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A’VIS DE L EDITEUR.

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ll’aitent spécialement du sujet de l’article , et que c’est sous les mols indicatifs de la science, tels que astronomie,, physique, etc., etc., que se trouvera la nomenclature critique des divers traités consacrés à chaque partie. Cette dernière portion de notre travail , également importante et neuve, est confiée à M. Barbier , ancien bibliothécaire du roi, dont le public a accueilli avec tant d’intérêt le Diction· naire des ouprages anonymes et pseudonymes. Chaque partie étant composée en entier ou entièrement surveillée par un seul écrivain, et tout l’ouvrage étant mis en ordre sous une direction unique , on y trouvera constamment un même esprit et une parfaite unité de doctrine. Ce mérite est rare dans les autres dictionnaires, où chaque rédacteur suit un système particulier, sans s’embarrasser s’il est en harmonie avec les autres articles sur la même matière.

Les ouvrages publiés par souscription sont presque · toujours re~us avec défiance et défaveur ; on craint de voir leur publication interrompue. Ici , cette crainte doit être vaine : M. Courtin, en plaçant son nom en tête de l’Encyclopédie, a éloigné l’idée de toute spéculation mercantile , et ce nom garantit qu’il n’abandonnera le monument qu’il élève qu’après y avoir posé la dernière pierre.

Nous ne pouvons terminer sans parler de l’esprit de notre ouvrage. Il ne peut être hostile , parce que la discussion de principes métaphysiques étant sans application spéciale , doit , pour cela même , être inoffensive. Toutefois nous devons déclarer que cet esprit est philosophique, parce que nous ne sommes pas du nombre de ces hommes à qui il est donné d’abdiquer le sens commun, et que, selon la profonde et ingénieuse pensée de saint Augustin, Qui phil.osophiam fugiendam putat , nihil vult aliud quàm nos non amare sapientiam ( 1 ) •

(1) De Civitale Dei.