu’elle relève à fa

volonté , & qu’on a’comparés à une Couronne.

Otì trouyé de ces poissonsdans ks étangs- ; mais . ils fe plaisentprincipalementdans lespetites riviè-’ res d’ëau très-vive ; on sesprènd en traversant les .,"’cours d’eàu d’un trémail., Se traînant dessus un épervier ; quelques-uns s’enfoncent dansl’éper-

yie’r , d’autres effarouchées par ce filet donnent dans k trémail- On prend aussides perches avec - les verveux Scies filets à manche. C’est un poisson c très vorace : quand il est petit, ses.arrêtes sons -’.'. " " ’ E-e