Page:Encyclopédie méthodique - Pêches.djvu/26

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í ? cette enceinte, .muni» d’une longue perches a, , l’extrémité de’laquelîë/ ori attache : un yase áe , bois , qui a la forme d’une coupé ou d’une casse . creuses lespêcheurs^plongentçettëcoupe dansl’eau dé toute leur force, çequi produit un bruit sourdJ qui néanmoins s’entehct £ uhé grande distance>' alors le poisson épouvanté, soitpar le bruit., soit par i’ii’gita’fioH’de, l’eau , se jette dans le filet & : est pris. - - í. . .-.’-„’. -•’ " j

Ce petit poisson ala chair flasque , & a peu

àe goût., c’est pour son écaille qu’on le pêché. : cependant quand ori l’en a dépouillé , on vend. lë pëiffòn a ’bas prix.j & ceux ^qui les achetent ; lès font frire. On recherche-les écailles â cause, de leur éclat qùi ressembleà la nacre de perle ; elles font póùr cette raison..préférables à toute ; autre pour faire les perles fausses , ’. qui ayant-’ autant- d’éclat que les finés"_,ont beaucoup fait baisser le prix de celles-ci. -.-’" , Quant à la préparation de ì’ejsenced’Orient, que l’on tire dés écaillesde Yable , voyeirtom. II, "des Arts -& Métiers méchaniques, page 426 & s ABLERET.,. ABLERETTE , forte, de filet «qu’onappelle aussi carrela ou échiquier• ~ & qui ïert ,à preildieles ables ou ablettes. ^AGÀRNEou ACAMANEr, poissonécailleux & ;blanc., qui habite le rivage de la mer ’, ’&L1 qui devient fort maigre en été. Il est semblable ’ iui pagél,& au pagre, avec lesquels òn le vend à Rome fous lë nom commun de phagólifto. Sa’clvdir,est’douce & nourrissante. .-’<[ A C H E,E>S. On donne ce nom -,.’..&celui ’/Âe’fliicke, à certains vers qui fervent à’nour- .arir des oiseaux, PU.à faire des"appâts p.qurlA pêche ;. &.’comme il est quelquefois ássez diffi- ; ciled’èn trouver, voici divers moyens pour en ; avoir presque en toutes les faisons de- l’annéë. Lè ; premier,est de _s ?enaller "dans un pré pu . aútre lieu rempli d’herbes, où l’on jugera qu’ils fieut y. àyoir de céttë forte de vers ; là If faut,. ans sprtir d ?iihe.place, danser pu plutôt trépigner des pieds environ J un demi-quari d’heure fans s’àrrêtér :.vôùs yerrèz les vers sortir de terre tout-au-tour .dé. vous : vous les amasserezi non - à .mesure-qu’ils sortiront ;, niais :quand ils seront tous, dehors ; .carfi vous vous arrête* un moment ; ; zlscentreront : d*ns la’terre. : : r

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" Le deuxième- .nroyen .s’èmploie lorsqu’il y a . îles noix .vertes furies noyers : prenez-en un - qhárteròn ou deux i ayez un seau plein d’eau / ’--.&. ùn’e brique pu tuilé fur laquelle vous râperez"’ îa broû’e de vos noix, tenant la brique & les’ noix dans"e fond de’.'-f.eau : lorfque :’vous aurez. tout Tapé,1-eauieraamere -.repanaez cçijc c*u-, s’il y a des vers , ils sortiront dans W quart ; ,d’heure.’ • ’ ;- --’

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-’..•’-' ’" :’ ;" On fait la-même chose avec des feuilles’ dé. noyer Ou de chanvre’qu’on fait bouillir, .&-on répand fur la terré l’eau dans laquelle les feuilles Jonr bouillis.»,, . OnKfaitencore bouillir du vert-de-gris-dans tin]’ peu de vinaigre , & ’on en arrose la terré. <_ , : • Enfin voùs trouverez des achéesaise’rneijt la nuit, ayant uné lanterne .sourdej ;.& marchant doucement dans un jardin le long des alléesj, ou dans un pré où il n’y. áuri plus d’herbes^ quánd il aurá plu ou :après unTarpuillard. Quàíîd il fait" sec , les achéesne sortent de leurs trous <pie dans lês lieux humides, & à l’abri du vent Sir.-dusoleil. - Autre moyen : c’est de plan ter, d’environ, un pied un-gros bâton" dans un endroit d’un pré numide, & de remuer la rerre pendant un demiqu ár.t d’heure en’agitant lë’bâton en ?tous sens : ;’ l’ébranlement de la terre fera sortir les vers., ACON, petitl)àteauplat très-léger^ & qdarré. par derrière : -.il_sert a aller, fur les Yascs. D» homme met une jambe dans le bateau , il appuie ses deux mains fur les bords , & il pousse Xacoii avec une jambe qu’il a’ dehors : de cette façons il se, transporte oû il veut.. ACUL , nom que les pêcheurs donnent ail fond des parcs, du côté de la mer. ADANE. C’est le poisson lé plus énorme .qîîe nourrissenrles rivièrèsJ C’est principalement daris’ le Pô qu’on le trouve :Ì se nomme en italien^ ,’adcno & adtllo ., & enlatin , attilùs. Ge poisson a cinq rá’.igsde grandesécaillesrudes & piquantes ,--deux de chaque côté, &. l’autre au milieu du dos : ces deux grandes écailles le font assez ressembler à l’esturgeon ;. mais il les perd avec le temps’, au lieu que l’esturgeon conservé "toujours les siennes. Ce poisson a deux barbillons charnus & mous rll n’a point deïdents : il"se nourrit de. poissons.Dansl’hiver, il se retire dansles.goufTres .ou Eô. -L’adaneest Quelquefois si monstrueux , qu’il pèse jusqu’à mille livres^ Les italiens fe. seryent pour le pêcher d’un hameçon attaché à únë chaîne de fer : & souvent^deux boeufs fus-’ fiíèni ;,à peine pour le traîner hors de l’eau. La chair de. l’adane est molle & d asiez bon goût ; màis il s’en faut qu’elle ait la délicateûe de. "l’esturgeon. ’ - •’ ’

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" ,. - . A G’Ò-^î-. On -pêcliedahs le lae de Guarda t proche Vérone, un poissongros comme un petit hareng ou une grosle íafdine, connu en lûlie