Page:Erckmann-Chatrian — L'ami Fritz (1864).djvu/51

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
38
L’AMI FRITZ.

dans sa chambre en chantant tout bas : « Tra, ri, ro, l’été vient encore une fois… yoû ! yoû ! »

La bonne odeur de la soupe aux écrevisses remplissait toute la maison, et la grande Frentzel, la cuisinière du Bœuf-Rouge, avertie d’avance, entrait alors pour veiller au service, car la vieille Katel ne pouvait être à la fois dans la cuisine et dans la salle à manger.

La demie sonnait alors à l’église Saint-Landolphe, et les convives ne pouvaient tarder à paraître.