On ne pouvait rien voir de plus triste que ce bon docteur. (Page 68.)
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mois, le logement, la nourriture et la générosité des pratiques… Hein ? qu’en dis-tu ? »
Alors la grosse face de Coucou Peter s’épanouit de satisfaction.
« Hé ! maître Kasper, s’écria-t-il, vous avez une manière de prendre les gens par leur faible…
— Tu renonces donc à la dignité de grand rabbin ? fit le brasseur.
— Parbleu ! puisque maître Frantz…
— Non. non, c’est à toi qu’il appartient de décider la question.
— Ma foi ! dit Coucou Peter en se levant, vive la cave ! ma véritable place est dans la cave ! »
Dès que son disciple eut déserté la doctrine, l’illustre philosophe respira, et levant les mains :
« L’Être des êtres a décidé, dit-il, que sa volonté soit faite ! »
Ce furent ses seules paroles de regret ; car songeant qu’il retournerait au Graufthal, une joie si grande, si complète descendit au fond de son âme, que nulle expression ne saurait la rendre. Autant il avait eu d’ardeur à quitter le hameau, autant il en éprouvait alors à le revoir. La femme du brasseur se joignit à son mari, et lui représenta qu’il avait besoin de se reposer un ou deux jours ; mais ce fut impossible.
L’être des êtres a décidé, dit-il.(Page 73.)
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« Il faut que je parte, disait-il en parcourant la grande salle, il faut que je parte… ; ne me retenez pas, ma chère dame, je serais désolé de vous refuser. Les destins sont accomplis ! Coucou Peter, va seller Bruno ! va, Cou-