Page:Encyclopedie Methodique - Agriculture, T07, 1821.djvu/13

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AVERTISSEMENT.


Les savans préliminaires que mes collaborateurs Tessier, Thouin et Bonaterre ont placés à la tête de la partie de l’Encyclopédie méthodique que compléte le volume aujourd’hui livré au Public, me dispensent d’entrer dans aucun développement sur les avantages de la culture en général et sur ceux de celle des arbres en particulier. Je dois donc me borner à justifier la mémoire de M. Panckoucke d’avoir séparé cette culture des autres, quelqu’inconvénient qu’il y eût à le faire.

A l’époque où M. Panckoucke conçut le grand et hardi projet de refondre l’ancienne Encyclopédie, pour la mettre au niveau des connoissances d’alors, c’est-à-dire, en 1786, le goût de la culture des arbres étoit extrêmement circonscrit.

Après M. Thouin, en ce temps, comme encore aujourd’hui, à la tête de tous ceux qui en étudioient la théorie et la pratique, il n’y avoit que des amateurs qui eussent quelques connoissances, et ils étoient ou fort occupés par les fonctions de leurs places, ou plus disposés à se procurer des jouissances qu’à instruire les autres. Cependant M. Thouin, étonné de l’immensité de l’engagement que M. Panckoucke exigeoit de lui, chercha, parmi ces amateurs, celui qui pourroit le mieux le seconder, et il détermina M. Fougeroux de Bondaroy, neveu et élève du célèbre Duhamel, héritier de son goût pour la culture des arbres, ainsi que de la plus grande partie de ses propriétés, à se charger spécialement de la culture des arbres de pleine terre et de l’aménagement des forêts, pour, les articles qu’il fourniroit, être imprimés, à leur rang