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V.

y.

VACHE MARJNE,

ouBÊTE ALA

GRANDE DENT ou MORSE. Cet animal se trouve dans la mer du Groënland , vers la nouvelle 7rsemb !e, près des petites îles vers te golfe de Saint-Lánrent. C’est un cétacée vivipare 8c amphibie. Far la forme de son corps , il estassezsersblableau phocas ; mais il est beaucoup plus grand., il a plus de corps , il est même plus pesant qu’un boeuf. Ses quatre pieds sont plus- propres à nager qu’à marcher , sur-tout ceux de derrière qui sont absolument palmés. Ses doigts sont couverts d’une peau épaissede six lig’i£s : la peau du cotps a pr*s d’un pouce d’épaisseur. Ses poils ’font, courts, Druns 8c d’un jaune-sale, -lia la tête très-grosse , informe, platte en devant. 11a fur ie front deux trous par lesquels il rejette Veau. Son museauest entouté de-foies cartilagineuses. La mâchoire supérieure est garnie de huit fortes d*-nts ; la mâchoire inférieure qui est triangulaire en a autant. C’est de Textrémité de la mâchoire supérieure que sortent deux grosses 8e krg ?s défensesfaites en forme rie croissant,&’qui se dirigent vers la poitrine ete J’animai. Ces défenses ont environ vingt pouces de longueur & neuf de circonférence près de leur origine. Elks sont un peu «platies 8e légèrement cambrées ; elles sontplus dures & auiìi blanchesque i’ivoite de Téléphant. La vache marinese nourrit de coquillages. Ce sont ks dsnois & fur-tout les lapons qui vont à la pêche de cet animal. On trouve encore beaucsiiip de vaches marines dans la mer de Kamtschatka. Leur peau est noire, fort épaisse& fort dure.

Les vachesmwir.essont douces par nature ; on les touche quelquefois fans qu’elles s’enfuient ; auffi choisit-cn cellesdu troupeau que Ton veut prendre. Un homme fort se met dans un bateau conduit par trois ou quatre rameurs , & tient à fa main un grand cre-chet de fer bienaigu qu’il enfonce, d’ansle dos d’un de ces animaux : ce harpen est attaché à une grossecorde íìu’une trentaine d’hommestirent du rivage, tandis que ceux qui sonr dans le bateau percent k malheureux animal jusqu’à ce qu’il expire. Lorsqu’une vache marine-Cesent accrochée, elle se débat pour se dégager, Se ses compagnescherchent aussitôtà la secourir ; les unes s’étendent fur la corde comme pour la casser, d’autres -

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essaient d’arracher le harpon à coups de queue ; quelquefois elles entrent en fureur 8c renversent le, bateau en le soulevant par tlessous& lé fond couler à fond en le frappant & le perçant de côté & d’autre avec leurs défenses osseuses. Elles parviennent même quelquefois à briser les armes des pêcheurs & à les faire tomber de leurs mains. On fait la pêche de ces animaux pour leur enlever leurs défensesainsi que leur graisse, dont on retire une huile austì bonne que celle de la baleine.

VACHEMARINEde la Chine. On voit dans les mers de la Chine, cet animalqus"vient souvent à terre , 8e qui attaque íes vaches domestiques. On rapporte que Cescornes s’amollissent à l’air en peu de ternpS, ce qui Toblige de retourner à la mer pour leur faire reprendre leur première dureté.

VAGABONDESou VARIANTES. On donné ce. nom aux courtines qu’on change fréquemment de place. II y a encore des courtines qu’on nomme volantes.

VAIRON, petit poisson blanc &cde rivière, à nageoires molles. C’est une espèce de petit goujon. On trouve ce poiston dans les gués couverts de pierres ou de fable. 11a le corps de différentes couleurs. L’opercule des ouies jette des reflets très-brillans, or, jaune, vert, bleu. Ses mâchoires sont bordées d’un beau rouge ; ses prunelles sont très-noires. Une bande assezlarge, d’une belle couleur d’or , s’étend"des deux côtés de I’aileron de la queue aux ouies. Son dos est brun , pointillé d’or, le dessoussembleune bande d’étoffé pointillée de vert, de bleu, d’or, de rouge.. Ce poisson est de la famille des aloses. VALET, morceau de bois qui a un crochet à chacun de ses bouts , & sett à tenir tenduela portion du filet qui est•faite, pour continuer à le faire commodément.

VANDOISE ou DARD.. La vandoife est un petit poisson-d’eau douce de la longueur d’un hareng , mais plus large ;- il .estrare d’enprendre- <r|ui

aient un pied de long ; il va si vîte dans leau, qu’il semble s’élancer comme un dard,, ce qui lui a fait donner ee nom par les pêcheurs.