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CHAPITRE XV

Elle va à la cité de la Paz et tue un homme.


Je passai à la Paz où je vécus tranquille pendant quelque temps. Un beau jour, libre de tout souci, je m’arrêtai à la porte du corregidor don Antonio Barraza à converser avec un sien domestique, quand le diable soufflant la braise, il finit par me donner un démenti et me frappa de son chapeau par le visage. Je tirai la dague et il tomba mort sur la place. Tant de gens se ruèrent sur moi que je fus saisi, blessé