Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T2, p1, CON-F.djvu/388

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EP1 EP1 i ~8ï XX. MI ! veille fur fon bien & prévoit l’avenir ». xxr. I ! aime la vie ruflique (Meibom). Elle donne repos & liberté. Non Otia divitiis Atabum liberrima mutem. C’étoitiadeviie d’Horace. XXII. I ! eft toujours prêt contre la fortune Si la Fortune, cette déeSë volage, étend fes a !)es pour s’envoktj dit Horace, je lui rends fes dons & je m’enveloppe dans ma vertu. Cependant, quoi qu’en dife Epicure, fon bonheur dépend de la fortune qui ett maîtreffe de tout ce qui peut lui procurer du pia :Hr & lui caufer de la douleur car tout cela eft extérieur ; or ce qui e&extérieuf dépend de la fortune. XXII I. « Il choifit poar ami un caractère gai & com-Mptaifant Sur-tout point de ces amis triues, difbitSënéque, q"’ ~nt toujours gëmiuans, voyant tout par un côté lugubre. Quelaue parfaite & folide que foit leur amitié, on ne peat godter avee eux

!u douceur ni repos ( :). 

XXIV. M Il aime les fpectacies du théâtre & : s’y plait M ptus~ue les autres ». XXV. I ! ne croit pomt que toutes les fautes foient égales Les (toïciens ne voyoient dans toutes les fautes que la loi tranfgreffée. Les ~/cM~’Mjn’y voyoient que le dommage fait. Il falloit y voir 1 un 8~ t’autre. XXVL II penfe que la fanté eft un bienpour les uns, une chofe indifférente pour les autres M. Cette penséen’e<i rien moins que claire, & ne J H De TfanqmU. C. 7. paroît pas s’accorder avec l’axiome, corps fans douleur, ~M~~Mf troubte. XXVII. <’ II croit que la fermeté d’ame e& une vertu M qui s’acqni&rt M. Sans cette perruafion, l’cun’ey : dans les maux, n’auroit d’autre parti à prendre que l’abattement & le défefpoir. tj~, XXVIII. II croit que l’amitié eft fondée fur rintérêt c’eit une terre qu’on feme. Son lien eft l’utiiité » réciproque ! On a beau retourner ce fentiment il ne fera jamais délicat ni avantageux &la ibciété. Croita-t -on que l’épicurienne préférera pas les belles terres, les grands domaines, à la poueHton d’un ami ? Dubium y~M~oj&’ !/t/M/ <ï/M~.fantepon ~/KM(l) ? X XIX. XX IX. ’< II y a deux fortes de bonheur le bonheur v parfait qui ne convient qu’à un Dieu &le » bonheur de l’homme, qui eft fufceptible de plus & de moins M. Cette divifion’n'a guëres de fens dans la philofophie d’E~eMy~qui_f<(it,co)’Mn : le. boBliem ; dans la délivrance ou ceffation d~ la douleur. Les dieux qui n’en ont point, peuvent--Us en être délivras ? Veut-il dire que le bonheur de <, di :x conufte dans la réunion de tous les plai~rs ? ".iais il change fa notion du bonheur, &- d’aiMeux~, comment de~ êtres qui n’agitant fur rien, furqm rien n’agit, peuve.tt -ils avoir du p !a ;r ? Veu ! il dire que les dieux font dans une parfaite f~curité ?

Mais 1 hommefage, Mpn ~p~K~, peut y 

arriver p~r fes principes c’eit Funique objet de fa philofophie. x XXX. Si le fage a des ancêtres, il place leurs buttes dans fes portiques ou ailleurs, indifféremment l ! les place 8~il le doit. C’e& un moyen de confidération aux yeux du vulgaire, c’eit-à’dire~ une caution de plus pourl~suretë & le Service. XXXI. MII eft le feul qui puiffe juger fainement de la poéue Sf de la mufique M. Epicure faifoit auŒ peu de cas de l’une que de l’autre. ~] De Fin. II. n.