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Page:Envers de la guerre - tome 2-1916-1918.djvu/24

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meurtre. On punit ces pratiques. Seul, le groupe-nation a le devoir de tuer, devoir glorifié par les suprêmes honneurs.

— Les troupiers du front auront désormais « trois permissions par an ». Vous entendez : par an. L’État-Major ne pouvait pas trahir plus ingénument sa mentalité imbue de la notion de « la guerre installée ».

— Le 29. Chez Prunier. On refuse du monde. Un valet de pied, au seuil, rejette les gens à la rue sous l’averse drue. Dedans, on bâfre dans les couloirs, les paliers, les vestiaires. Ah ! Les troupes d’assaut sont loin.

La Liberté du 23 veut aller au Rhin, au delà du Rhin. Quel courage ! Quel héroïsme ! Encore du sang, encore. Que c’est bon, que c’est chaud. Tas de sangsues ivres !

— La guerre à la Paix : on se réjouit fort que la Scandinavie et la Suisse aient déclaré qu’elles n’interviendraient pas entre les belligérants. Chic ! On va pouvoir continuer.