Page:Erauso - Heredia La Nonne alferez.djvu/25

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quel m’accueillit facilement, sans me connaître, et m’habilla. Il était marié avec une cousine germaine de ma mère, à ce que je sus depuis ; mais je ne me découvris point. Je demeurai avec lui quelque chose comme trois mois, au cours desquels, me voyant bien lire le latin, il se prit de plus de goût pour moi et me voulut faire étudier. Je m’y refusai, il s’entêta, insistant à renfort de mains. Là-dessus, je déterminai de le quitter, ce que je fis ainsi : je lui pris quelque monnaie, et