Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/87

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> CEL CEL ’"brigmiCAC.n~~i mfeOoitdepuistong-Mms Macrobe. Attribuant aHercule l’in’ y briganiCAC.nst~i mfeOoit depuis long-tems N la contrée, & qui, lui avoit voté à lui-mêmeles h. plus belle-- e- v«l,s.c. .da fnn -t _ro~tneatt. il établit u1 plus belles MC~esde fbp troupeau..11 etabht <:i enfuîte, fur ie 6ocd’du ~t’ibre dansle lieu-oû cc enMte fur.le bord ’du tibre dansle lieu ou M l’on bâtit depuisla ville de Rome unecolonie dl grecque qu’il forma (i) de Péloponéne) s tires & de ton armée &: de quelquesprifonniersqu’il 7~ avoit emmenésde Troye. Non content d’avoir M "fondé la co~Mej.i~ voulue contribuer encore m "a l’augmeMq~Il.~poufa,pour c~t effet deux "’princes, ruhe grecque-~ (l) &Ï’autre.lattne., "ouHyperboréenne.Scneutdesenfans~elune fi ~8c de raucce. Pendant le féjour qu’il fit dans "cette contréej II adoucitj à p!uSeurségards, les mceursféroces de fes h~M:ansnaturelsj & ",il abolit en particulier., la barbare coutume "qu’ils avbientde précipiter, tous les ans,-trente =" hommes<daos,Ietibre ~(~) comme un (acrince J’ au dieu Dis. Cependant pouflie pas effarou- cher les etprits attachés aux anciennesfuper- Aitionsjiijugeaaproposdeconferveruneimage du facrifice &: de faire jetter dans le fleuve L ` trente hommesde pailie, que les Latins appel- 3) iërent~t~M ( félonles apparences parce qu’a- vantle changement,introduit par Hercule on noyoit des vieillards, des hommesinutiles à la gl fbciété ) Varrona cru qu’ils reçurent le nom (~) d’Argei des grands feigneurs Argiens qu’Hercule avoit auprès de lui. C’eR nne étymologie ridicule parce qu’il eft vifibleque ces imagesne repréfen- toient pas des Grecs, mais des Aborigènesque l’on offroit au pèreDis. Cette comecturedeVar- c~ ron ett cependant plus vraifemblable que celle d’un certam Epicadus qui eft rapportée par (~) d (t) Dwt:K/!H<t/M.Z . t.p. 17 . ’M. t. 77 . (t) NonnuMi dicunt Hereutem! in his locis, quz H nunc à Romanis incoluntur filios ex duabus mulieri- F~ bu< <t<kepfM, fEtiquiftb. PaHantem quidem ex Evan- ’n dti fi!M, cui t-atimaE nomen ferunt fuiffe. Latinum vero ex quadam Hyperbo~a puella, quam obfdem q’ apatre acce tam <ecmt)duxerat. D<on~ ~c. L. r. p! p. 34. !t. Ex iiHa F~ni <cHercute. qm eodem tem- tu pore extin&o Gëryône armenta viaoriz prarmia per Italiam ducebat, Aupro conceptus Latinus procreatur. ~t~M. t. Hyperborei filia Palanto quz ex Her- cule t.atinumpepcrit. I?om~. ff/?M.J’<< DMf. j~byey <f~ Dionyf. Halic. jE. t. tt. & Fïr~ ~E/tC! 7. 656. (;) .Af<MfCt.S<MtM. I . t. C . 7 . t!3. J?!</e&. ~<fp. p] JE)’f! JE. C . t< p. t<0.

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(.t) ATgens dittos putant à principibus qui cum ’u, Hercule Argivb yenerunt Romam, & in Saturnia fub- re <ëderunt. )’n~<fejE.t.m.<t.t .jE~t<.P<’pm<c. x. (~ Bpicadu! refert Herculem’, occifo Geryone, ~r. cum viSor per Italiam armenta duxiHct, ponte qui BU!tcSublicius dicitur, ad tcmpu! ~n~ructo, hominum Li fimulacra, pro numéro fociorum qubs cafu peregri- nationis amiferat, in Huvium demiMe, ut aqua ie- cunda in mare deveëta, pro corporibus defun&orum, v-tuti.patriis fedi’ius redderentur, & inde ufum talia fimulacra fingendi, inter facra tnanMë. M<:<:rot. turn. L. <.C. n. p. t~ On prétend que cet ~w<t~M t.ft le m6t.te dont i) eft but mention dans les i) u<l;es grammairiens de Suétone. M~.ft. Hétnit Affranchi du DiSateut Sylla dont il publia les mémoires. (6) Circa Japygiarn promontortum efr ubi inter Herculem & G’gantes depu~natum fabu)~ tertantur. Ferunt&panim ctiamnumtn Italia, Herculis munn- tnenta cxtare )uxta vias quas iHe ttatrHvit; & circa !apygiaePandonam, veftigia e)us apparere quT ne- queas pedibus catcare Ëc it romtna Japy~ia eft )ap !< plauftrali magnitudine, quem Hercules tuMatum tranf tutidë feitur unoque digito movifte..<<r~ot. ’~<M&. Aufeult. 707. (7) Diodor. ~t< Z~ p. Is8 ~L’. (f) ~cyetBocA<!r< G. S, Part. i. I . C .~f.p. ~t. (9) Evander primus Hernilem divinis honoribu! placavit, aramque, prs nimia feftinatione.cx tem- tpore faSatn ipti erexit lit multis etiam aU)! . lta))K tocis, temp)a huic Dec fbnc facrata, & in urbibus, ac in ipfis viis arae funt ereQx. nec facile reperias uUum m Ira! a locum, ubi deus ifte non ,colatur. Dyo~~Ha/<c.Z .t. F<f~E~<<. x. t: Kx. (to) ~iii de Hercule fabulis credere libet. IW! Itt. Cap. g~. Ut Macrobe. Attribuant a Hercule l’invention de ces hommes de paille, il difoit, $’/< ce A~rot, après avoir v<:MMGeryon en .E/p~nc, fit des ~<f.f defes compagnons qui dVO/Mtété fMfJj &’ ~H’M~M dans le Tibre, afin }M’< C’f/~tHCf~ntdans /<!n:< &K*f//M e//<fn<~offe/fyw~Mr~’<:tn’<. Il ~rcfC. CO~&r faf les ~<M des t/f~~M en leur rendant au moins les images de ceux ~;<ela mort leur avoit ~n/c~M. Il faut eu’un hillorien foit nmp!: & crédule au fuprênie degré ou qu’il ait bien mauvaife opi- nion de fes ledeurs pour mettre fur le papier de femMabks impErtinences. Quoi au’H en foit, Hercule pa<Ïa du pays latin dans le royaume de Naples, où il défit les Titans pronièrement près du mont Vefuve, &: enfuite plus bas, dans la (6) Japygie. C’cit de là félon les apparences qu’il alla omettre la (y) Sicile, &-la (8) Sardaigne; S~ce fut en conudération de tous ces exploits, que les habitans de l’Italie lui consacrèrent, dans ks villes, & le long des (p) grands ehemins, des autels oH on lui offroit des facrihces annuels. Ils inférèrent autH fon nom dans l’hymne que les Saliens chantoient à l’honneur du dieu de la guerre. Tite Live regarde comme une fable la tradi- tion qui portoit (10) qu’Hercule avoitpaHeIeï