sur l’épaule du percepteur qui écrivait, lui dit à voix basse :
« Bah ! laisse cela.
— Quoi ? fit Hâan en le regardant stupéfait.
— Efface tout.
— Comment… efface ?
— Oui ! — Reprends ton argent, » dit Kobus à l’enfant.
Et tout bas, à l’oreille de Hâan, il ajouta :
« C’est moi qui paye !
— Les huit florins ?
— Oui. »
Hâan déposa sa plume ; il semblait rêveur, et, regardant la jeune fille, il lui dit d’un ton grave :
« Voici M. Kobus, de Hunebourg, qui paye pour vous. Tu diras cela à ta grand’mère. Ce n’est pas saint Maclof qui paye, c’est M. Kobus, un homme sérieux, raisonnable, qui fait cela par bon cœur. »
La petite leva les yeux, et Fritz vit qu’ils étaient d’un bleu doux, comme ceux de Sûzel, et pleins de larmes. Elle avait déjà posé son florin sur la table ; il le prit, fouilla dans sa poche et en mit cinq ou six avec, en disant :
« Tiens, mon enfant, tâchez de ravoir votre