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Page:Erckmann-Chatrian — L'ami Fritz (1864).djvu/255

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L’AMI FRITZ.

Quelques instants après, ces bons vivants étaient en route pour Hunebourg, et on pouvait les entendre d’une demi-lieue célébrer les pâtés de village, les kougelhof et les kùchlen, qu’ils disaient leur rappeler le bon temps de leur enfance. L’un parlait de sa tante, l’autre de sa grand’mère ; on aurait dit qu’ils allaient les revoir et les faire ressusciter, en buvant du petit vin à la fête de Bischem.

C’est ainsi que l’ami Fritz eut la satisfaction de pouvoir rencontrer Sûzel, sans donner l’éveil à personne.