Aller au contenu

Page:Encyclopedie Planches volume 3.djvu/331

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Nombres du calibre représentés par la fig. 28. [omission: other; to see, consult fac-similé version]

Bas de la Planche.

Calibre de la répétition ordinaire, & la même répétition vue en perspective.

Fig. 31. Est le plan ou calibre des roues qui composent la répétition. A B C D E sont les roues du mouvement pareilles au calibre du mouvement à quinze jours. Pl. III. F G H I sont les roues qui servent à la répétition: les trois roues G H I ne servent qu'à regler la distance des coups qui frappent, comme il est absolument nécessaire d'en avoir dans toutes les sonneries quelles qu'elles soient: voici les nombres. [omission: other; to see, consult fac-similé version]

Le cercle F porte douze chevilles d'un côté pour faire sonner les douze heures, & trois chevilles de l'autre pour faire sonner les trois quarts par le moyen de trois bascules placées sur une même tige, comme celle K; deux de ces bascules sont montées sur des canons pour qu'elles se meuvent séparément l'une de l'autre, & la troisieme est fixée sur la tige, pour qu'elles puissent toutes les trois lever les verges de marteaux séparément l'une de l'autre, comme elles sont représentées à la fig. 32.

Le cercle F est rivé sur son arbre, de même qu'un petit rochet, à une distance d'environ six lignes. Le cercle extérieur présente la grandeur d'une roue qui est jointe contre le rochet; elle porte un cliquet & son ressort, comme il est marqué. L'arbre passe au-travers d'un petit barillet fixé à la platine, dans lequel est un ressort; l'arbre ayant un crochet, enveloppe le ressort autour de lui; de-sorte que quand on tire le cordon V, figure 32. on fait tourner l'arbre à gauche, sans que la roue dentée tourne, & quand on quitte le cordon, le petit rochet donne dans le cliquet, & oblige le rouage de tourner, & les marteaux frappent, de sorte que l'arbre de ce cercle porte le cercle des chevilles, l'heure & les quarts justes.

Toutes les machines sont placées sur la cage A B, fig. 32. où elles sont représentées en perspective. Le plan de cette cadrature avec le développement des pieces sont contenues dans la Planche suivante, & elles sont marquées des mêmes lettres.

Avant que de dire les effets de cette méchanique, il est à propos de faire voir la forme & le développement de chaque piece marquée sur la Planche VII.


PLANCHE VII. cotée M. Suite de la Planche précédente, ou developpement de la répetition ordinaire.

Fig. 33. T est la roue de chaussée, & t est son profil. Cette roue, comme on sait, fait son tour par heure, & porte l'aiguille des minutes. Sur cette roue T t est placé sixément le limaçon des quarts Q & q. Sur ce limaçon est joint la surprise R & r, qui est tenue avec une virole 4 & 4, on dira l'usage de cette surprise dans la suite. X & x est la roue de renvoi qui porte un pignon pour mener la roue du cadran Y & y, comme on l'a dit ailleurs; car toutes les pieces d'horlogerie qui marquent les minutes ont des roues de renvoi; ce qui doit suffire pour qu'il ne soit plus besoin d'en parler par la suite, que dans des cas particuliers. A est une étoile qui fait son tour en douze heures, & a son profil. Z & z est le sautoir ou valet qui fait changer promptement une dent de l'étoile à chaque heure. Sur l'étoile A est placé sixément le limaçon des heures B. D est le rateau. E est un pignon qui le fait mouvoir. G est une poulie qui porte une cheville, & g e i est le profil. M L est la main, m l est le profil: cette main étant démontée forme la piece M N. O est un ressort, le profil est m o: le bras des quarts qui fait partie de la main est L & l.

34. La platine qui porte les tiges sur quoi toutes les pieces sont montées. On voit leurs places indiquées par les lignes ponctuées qui y répondent. La fig. 34. n°. 2. est le profil des fig. 23. & 34. Sur la platine de la fig. 34. sont deux ressorts, ce qu'il est nécessaire de savoir avant que d'expliquer leurs effets.

Maintenant il faut mettre ces pieces chacune à leur place, & faire voir comme elles agissent les unes avec les autres. On a dit ci-dessus que l'arbre de la premiere roue pouvoit tourner séparément de sa roue & avec sa roue, & qu'il portoit un cercle garni de quinze chevilles pour lever les bascules des marteaux. Cet arbre porte quarrément la poulie G E & le pignon E qui engrene dans le rateau D des heures. Quand on tire le cordon on fait avancer le bras H vers le limaçon B qui est gradué spiralement en douze degrés. Le plus profond est pour douze heures, & la partie la plus élevée est pour une heure; de-sorte que quand on tire le cordon on fait passer autant de chevilles que l'enfonçure du limaçon le permet, c. à d. si le degré le plus profond se présente, la sonnerie frappera douze coups, & si c est la portée la plus élevée, la fonnerie ne frappera qu'un coup, deux coups si c'est le second degré, ainsi des autres jusqu'à douze. On a dit que l'étoile A fait son tour en douze heures, par le moyen d'une cheville que la surprise R porte à l'endroit K. Comme cette cheville fait un tour par heure, & que l'étoile a douze dents, elle en rencontre une toutes les heures, de-sorte que l'étoile avec le valet Z saute douze fois.

Cette façon de faire mouvoir l'étoile a deux avantages. Le premier est de faire changer si promptement le limaçon, qu'il n'est pas possible de le faire manquer dans l'instant de son changement. Le second est de faire à son tour sauter la surprise R pour que le bras du guide des quarts L M ne puisse retomber aux trois quarts, comme il étoit l'instant auparavant; les quarts sont reglés par le moyen du limaçon Q & de la main M qu'on appelle guide des quarts. Quand on tire, par exemple, le cordon V, on fait, comme il a été dit, tourner la poulie G; la cheville I qu'elle porte se