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Page:Encyclopédie méthodique - Pêches.djvu/298

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T.

A. ACAUÏ).. Le poisson qu’on appelle ainsi à la Rochelle , se .nomme baraud gode au Har vrè, 8c à Dieppe ; poule de mer~’ì Fescamp ; petite moruefraîche à Paris ; malcotà Brest. . •Ce poissonest incontestablementde la famille des morues, puisqu’il

est à arrêtes & à écail-

les , qu’il a trois ailerons fur le dos j deux sousle ventre derrière l’anus, deux nageoires derrière les ouiés, & deux sous la gorge, I’aileron de Ja queuecoupé presque quarrément, & un bar-, billon au menton.

Le7’tacaud ne peut être confondu avec la moruefranche, meme avec les jeunes, étant beaucoup plus court, plus : large , plus applati. On ne peut le confondre non plus avec le lieu, puisqu’il a un barbillon ; il a la mâchoire supérieure-un peu plus longue que l’iníérieure ; le lieu a l’inférieure plus longue ; il a une tache noire à l’arriculatipn de la nageoire branchiale, le lieu n’en a point ; I’aileron de la queue est Ílus

fourchu au lieu.&sà l’anon qu’au tacaud qui ’a presque coupé quarrément. La tache de fanon est fort différenre de celle dutacaud, tant par sa grandeur que par l’endroit où elle est placée ; enfin , ,ia forsae de ces poissonsne se ressemble point, monplus que leurs couleurs. On prend des tacauds toute Tannée fur nos côtes ; maisla saisonr ù ils sontcefiimésles messieurs, sontJes mois d’octobre , novembre , décembre&c janvier.

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On en trouve dans les parcs, dans les filets qu’on tend à la côte , les trasiaux , les manches, j les verveux ; on ea prend, dans les nasses& feouraques qu’on emploie pour pêcher les crustacées ; j & aussiaux hair.íS ; en un mot, dans tous ìes filets qu’entend pour prendre Jes lieux, les merlans, S :c. Quelq-jes-uns même s’engagent dans f lés manets avec les msquereaux, mais raremenr , parce que !a/plupart sont ttop gros. Ce poisson se plaît dans les rochers. TACON , nom qu’on donne à une espèce de saumoneau.

TAMIS , instrument’ des pêcheurs ; c’est en effet un tamis que dans certaines circonstances, ’

on"ajuste au bout d’une perche , & qui dans CSE état sert de verveux.

TAMOUT A,-poisson de rivière du Brésil. H eft de couleur de fer fur-tout à la tête. Jl eft Jong de cinq doigts : il a la tête comme celle

d’une grenouillé ; fa bouche eft pstite, fansder.tSj

garnie de chaque côté de deux barbillons- Ses yeux sont petits , l’iris en est doré. Sa peau est

!une espèce de cuir assez garni d’écail’í-soblon- 
!gués-, & dentelées. La chair de ce poissonest très-délicate. 

TANCHE. On distinguedeux espèces de tanches , celle d’eau douce &ccellede mer. -

ZLatanche d eau douée est un poisson rond à écailles &eà arrêtes , qui, à piusieurségards, ressemble à la carpe. Les ailerons & les nageoires de la tanchesont forrfíésde rayons fort souples3 qui semblent composesde filets très-fins , ramassés en forme de faisceaux. ILlIea un petit aileron sur le dos, plus près de f aileron de la queue que du bout du ssuseau ; un autre ailercn derrière l’anus : I’aileron de la queue n’est pas beaucoup fendu, mais comme "frangé. Elle a deux nageoires derrière les opercules’ des ouies , & deux sousle ventre ; ainsi à cela près que I’aileron de la queue n’est pas beaucoup fendu , elle a tous les caractères des poissons compris dans la . famille des aloses.

’Ses écailles sont vertes , petites, minces, & recouvertes d’une mucosité., qui rínd ce poisson très - glissant, de sorte qu’on seroit tenté de croire" qu’il n’en a point : ce poissonse trouve dans presquetoute le-srivières , les étangs , même dans les mares ; car il se plaît dans la vase ; néanmoins on assure qu’elles pissent volontiers des eaux dormantes dans les rivières ,êc effectivement on en trouve assez abondamment dans de petires rivières dont i’eau est fort vive-, celle-squ’on . pêche dans les fonds vaseux, ent u ?i eoûr de vase très - désagréable ; pendant que ceilesqui se sonrdégorgées dans les eaux vives , font un >resben mang. r ", fur-tout loise-.i’elles sent grosses ; car les petites sont pleines d’arvètes , qui les rendent désagréables : une tanche de troi.’-livres est réputée b=iìe ; on dir qu’il v -n a qui pi Ht cinq à six livres ; on assure qu’elles fraient eB