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AVERTISSEMENT.


Ce fut donc lui qui me proposa, en 1810, de me charger, seul, par l’ímpossibilité où se trouvoient MM. Tessier et Thouin de reprendre la suite du travail auquel ils s’étoient engagés originairement, de compléter la partie de l’Agriculture de l’Encyclopédie méthodique, ce que j’ai fait depuis le mot Fenil jusqu’à la fin de l’alphabet, en me rapprochant, autant que possible, du plan primitif, dont plusieurs des collaborateurs suppléans s’étoient trop écartés, à mon avis. Au reste, j’ai procédé, comme le Public a pu en juger, d’après les mêmes erremens que ceux des savans cités plus haut, qui sont mes premiers maîtres.

Aujourd’hui j’offre au Public le Dictionnaire de la culture des Arbres et de l’Aménagement des forêts, que devoit rédiger M. Fougeroux de Bondaroy, Dictionnaire qui doit terminer cette partie de l’Encyclopédie. M. Baudrillard, si instruit dans la science forestière, a dû être appelé à y coopérer, et il l’a été. J’ai cru indispensable d’y insérer, comme supplément, les connaissances acquises sur les cultures de toutes les sortes, depuis 1786 jusqu’aujourdhui, et je l’ai fait. Ainsi donc les deux Dictionnaires sont intimement liés l’un à l’autre, et on ne peut, en parcourant ou les six premiers volumes ou le dernier, supposer un article oublié ou pas assez développé, sans chercher le même article dans le dernier ou dans les six premiers.

Comme M. Baudrillard est mon seul collaborateur et qu’il a signé ses articles, j’ai pu me dispenser de signer les miens. Tous ceux qui ne portent point de nom sont donc de moi.

BOSC
Mai 1821.