Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/77

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<f74. CEL CEL entrevoit que ces peuples avoient une grande vénération pour le fbleil. Voici, par exempte jJ ce que Diodore de Sicile dit des hyperboréens, J qu’ii place après Hëcatée j dans une ifle de l’Océan j à l’opponte de la Celtique. (t) 1~ ar- ~M de /porfM< f~M/fMt’t ~x/b~~r~.I-a fable r~coT!~que Ltttoy:~f/ï née dans ce pays. De vient queA’~ A~’ttt/M~rfMt ~;7/:c~/<fn~f!t~po//on. J/~ font comme autant de /l!C/Cf!fMr~ de ce ~~U t<fo/ /Zf~~K~nf journellement les louanges. Il y <! ~t/ une ~<: forêt confacrée ~pf//o/t, un <c ~«~c ~7~M j rempli de </<MM&*K~f ~A- ~<~Mau Mcm~~M. La ~/Kp~rt de ~J /!«~ M~~/t)7!tMt~~J. 7/~yOHMf~Cla ~tt~r/’C <<letl K~/c ~po/ & cAa/Mfnfdes Ay/7:<~ /P«< <* t! Ce qu’Hécatée difoit (i) de la Htuation de cette ifle convient à !a Grande-Bretagne. Mais il y a tout lieu de juger qu’H n’en connoifToit pas mieux g les dieux 8~ les habitans que les arbres 8e le climat & par cette raifbn on ne doit pas regretter la perte d’un traité particulier qu’f)il avoit compote [)] fur l’Aponon des hyperbo- <ë-:ns. Ce n’ëtoit felon les apparences qu’un tinu de fables. On trouve dans les argonauuques l, d’Apottonius un autre conte encore plus ridicule. H porte (~) que !or(que Jupiter eut foudroyé E(cu!ape, Apollon extrêmement amigë de fa mort, <ë retira dans le pays des hyperboréens, &r que i’ambre qu n y trouvoit s’ëtoit forme des larmes que la perte de <on étëve avoit fait verfer à ce dieu. Ces hyperboréens font !cs Gau- lois qui demeuroient le tong du Pô. Comme c’é- toit ta que les Pannoniens venoient vendre Fam- S bre, (~) qu’ils achetoient eux-mêmes des F.ftionSj les Grecs ont cru qu’il croitïbitdans le pays même d’où ils le tiroient. La plupart des ar~iens ont ce- t pendant placé les hyperboréens (6) autour du Danube, & ils afÏureni, aHez généralement, (7) (r) J7iod. Sic. lib. z . p. gr. crificii mei (r)D~ 1 (i) Nam inter antiquitatum (cr!ptorcs Hecatxus, Idem vero Ce alii tradunt, région? Cekic~, in Oceanotttam Aftnorum e(H; infu!am, non Sicilia minorem, Arctis fubjc8atn, gent T. quam Hyperborei incolunt, fic vocati quod Borca YA vento fint remotiores. Diod. ~M. ibid. ’9' . ~P’" (~( De Hyperboreo Apotiine (cnp<)t Heca’asus Ab- i~erifaue a dtrtM. ~E/M<t. Hifl. ~<’n. lib. tt. cap. t. p . 636. ~et’tue vit t’ 10. p. t~. ~ui- (4) AFollon. Argon. lib. 4. p . ~o. 6- feq. cun~’tjq~ (<) Plin M. 37. 3. 3<i9. ~<M. cap. 33 redimientc r~- ’4' (,~ (6) Olivam a!iquando Iftri ab opacis fontibus at- Luft’ tutic Amphitryonxies, poputo Hy} erborcorum cum perfuaMetA pollinis (.unori. Findar Olymp. 3. (7) ApcUoTtOtj Xanchum properabat, & ad Ama He’<<- r. mnas cquts Arenuas Se ad !(trum equos agens t’tM~r f)/ywp ?. Feftinabat ad Amaponas, qu.e abitant fuprn Thermodontem ftumen Pa; htaponiz ~horo~raphiaE hahita ratione, fc~mabac primurn in Scythiam inde nd Amazonas, urdc tra. -t~.reft’js in ïcythiam & ad Mrum ftuvium. Hy;’crb r os inret- ti~it, apud <.)uusMri fontes. X(;Ao~ Pt/rf<t<7A. Argonautis Lato~e H.ius è Lycia rediens, ad !ata! Hyporhorcorumbominum nstioncS) appatuir. ~c~- Ion ~<fm. f .ib. i. p . «t. Coiitur sutem apud Hiperboreos Apollo, propterea illuc tendens vifus cft &CAO/. ~ff~ ad A. (S) Scythae A{)nos ttT.t*.o)are ne dct)nsrf. -Hu)us~- crificii meminit ApoH"d(Uus, icemq.uc Callimachus, P/tœtM Hy~<&o~f<~~sr~m ttimo/~no~~M~ Mohw. Idem vero alio in loco, De!eSai)t Phœbum pin~uc~ ) Atmorum immotariones. Clem Alex Cohort ad gent T. t. p. i~. (~YApud quos o)im Pcrfeus Dux epulatus eft, . fdes in~frus inc]yt:.s AHnorum hecatcmbas cum inveninec, Deo (aeriticant~, quorum feftis t!<[:ibus, i~erifqueacclamationtbus gaudetmaxin)eA~ol)o,ri- det’.jue viuens in!otentiatn procerorum asiniatium. ’4uf’.<autcm non abeft a moribu~ ipforum, fed cir- cun:q’)jqu chnri virginum, lyrarumque clamores & i[repir’)s r’b:~nm volvu~jt;, tauroque aurea ccmas redtmientcs eputuntm ter. f’y!~r fy<A. ro. (to) Cum pocher Apollo Luftrat Hypcrboreas Delphis ceHantibus aras. i C/aM~ta/tMsde FI. ~’on/ Honorii, t~ (n) MataMf.E 6 ]6)M unum Solem vencrantur. He’<<- <- . fdes tngft üYellirtlS r1 (n) Ma M qu’Apollon atloit vifiter tous !es ans ces peu- ples pour aftider à une fête folemnelle qu’ils célébroient à fon honneur & dans laquelle (8) ils lui immoloient des anes. Ce dieu fe (9) diverdnbit beaucoup à entendre braire ces animaux, & il prenoit en même tems un nngu)ier plaifir aux acclamations, aux fefttns aux dsnfcs& aux autres démonftrations de joye que les hyperborëens lui donnoient pendant une fête dont il étoit le grand Se le feul objet. Aufn long-tems que cette folemnité (10) duroit Ml’oracie de Delphes étoit muet à caufe de l’ab- fonce du dieu Cela MgniHe, comme on l’en- trevoit dans les panagÉS que j’ai cités dans les notes que les Germains qui font les hyperbo- réens dont il s’agit ici avoient une fête folem- neUe dans laquelle ils fe réjouifloient du retour du folcil lui o~’ra’.t, entre autres vtcHmes j un grand nombre de chevaux. Effectivement les peuples germains aufti bien que ceux de la Grande Bretagne fervoient le foleil 8~ j’obfer- vcrai cette occafion que ta fête du re- tour du foleil étoit l’une des plus grandes S~des plus’ folemnelles qu’ils célébraffent. Ils avoient cela de commun avec tous les autres peuples que l’on a défignés fous le nom général de Scythes. La grande vénération qu’ils avoient pour cet aRre a fait croire à quelques anciens (t!) qu’ils