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322 Vocabulaire

Vocabulaire sur des pieux quî aboutissenti des manches où entrent les anguilles. MANIOLLË, grande truble dont on se Cettdans TAdour près Bayonné, dans un petit bateau ,. pour prendre de petits poissons :on s’en sert aussi dans le port de Brest,pour prendre des merlans bâtards. Quelquefois la maniollë n’z point de • manche ,&c est suspendueà un cordage. -• :’ MARAUDERsignifie chez’les pêcheurs normands deux choses fort différentes , savoir : mettre lêufsappelëts à la mer ,òú raccomoder, rétablir , radouber leurs filets. MARCHAISou HARENG-GAI.C’est le hareng Vuidede laite 8c derogue après qu’il a frayé. MARÉE.On appelle ainsi les poissons de mer. Les plus chers 8c les plus délicats se nomment grande marée, les plus Communspetite marée. .’MAREYEUR, marchandde marée. Comme ils ^achetent des pêcheurs pour ía transporter en diftérèrits endroits, on les nomme chajfes-marée. MARSAÏQUE, palis pour, prendre des màque

.-reâux.

MARTEGALjforte dé bregin, Ce mot est peu «site. „ ,_ MATS, longues -pièces de >boisqui s’élèvent verticalement fur les vaisseaux : on les nomme fur les galères arbres. Sur les vaisseaux, il y a le "grandmât, le ^rand hunier & le grandperroquet ; le mât de misaine’, le petit hunier 5c le petit pérroquet.r À -Tarrière l’artimon, en avant le ’ beaupré. Les petits bâtiments ne portent qu’une partie de ces mâts. MATTÉde thons. C’est en Provence un banc’ de thons. : ZMEJANOSou MEJÂNES.On appelle ainsi aux Martigues les cannesqu’on emploie pour faire les bourdigues lorsqu’ellessont de moyenne longueur. MENTANA.Les Basques,appellent ainsi les noves ou nouesde la morue. - -’. ’ MENUISE.JL.espêcheurs disent souvent menife : ce font des poissonsdu premier âge q^on prend en prodigieuse quantité, ce qui’détruit beaucoup de poisson. -,.--..-MERLIN, menu cordage formé de trois fils ; çommis#nsemb !e : il estmeilleur que le bitord U queleiuzin, Voyez ces mots. MESHS. C’est un mélange de toutes sortes At poissons du premier âge. Ailleurs on i’appelle norinat. MESTREou MAISTRE.Les levantins appellent le grand mât des galères -, tartanes, 8cc. arbre dt meistre. MIROIR, forie dépêche qii se fait avec un miroir dans lequel, pour attirer ie poision , on reçoit la lumière de la lune , comme on fait celle du soleil pour prend-e les alouíttès. Les chinois ;, au lieu de miroir, f servent d’une planche blanchie 8c couverte d’un vernis poli. , - MITERNE,synonymedejonckere.Voye^cemot. MoNTERun filet,c’est le-garnir de cordes 8c apparaux pour le mettre en état de servir. • MORGUEpu GORGÉ.On appelle ainsi Témbouchure de la chausse du bregin & de Teyssaugue :

c’est áufll l’entrée de là manche des filets 

- qui en orit," particulièrement de celle du filet de la tartaiîe-. ".’-M ÓRNELLESou MORNILLES, pêche que les espagnols font dans un batelet.avec des nasses. MOUILLAGE, endroit où Ton peut mouiller ou jettér Tancre. Cé mot est assez synonyme d’ancrage. VoyeZANCRAGE. MOULE, morceau de bois rond ou quarré, fur lequel on forme les mailles, 8c qui en fixe la largeur. . .-..-MOULINET. C’est un treuil qui sert àplusieurs usages. Aux Martigues, on nomme moulinetcelui qu’on, emploie pour tendre le filet dit capouliere, qui est à l’entrée de Ja bourdigue. Quand les équipages sont foiblës , ils se servent d’un moulinet paur tirer à terre ou dans leur bateau leurs filets, saines, eyssaugùëSjbreginSj Sec. MOUSCLEAUou Mu sCLEAU. Les pêcheurs provençauxnomment ainsiUnhaim. MOUSSES, jeunes enfants"qui vont à Ia mer pour s’accoutumer à cet élément, 8c pouf apprendre le métier de matelot ou de pêcheur• VoyezGARÇONDE BORD. MULIER. Ce filet qui est principalement destiné à prendre des mulets , est du genre des cibaudieres ou folles. A Saint-Tfopes „ on dit mul-- [.letíère. On le tend souvent fur piquet ou eripa’.is. MURAILLE.On nommeZvolontiersainsien.Provence cé qiii forme f enceinte des pêcheries ., soit que ce soit des cannes pu des .filets.