Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/108

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CEL C E H ~o~ ~< ~< /'A<t«t<tt~«<<n/n~/t Àf-)!<nn )<'nf!< at~rihoe aof~~ceh im autre t'um animas rêvent, am non extmgu<, tsa oeatas t )paKM<!tn. ~M. Mp. «. p . t<4. t (<) Fe<yAyr<.de ~H!. lib. 4. p. 399. ~~A/< <.M. & ~e. 1. 1 Umm E. ~J /*Zf~ l'Italie étoient persuadés que l'homme ne périssoit pas totalement & qu'il ne perdoit pas tout sentiment par la mort. Je n'ignore pas qu'il y a dans Pomponius Mela un passage qui porte expressément, que les getes n'étoient pas d'accord entre eux sur le sort de l'homme après cette vie. (1) Les getes, dit-il, meurent sans aucun regret. Ils ont différentes qui servent à les détacher de la vie. Il y en a qui croyent que les ames des morts reviendront au monde. D'autres disent qu'elles n'y reviendront point, mais ils soutiennent, en même tems, qu'au lieu d'être anéantis par la mort, elles passent à un état plus heureux. D'autres enfin avouent que les ames sont anéanties par la mort, mais ils disent que cet état est préférable à la vie. Il se peut fort bien que chacune de ces trois opinions eût ses partisans parmi les getes; mais la première étoit non-seulement la plus reçue; c'étoit d'ailleurs la seule que la religion autorisat; & c'est uniquement de quoi il s'agit ici. Il y a eu, dans le sein même de la religion chrétien- ne, un Synesius qui nioit la resurrection du corps parce qu'il étoit dans l'idée qu'elle op- poseroit des obstacles invincibles à la perfection & au bonheur de l'ame. On trouve dans toutes les communions chrétiennes des hommes qui nient l'immortalité de l'ame. Il y en avoit même, déja du tems de saint Paul, qui disoient que l'ame de l'homme, comme celle de la bête re- tourne dans la terre. Tont cela n'empêche pas que l'immortalité de l'ame, la résurrection du corps, l'éternité des peines & des récompenses ne soient des dogmes essentiels, & fondamentaux du christianisme. Commeie repréfenteici la religion des <f/w !~s vérins qs*e!!e enie:gnoicSf non pas les opi- nions de quelquesparticuliers je crois pouvoir coter en fait que le dogmede t'immortatitéde t'mte étoit reconnu gënëtatement par tous les peuplest<AM. appeHatBaniut, et!e in morte <en<hm,neque ex- tel te<!uvira Cedeteri hominem, ut {«nditû: intentet. an t~HW2'~< CK~. Ct, t. j'. t~t7. co ft) Gct.e ad mortem paratiN!m!.Id varia pctScit epinio. Ah~reditMrMptjtattt animas obeuntium. Atii U ~t<!non jrcdcanf.non extin~ui tameo, <~dad bea- ffora tranCfe. AMiemon qtxdem, fed id me!iuse<te quam vivere. f~Mf. ~Mehlib. M~. 43. ? 0 Solin dit à peo-prt! la mtme chot! Thracibus & barbaris tneR contemm* vita &; natuiralisquae- ra damtapientiz Di&iptma.Concordant omnesadinteri. tumvotuntanum, dum connulli corum putant obeun- tium animas revett!, alii non ext!ngu<, fed beatas )pagM<!tn. Solin. cap. « . t<4. (t) Imprimi:! hoc votunt ppffuadcfe, xon mtenre animas, fed ab aliis po& moMemtranfire ad alios; atque boc maximead viftu:em excitari putant, mcm mortis negieRo. C .e/"f. 6. 't- 0) Invaluit apud eos (C~ot) Pythagone <a. tentia animas hominum in'mortates eHe, Bc definire annurum fpatio, ad vitam redire, anima in aliud corpus ingrediente. Propterea in funeribus mortuo- rum, nonnutU epiftolas ad parentes, vel ptoximM mottuoit fcriptas rogo intictunt, exiMtaante! mot- t tuos Ulat legere. Diodor. Sic. tu. (A)GeMBomnium hominum funt betticonNim!.non Mum propter corporis robur t feuetiam propter ca qua:ip& perfuafitquem colunt, Zam~btis. Cum enim Je non mort fed alto migrare exiftiment, mutto pa- ratiores funt ad fubeunda pericula, quippe qui mi- grationes (T<t 'Mr<« ) pM&otentur& expt&eah /«/M< (~tf. M Jra/eW. p ~ty.. (t) Fe<yAyr<.de ~~M. lib. 4. P. 399' u ru Mais on leur a attribué après ceh On autre dogme qui auroit détruit, à peu près, toute l'utilité que la religion peut tirer du premier. On prétend que j J[ëlon leur doctrine, l'âme au lieu d'entrer par !'fmort dans un état de peines ou de récompenses j ne faifoit que circuter per- pétueitement d'un corps à l'autre. C'eft ce que Jules Céfar afïure formellement. (i) Les ~~M tâchent fur foM~c ~<f< au peuple que les am~ Kf~r/<~on!r, maisqu'après la n!0~<M~~xt d'un cops à l'autre. Ils prétendentque cettef<<t-* ~f~ eo~tr~M j ~'H/M~o/! M«Mp<t/cH~fr< ~M* drel'homme Amw parce qu'elle ~'<:mpMA< de en!<K- dre la mort. Diodore de Sicile dit au(!t, (;) que les gaulois fuivent, ~Mt~a~ lefentiment de Py~~cr~. Ils croycn<<!M< de l'hommeeft f~mo~Tt~ qu'elle ~e~ tMMtnMT- /d vie & r~Mr dans M ~fre jrc'yjjctpr~ un <«/K nombre<<'ttytnct~P< vient les oA/f~M quelquesuns jettent ~M ~e lettrcs qu'ils cen'Mt d /<'KM « leurs m~ ou aux «M.'Mparens qu'ils ont ~r<&<~ s'imaginant que les Mo~M/t/fHf <:M~ffrM. Julien attribue des idées à peu près femblables aux getes. (~) 7~yc/!f cAfr~MfMMt~«t~j Kc<t ~/fM!Mf parce qu'ils ont ..? <P~ !~S~ & fMXj mOMMCtVt'J~ ~f Z-tMO/~M <M ils rendent un f~/M ~<;MX leur a perfuadé que les. hommes ne meurent point m«<<t't~~<t~Mt~'t'M un <f~0t<r. ~M<'K<~Ht/<:rM<MMt ces M/~MMOM ils font toujours ~~«~ toute forte de <~M- ~<M. Porphyredit auNI, (~) que !a Metemp<yc't(~ étoit l'un des principaux dogmes des mages, &: il en donne pour preuve que dans la célébr.