Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p1, A-B.djvu/629

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
BRA BRA 597


Purrudumun, Minchatin, Kundurp, Darpako, Annungah, Pansusur, Shwarb, Sumberari, Munnisigah, Kussumesha, Ommenidja, Passbadinna, Kulliputti, Nachera-dija, Batimoboo : il est dit être le premier fils de Bishen.

Cobere, ou la richeite e(t connue (Mts les noms fuivans TY~M~ac<M< jM~r~e j Gudja- JC~M Monnufa-Dirma Dannedo A<</<<a Donnadippa J~M<tr< < R<M~~MM ~<~<t Narra-Bahin jM*<t<t< Ellabilla Irida paneja- nisherah. Nill Cc~~j fils de la richeue~ e& auffi repréfëntë fous les emMémes du luxe~ mais rare- ment on lui adreffe des v~oeux.

Soorage, le soleil (b!eit~e& adoté fous les noms de Mr~ ou roi dés ëtoites; .MoAraH<M,M’<~a~ &/M/< Patt~a, B<~<<t, ~M~ Pur- M~M P<MTtM<~f,Ct~tOtf~ t<tt< ~0<~ort ~«~MMMfA D~<t/«<M ~MntM<t CoK~t~ ~~<B~/M, ~<M~<t, ~~<~?’"«’< Surra- putti &<tr<<« Satchiputti J~<H~«& Horri- AM<t ~«nt< < NoM<M«t<~M ~catfM~Ma D~- bina, I~TN/a~ My~aAM<t, ~tt~C~ < ~/M<r<tA B/MMA.

Chundler, la lune, est adorée tous les noms de Ilindou j6r<M!M<M<A«C4<M~fn!MA ~<MM«&<- ~~<A, ~<~&<, ~M<MoM~~«tnt<t/!t~C~t~!t~ 1 M~~MfM 0~« Jomm < Gft&eM’ M<yt<!at« /<~< D~ent~ J~M<~a. M«M~~t~j.

Outre toutes ces divinités que nous venons de citer, il y a encore celles que l'on prétend présider aux éléments, aux rivières, aux montagnes, &c. On les adore toutes comme des parties de la divinité, & parce qu’on suppose qu’elle existe dans toutes choses.

Agunni, ou le dieu du feu, a trente-cinq noms ; Birren, ou le dieu de l'eau, en a dix ; Baiow, ou le dieu de l'air, en a vingt-trois ; il seroit trop ennuyeux de les rapporter.


Les Jam sont au nombre de quatorze ; ce sont les esprits qui, dit-on, disposent des âmes des morts.

Les Ussera sont de belles femmes qui habitent le ciel & chantent les louanges de Dieu.

Les Gundirp sont de jeunes garçons qui ont la même fonction.

Les Rakiff sont des fantômes ou spectres qui rodent sur la terre.

Les Deints ou Oissurs, sont de malins esprits ou démons qui ont été chassés du ciel & que l’on prétend vivre sous terre.

Les Deos ou Debos sont des esprits qui ont un corps de feu ; quelquefois on les représente beaux comme les anges & d’autres fois sous des formes hideuses ; on dit qu’ils habitent dans l’air.

Tel est l’étrange systême de religioa qu’imposa sur le vulgaire la fourberie des prêtres payens toujours prompts, dans tous les tems, dans tous les climats, à tirer avantage du penchant des peuples à la superstition. Il y a cependant une chose à dire encore en faveur de la doctrine des Hindous, c’est qu’en même tems qu’elle enseigne la morale la plus pure elle est encore formée systématiquement sur des opinions philosophiques. Cessons donc enfind de croire une moitié du monde plus ignorante & plus stupide que les pierres qu’on semble y adorer, & soyons assurés que quelles que soient les cérémonies extérieures de la religion, le même Etre infini est l’objet de l’adoration universelle.

(Cet article, presqu'entièrement extrait de l’histoire de l'Hindostan de M. Alexandre Dow, est de M. Bergier).