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doDnent un miel excellent. Quelques-uuea ooDslruisent leurs radies goub terre. Les sauterelle » causent «inelquefois des décSls effh >yab)ea ; mais l’inMCto le plus funeste est le lembaii tsallialya, espèce de ntouche dool la vue el même le seul bourdonnement rjpabd plus de terreur et de désordre parmi les animaux que loDs les monstres de ces contrées ne pourraient eu causer quand lis seraient le double plus nombreux qu’ils ne sont. Les Abyssins sont d’une taille élancée et bien prise ; ils ont les ctiereux longs et les traits da Tisage assez semblables keeax des Enrop^ens ; leur teinlest bronzé ou d’un bran bmcé ; quelques-uns Tant d’un bmn olitttre, d’antre* de la couleur de l’encre ptle. On aperfoil dana kur physioDomie quelques vesUges de celle des Degrés. Les Énaréeos, qui balùtenl dans je sud-ouest, ont le teint le plus «lair ; les Chihos , qui vivent fur les cAtea de la m^ Bauge , sont les pins noirs ; les Hazortaa, leuts Au milieu de l’Abyssjnie ïiTent des peufJet barbares presque semblables aux nègres ; ils demeurent dans les carêmes et dans les bois. Ce sont les AgAs, les Founghis, les Gougas, les Gafates et les Gallas, qui oecapent actuellement plusieurs proTinces de ce pays. Les Falasjas sont une tribu joive qui format autrefois un Ëlal à peu pr^ indép^tdaDl. Une nouvelle dynastie monta sur le trOne : elle professait le judusme ; au bout de cinq générations elle s’éteignit ; celle qui lui succéda embrassa le christianisme. Cette dynastie ïagatque rendit volontairemenl la «oaroone, en I2G8, à un prince de Tandenne race aalomouique, qui s’était conservée dans la province de Choa. Celle-ci 7 fixa sa résidence, qu’elle transféra ensuite à Goadar(l). Elle rè^ encore aujourd’hui , mais elle ne possède plus la totalité de l’Abyssinie.

Des guerres civiles désolèrent ce pays. Vers la tiu du di-builième siècle, elles le boule-Tersèrent entièrement ; lesGailas en envahirent une partie. L’Abyssinie est aujourd’hui divisée en trois Étals indépendants les uns des antres : le Tigré au nord^est , l’Amhara i Touest, lea provinces de Clioa et d’ECfal au and. Le rejetwi de ta race de Salomon végète obscurément à Gondar, dans une province de TAmliara ; un ras ou vice-roi a la réaliléda pouvoir ; Qn autre ras commande sans eon-Irdlc dans le Tigré : il a dans sa dépendance l’ancienne métropole d’Axum, et règne de fait. Sa résidence est Antalo, dans 1b vallée de Che-Ijcui. Les Gallas occupent en maîtres les deux provitkcea du sud , et , par leurs Incursions , (’) Vw- nu fraçmmt lur (

itcUléditioitrap&ii, par le

tiennent fAmbara dans des alannes cootinudles. Leur capitale est Ankober. Cet état de clioses représoilB assez bien celui de l’Enrope féodale vers le treizième siècle. A l’est du Tigré, différents territoires sont goavernëi par des tbele qui tous ne reconnaissent pas également l’autorité du ras. Enfin la eùie d’Abeach , ou la lisière comprise entre les montagnes et ta mer Rouge, et dont la partie méridionale a été nommée Dankali, est peuplée par les HazorU.leaBejah, les Chibo, lesDanakil, lea Gobaet d’autres hordes barbares, qui n’(d>éiasent qu’A leur chef indigèna. Les porta de Haisouah et de Souakem sont entre les mains des mahomélans, commandés aujourd’hui par des lieutenants du pacha d’Egypte. Leora extorsions font le plus grand tort aux relations commerciale* de l’Abysainie de cec4të.

Une partie de cette cdte aride et sabloimeuse est iuliabitable, ï cause du manque d’eatiel de l’excès de la chaleur ; dans la saison des pluies, les lagunes fréquentes le long du rivage se remplissent de même que les puits creusés par les habitants. Des dattiers et d’autres arbres couvrent les lies et les plages. Le fond de ta mer, peu profonde, abùide en corail. Un peu de pain, du poisson, du lait de chèvre ou de ehamean , rarement ia chair de ces animaun , font la nourriluredesbabitants. Les creux des rochers furent dans tes temps anciens et sont œixre leurs demeures : c’est de là qu’est venu le nom de Troglodytes, par lequel^n les désignait. La misèrede ces hommesest si grande qu’ils ne peuvent otTrirque de l’ean aux étrangers qui abordent diez eux : sous leur climat brûlant c’est un présent inestimable. Des voyageurs rapportent que les femmes danakil ont la physionomie fini agréable. L’empereur d’Abyssinie prend le titre de rfegvça Hagoiti iitiopia , roi dbs rois d’£thiopie ; ce qui l’a lait désigner par quelques voyageurs sous le nom de Grand Négvs. Certains écrivains l’ont aussi nommé Prêtre-Jean, par suite de l’aiidenne confusion de l’Inde avec l’Ethiopie. On savait que le monarque de l’.Abjssinie était ciirétien , el on ne rmt pou-, voir lui attribuer une dénomination plus convenable qne celle qui impliquait des fonctions sacerdotales. Ce nom, qui prit naissance au milieu des ténèbres du moyen Age, est une comiption de Presta^Kan, prêtre roi. IL appartenait i un prince mogol , de la secte des nesloriens ; les relations italiennes la travestirent en Prêtre-Gianni. Le premier voyageur qui parla de ce prêtre Jean, le plaça dans l’Inde habitée par des nègres. Or, lorsque tes Portugais, dans le cours de leurs découvertes, furent arrivés au Congo , ils apprirent des ha-Utantsque, très loin derrière eux, vivait danï l’intérieur de l’Afnqne nn prince chrétira ; il D.qitizeabyG00l^lc