Page:Engels – Lettre à W. Liebknecht du 14 mars 1883, parue dans L’Humanité du 14 mars 1933.djvu/7

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mort de sa femme d’abord et, ensuite, dans une période très critique, celle de Jenny, avaient précipité la crise finale.

Bien que je l’aie vu étendu ce soir dans son lit, l’immobilité de la mort glaçant ses traits, je ne puis me faire à l’idée que ce cerveau génial ait cessé de féconder le mouvement prolétarien des deux mondes. Ce que nous sommes, nous le sommes grâce à lui ; ce que le mouvement est aujourd’hui, c’est à son activité théorique et pratique qu’il le doit. Sans lui, nous serions encore à tâtonner dans la confusion.

À toi,

F. Engels.