ía Seine appellent r-êisdormants des rets tendus comme les folles. DRAGUE.On comprend sous ce nom générique , qui signifie un filet en manche que l’on traîne, bien des espèces de filets. On peut les considérer comme des guideaux, qui, au lieu d’être’ établis sédentaires , sont traînés fur ie fond , ou comme des "eyffauguesou ganguis qui n’ont point d’ailes : il, y en a qu’on haie de terre fur tes grèves ; d’autres sont traînés par des bateaux : les unes se nomment chaluts, d’autres dranguelle ; d’autres caries ou dragues. Toutes ces pêches s’exécutent avec des hlets en chausses, qui sont plus ou moins longues, qui ont leur auverïuré’..pltis.. ;cu.moins grande., & qui-sont armées de fer ou de bois. La force des ;filets va- j rie aussisuivant leur grandeur. On appelle austij drdgue, un filet en chausse, armé par - devant j d’un châssisde bois ou de ter, qui gratte le j fond lorsqu’on le traîne : il sert principalement i à prendre des coquillages, comme huîtres, ca- ! rambots, oursins. Ori Tappelie en quelques endroits ganguy. DRAGUEUR, bâtiment de. haute-Normandie pour la pêche.de la morue, du hareng , du maquereau, au Nord, à Yarmuth, aux côtes d’Irlande , 8cc. - D R AIN ET’T E , DRIVONNETTE, DROUIL- 1ERTE, par corruption, je crois, de dcrivette, filet dont on se sert à la dérive pour prendre plusieurs sortes de petits poissonsjronds . : c’est. un manet. . DRANET ; synonyme de colteret.-- -...,- DRANGUELLE,sorte de drague, óu chausse simple qu’on traîne sur le fond au moyen d’un petit bateau : il y a des dranguelles claires 8c d’autres épaisses. DREIGE, pêche considérable qu’on fait dans l’Océan , avec un grand tramail, qu’on traîne avec un bateau nommé nef, 8c un ajustement que la marée porte au loin, pour traîner un des bouts du filet : on te nomme le bou-fet. On. donne aussi ce nom en Bretagne à une mmche qui est tenue ouverte par un chaísis de bois, ou de fer, & dont le bas est chargé de plomb 8c de fer ; c’est une vraie dreige, DREIGEUR, bateau qui sert à la pêche à la dreige. DRo ME.On emploie ce terme dans quelques ports, pour signifier Ie cordage qu’ailleurs’cn nomme oria, & qui sert à tenir la bouée arrêtée fur tes filets des pêcheurs. DROUILLET,petit filet monté fur des perches, qu’on présente à’.Topposite du cours de la marée, pour prendre de petits poissons, particulièrement le haranguet, qui est fort différent du hareng. DUNES, élévations qui bordent Ia mer ; il y en a d’assez, élevées pour former des montagnes : on donne volontiers ce nom à celles de fable qu’on voit aux environs de Dunkerque. E- ’ ."". " -. .ECHIQUIER.Voye^ CARREAU. ECHOUES. , se dit quand un vaisseaumanquant d’eau, porte fur le fond.
- F. ÇLUSÊ. Les pêcheurs parquiers nomment
ajnsi les parcs de pierre. ECUEIL, rocher ou banc de fable qu’il faut éviter pour ne pas périr. EGRAU -, filet de fa pêche" dite jagude dans les cheneaúx de Buch. EGUILLIÈRE.Voyei AlGUILLlÈRE. EIN. C’est un mot "corrompude háim. Quelques-uns disent fiche. EÎSSAUGUE.Il vaudroit mieux, écrire aijfaufue : <juelqne$-unsécrivent effauguey d’autres if- .-L fougue. C’est un filet approchait isje la faine, au milieu duquel il y a un sac délais t, ce qui est assezd’usage en Provence. Amêjcftsilet est composé de deux ailes ou bras de fil&tjgçîd’unemanche qui est au milieu. Après avojrz^it parcourir au .filet une grande enceinte, on le tire à terre pour prendre le poisson. ELANCEMENTde Tétrave. C’est la quantité dont Tétrave se porte en avant au-delà de Tex- . trémité de ia quille. EMBALLAGEdu poisson. On prend bien des précautions pour emballer le poisson dans les paniers , lorsqu’on veut le transporter , ou, comme on dit, le chasserau loin : on emballe dans des paniers qu’on nomme deux au-cheval, quand deux paniers en font la charge ; trois au cheval, quand il en faut trois 5 & de même quatre auekeval.lly en a de plus petits, qusonnomme cleyères. Enfin, OHenveloppe quelquefois de beaux
