Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/63

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660 CEL CEL ment. S’iï &Mt!’ettcroire, (t) les ~~M~~m~ h’y voyait point de fimulacre de la déeCe. 1) VUM ~t~-t~-t ment. S’iï faut t’en~roire, (t) les habitans~m~ f <&la 2~~Ï~ <«~<Mt quela Diane à laquelleils aa <~W/M<<~< W~MMhumaines ~M(~~M~ fille f <<<tMfaMoa.Qu’une princcCëGrecque ait été ( <ërviecommeune diviniré, par des Scythes, qui 1 (ë moquoientde la tcligion des Grecs 8e de c ces dieux itïus deshommesqu’ils adoroient c’eA r ce que l’autorité d’Hérodotej ne perfuaderaja- f mais à qui que ee’ibit. Il ne ferapeut-être pas t di<nci!ed’indiquer ce qui a donné lieu à cette 1 méprife. J’ai eu occafion de montrer que les Scythesapp~Uoientla terre j~pMj Ops O~M~ ~A<.OnavuauMt~dansIespatagraphes précédents, ]; que les noms d’A & d’~ C~ninoientautre- t fois dans :outeb teltique un tetgneur, une Da- c mej 8cqu’onle donnoitindifféremmentauxdieux p & aux princes. Enfinil paroit ~ar un pauagede a Jornandes que j’ai cité au mêmeendroit, que les Goths, qui o~cupoientanciennementla Cher- n ibnëtë Taunque, au lieu de dire As, pronon- çoient ~M, dont Je rëminindevoit être ~f, p ou ~M~. ’Ainfi ~MH/~j ou tpAMM~Ttnghi- g fioit chez les Goths, comme parmi tes Ama- zones, la dame ou la reine Opis. Agamemnon avoit eu une ntte que tes poëtea*ont appettée~ les uns J~A~M, & tes autres (t) J~A«HM~. r Voilà autant que je puisen juger, ce qui a a fait prendre !e change aux grecs. Les h~bttans c de la Tauride ont pu leur dtre qu’ils adoroient A’AM/<K<, ou J~MM~. Maisque cette J~t<M<t~<o fut la filledu roi de Myc&ne c’eit anurément ce » que quelque grec y avoit ajouté de fon chef. It M y a toute apparence que cette conformité de M nom eft t’oneine d’une autre fableque tes grecs sa ont débitée fur le fujet de leur J~~t<f qu’ils font Mtter dansh Tauride pour y être prêtre(fe de diane. J’en ferai mention dansle paragraphe fuivant. ït funît de remarquer ici i". que la (~) diane Taurique avoit (on temple fur un -1-- Mther. i". Ovide rapporte, fur !e témoignage d’un la homme qui avoit été far tes lieux ~~)qu’on P’< f<~DMtnonnn cui immolant, ip<iTauri aiunt eiïe Iphigeniam, Agttnetnnoot&filiam. Hem~f. $03. (t) AatUe quo patio Ttiviti Virginis aram tpMaM<&BM~air)tBt&nBttme<œ<!é. iB~ettM&t. t << (;) i~ ntpe pntnfptt temptMn toram Btum eft. B~fa~t. toj. (41 Fama refcrt illic fignum coetette ftt)<!e, Quoque minus dubites ~at baGs orba dez. Ovid.f~. M P<M!M,Ntw 3. J~. t0. 1 ri (<) Fceminaftcra facit, tzdz non nota }ugaU, QtM duperai Scythicas. noM!!tate nurus. Ovid. Bp. ex Ponto, M. Ep. !t. (<) Di!t enim boftiis tirante! humanis & immo- tantes advenas Dian-c quae apud eos d!citur Orei- ioehe, vel Orfiloche czfbrum capita fani parietibus prftngebaM vetut fortium perpétua monumentah- cinorum. ~mm~n. ~<tff<H.Ht. cap. j’. 34~. ~y<~ <t< Of~. ub./M~. 57. JTr’Mt, M. -t. t~. 4t~<3. (7~ 0~< in mwnttbus cubans, ab ~ e~ Mons, & AtY<~<M Cubo. (<) me ( Thoas) fugit anxius atno, Taurorumque locos delubraque <aevaPianz Advenir, hic iUum trifti dea praetek are Enfe date, mora nec terris tibi longa cruen’is. Jam nemusEgeriz, iam te eiet attus ab Alba Jupiter & foli non m’tts Aritia reg~ T = s.~ ~er.fTatf. n’y voyait point de fimulacre de la déeCe. î! ajoute à la vérité, qu’il y en avoit eu un autre. fois qui avoit été enlevé par Ored;- & il en d<’nnepour preuve q< l’on montroit encore la pierre qui avoit fërvi debafe à la ftatue.Ceft un conte. La perte d’une fbtue auroit ëté facileà réparer fuppofë que les fcythesen eulfent con- tafré à leurs dieux. Il eft bien plus naturelde prefumer que c’étoit la pierre nr.émequi étoit Fimage ou le fymbolede !a dëeHe. ~°. Le templé étoit (ërvi (~) par des fillesde la première qualité. On immoloità la dëeuë teus les étrangers que la tempête jettoit fur les côtes. Ammien MarceUinj qui rapportecette particularité après des auteurs plus anciens ajoute (6) que les gens du pays appelloient leur diane 0~oeA< j ou 0/(’eA<. Mais ce nom eft manifeCementpris des grecsqui le don- noient à la deeue des chaffeursparce qu’elle paf- ’bit pour faire F: demeure fur les [7] monta- gnes, & dans les forêts. C’etoit une tradition conftante panni les romainsj que le culte & mêmele fimulacrede la diane des fcythes avoit été portés de la Tauridedans une forêt voifinede Rome, que l’on appelloit Aritia. Voici comme on rapporte la chofe. ~8] « Lorfque les femmes de t’ifle de MLemnos eurent pris la furieutë réfblution de »maffacrer leurs maris j Hypfipile (auva (on Mpère Thoas & lui fbu’nitks moyensde s’eu- fuir dans la Tauride où il fut établi roi de !a MCherfbne<e,& en même tems facrincateurde Ja diane qui y avoit un temple. On place cet