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ECAILLE ou GRANDE ÉCAILLE. On donne ce nom à un poisson de l’Amérique , long de deux pieds ^ dont le dos est assez.rond, le ventre . "gros tk la queue fort large. Il est couvert d’écai íies argentées , larges de plus d’un pouce. La chair de Yécaille est fort blanche, ferme , grasse-, délicate, 8c d’un bon goût. On pêche’ce poisson’ ; au fond des ports 8c dans les étangs qui-communiquent à la mer.
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ÉCHARDE, ÉPIN.OCHE ou ÉPsNARDE , forte de petit poisson qui se trouve au bord des rivières, dans les ruisseaux8c dans les fontaines.. II est évident que les dénominations d’écharde, d’épinoche, à’-épinarde, tk l’épithète d’aculeatus, viennent des’ ardillons dont ce poisson est hérissé fur le dos 8c fous le ventre’ : c’est un très-petit poisson de rivière. Il est bien rare d’en trouver qui aient deux pouces £x lignes de longueur, ta plupart n’ont-qu’un pouce Sz demi. On ne pêche guères ce poisson exprès : on ën prend beaucoup en péchant des ables 8c des éperîans , Sc communément on le néglige, à.-moins qu’on ne í’emploie pour appât. Les épines dont il est hérissé fur le dos , tk le fiel qu’il a, le font rejetter des cuisines..
ÉCLAIRE..,
ouverture pratiquée à Ia table à. habiller la morue verte, pour faire tomber lé poisson dans la cale du vaisseau. ÉCLUSE» Les pêcheurs parquiers nomment ’ainsi les parcs de pierre. .
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ÉCREVISSE, poisson crustacé d’un genre différent des cancres tk des ’crabesj tk qui’ a la queue Sc Je corps fort alongés ; il. y en" a de deux sortes, les écrevissesde mer& celles"de rivière. La génération des écrevissesâde’tout temps. fort embarrassé lesnaturaiistes ; car leurs,organes font formés de "manièrequ’il est presqu’impossible de concevoir tra accouplement dans ces animauxt le grand nombre suppose que le mâle ne féconde •les oeufs pondus par fa femelle qu’en les arrosant de sa semence. Les écrevissesmuent dans le printemps j tk se dépouillent non-seulement de leur enveloppe , mais encore de leur estomac ; c’est alors qu’on trouve les pierres p.ppejlées improprement yeux a"écrevisse.C’est dans les grasds fleuves du côté d’Astracan , qu’on trouve les plus grandes ; les pêcheurs n’y prennent guères ces poissonsqu’à càuse de leurs pierres ; pour les tirer de leur estomac, ils écrasent les écrevisses avec un pilon de bois , mettent le tout dans l’eau , 8c trouvent les pierres au fond du baquet ; ou bien ils mettent ces poissons en -tas, les laissent pourrir,-Sc au moyen de l’eau en.séparent ces pierres : on estime dans la médecine ces yeux <£écrevisse.
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L’historien de l’académie des"Sciences remarque que les écrevissesont une horreur si grande pour les porcs , que s’il en passequelqu’un auprès d’elles, cela suffit pour les faire mourir. Aussi, dans le Brandebourg où Ia pêche en est abondante , les voitúriers qui les transportent sont obligés de faire sentinelle la nuit pour empêcher qu’il ne passede porcs Tous leur charrette ; car 3. s’il s’en glissoireun seul, il ne s’en trouveroit pas , dk-on ,- une en vie le lendemain. Des écrevissesde_mer.
Ml" y en a deplufieurs espèces ; les principalei fonr-lehommard tk la langouste... .
. . Le hommard est’ une grosse écrevissequi a deux mardans plus longs tk plus larges que la main j Sc beaucoup plus forts que ceux des crabes ; il y en a quelquefois qui ont trois pieds" de -longueur , ils. ont dix pieds en comprenant- leurs deux bras, faits en forme de tenaille , 8c leur queue est couverte de cinq anneaux crustacés. Ces poissonssont fort communs aux Antilles. Les insulaires,les prennent la nuit a Ia clarté, de IaJùne ou d’un "flambeau, tk ils les enfilent avec uné fourche de fer3-oules coupent en deux.
La langoustediffère du hommarden ce qu’elle a deux oieds de chaque côté fans pinces plates , elle Vit dansles lieux pierreux 5 pendant l’hiver, elle ie ’retire, fur le bord des rivières ; elle se bat avec sescornes avec d’autres langoustes,tk on k pêche comme le hommard.
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On rernaroue , rau sujet des-écrevissesde mer comme- celles de rivière 3 que si elles perdent G2.
