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Page:Encyclopedie Planches volume 3.djvu/173

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PLANCHE IX.

Plan général de la seconde espece de fenderie, dite fenderie à double harnois. A & B ponts sous lesquels passe l'eau qui vient de l'étang ou bief du côté d'amont: l'entrée de ces ponts est fermée par des empellemens ou pelles de garde. C D canal ou coursier qui fournit l'eau à la roue E F des espatards. D empellement particulier de cette roue que l'on ouvre avec la bascule D d, à l'extrémité d de laquelle est suspendue une bielle ou perche avec laquelle on abaisse ou on éleve la bascule pour lever ou abaisser la pelle D. u V S arbre de la roue se raccordant en S avec l'espatard ou applatissoir inférieur. V hérisson fixé sur l'arbre qui communique le mouvement à la lanterne X de l'arbre X T, qui se raccorde en T avec la trousse supérieure des taillans. c c le basche qui fournit l'eau aux espatards S & aux taillans T: l'eau qui a fait tourner la roue E F s'écoule par le sous-bief G, passe sous le pont G H, & se perd dans le sous-canal. & porte qui communique par un pont au-dessus des coursiers. P Q autre coursier parallele au précédent, qui fournit l'eau à la roue du martinet. P empellement de cette roue. Q R roue à aubes de l'arbre du martinet. u u t arbre du martinet. r s cames au nombre de douze. r p manche du martinet. p le martinet posé sur son enclume, qui est placée dans son stock o; le martinet sert à redresser la verge & à en abattre les rebarbes. 1, 2, 3 trois des piliers qui soutiennent la charpente du comble de l'attelier. A A, B B portes de la fenderie du côté de l'étang; entre ces deux portes est la boutique ou petite forge pour radouber les outils. h porte de la boutique vis-à-vis les taillans T. l la forge. i le soufflet. m l'enclume. n n établi vis-à-vis d'une fenêtre.

L'eau qui passe sous le pont B fournit aux deux empellemens K & S S. I K coursier souterrein qui fournit l'eau à l'empellement de la roue L M; cet empellement s'ouvre au moyen de la bascule K k, que l'on abaisse au moyen d'une perche suspendue à l'extrémité k de la bascule; l'autre empellement S S sert à débarrasser de l'eau superflue. L M la roue à aubes dont l'arbre y Y T se raccorde en T avec la trousse inférieure des taillans & par le renvoi de l'hérisson Y & de la lanterne Z fixée sur l'arbre z S avec l'espatard supérieur: l'eau qui a fait tourner la roue L M, s'écoule dans le sous-bief M N, passe sous le pont N O, & se perd dans le sous-canal. 4, 5, 6 les trois autres piliers qui soutiennent le comble de la fenderie. f f siége entre les deux équipages pour reposer l'ouvrier. g g table à botteler, vis-à-vis de laquelle est le fourneau à recuire les liens, indiqués par les lettres D D.

Le four à chauffer les bandes est placé vis-à-vis des équipages S & T des espatards & des taillans à la distance de dix-huit piés; il est composé comme celui de la fenderie précédente du four proprement dit, dans lequel on arrange les bandes de fer B B, C D en sautoir, & de deux toqueries a & e, dont les cendriers a a, e e s'ouvrent dans une galerie placée derriere le four. a toquerie dont on voit le dessus & la pelle qui sert à la fermer, après qu'on y a jetté le bois. b communication de cette toquerie avec le four. W gueule du four par laquelle on enfourne & on défourne les bandes de fer. d communication de l'autre toquerie avec le four, les rainures que l'on y voit servent à descendre une tuile de forme convenable pour intercepter la communication de la toquerie avec le four. e grille sur laquelle tombe le bois & au-dessous de laquelle est le cendrier qui fournit le courant d'air nécessaire pour animer le feu & lancer la flamme dans le four. H H, O O autres portes de la fenderie.

PLANCHE X.

Coupe transversale & longitudinale de la fenderie.

Fig. 1. Coupe transversale vûe du côté du four. Q R la roue du martinet. u u t l'arbre de la roue du martinet. r s les cames; on a supprimé le marteau, l'enclume & le stock. X lanterne qui par renvoi communique le mouvement à la trousse supérieure des taillans. t 3 arbre sur lequel la lanterne est fixée. V hérisson caché en partie par la lanterne X; cet hérisson qui est fixé sur l'arbre de la roue E F des espatards communique directement le mouvement à l'espatard inférieur. T la solle qui porte les équipages des taillans & des espatards; cette solle de quatorze piés environ de longueur & deux piés d'équarrissage, encochée en-dessous, est portée par quatre traversines qui portent aussi les chantiers, chevalets & empoisses des tourillons des quatre arbres du double harnois de la fenderie